PHYLLITES SP A T V LA TA (Tome II , deuxième partie , pl. X , fig. 6.)
Feuille obovale, spatulée, aiguë, se rétrécissant à la base en un
pétiole assez long. Nervure moyenne dilatée à la base; nervures secondaires,
éloignées, obliques.
Dans le calcaire grossier du parc de Versailles à Saint-Nom.
{Voy. tome I I , deuxième partie , page 271.)
** Feuilles à bord denté.
PHYLLITES LANCE A... (Tome II , deuxième partie , pl. V I I I , fig. i. D. )
Feuille lancéolée portée sur un court pétiole, dentée, dents sim-,
pies; nervures secondaires, éloignées, rameuses.
Dans le calcaire grossier de Mont-Rouge. ( V . tome I I , deuxième
partie, page 27 1.)
Observ. Nous ne prétendons donner aucune importance aux analogies
que nous avons indiquées entre ces divers fossiles et les feuilles
de quelques plantes vivantes. Toutes, excepté celle que nous avons
annoncée pour la première espèce, nous paroissent très-douteuses, aussi
avons-nous toujours fait voir les différences qui existent entre les fossiles
et les plantes auxquelles nous les avons comparés.
P A LM A C IT E S .
PALMAC1TES PARISIENSIS. (Tome II , deuxième partie , pl. V III, fig, i. F. )
Pétiole sans épine, étroit (large de 1 cent.), légèrement dilaté à
son extrémité. Feuille flabelliforme à 25 ou 3o divisions peu divergentes,
linéaires, filiformes.
Celte plante, que nous croyons pouvoir rapporter sans aucun doute
a la famille des Palmiers, paroît différer beaucoup de toutes les especes
connues par les divisions filiformes de ses feuilles; mais elle
offre un des caractères particuliers aux plantes de cette famille,
VÉGÉTAUX.
c’est que les lobes très-fins qui la composent se réunissent souvent
plusieurs ensemble vers leur base avant de s insérer au petiole.
La largeur de son pétiole prouve quelle ne peut pas avoir appartenue
la même plante que YEndogenites echinatus, que nous avons
déjà décrit et dont les bases des pétioles ont plus de quatre fois la
largeur de ceux du Palmacites Parisiensis.
Nous ne connoissons qu’un échantillon de cette feuille; il a été
trouvé dans le calcaire grossier à Saint-Nom dans le parc de Versailles.
(Foy. tome I I , deuxième partie, page 271. )
PALMACITES LAMANONIS (i). . *
Pétiole fisse sans épine, large de-2 centimètres environ, long
de plus de 3 décimètres, arrondi à son extrémité supérieure ; feuille
flabelliforme à lobes très-divergens, réunis et plissés vers la base,
fibres et se bifurquant à leur extrémité. Ces divisions ont alors environ
un centimètre de large et ne présentent aucune nervure
saillante.
Leur longueur totale depuis leur insertion au pétiole jusqu’à leur
extrémité fibre est de plus de six décimètres.
Cette espèce a été trouvée dans les plâtrières d’Aix en Provence.
Elle, diffère beaucoup du Chamærop humïlis, auqfrelonl’a sout
vent comparée par la grosseur du pétiole , l’absence des épines, le
nombre et la longueur des divisions delà feuille, elle ne paroît même
pas pouvoir se rapporter à aucune des espèces de Palmiers bien
connues.
C A Ê P O L IT H E S .
CARPOLITHES THALICTROIDES.
Var~A. PARISIENSIS. ( Tome II , deuxième partie , Pl. X I , fig. 4 - 5
Carpelle presque cylindrique, légèrement recourbé en S ; strié
longitudinalement, à base renflée et arrondie, à sommet pointu.
( i) Nous avons figuré cette espèce
fig, i.
dans les Mémoires du Museum, tome VIII, pl. XI\ .