Les trous artériels antérieurs sont aussi placés à peu près comme
dans le Cheval; mais les postérieurs sont tout-à-fait dans le bord
postérieur de l’apophyse transverse ; le Lama seul les a très-près de
ce bord.
Largeur transverse, a b. ................... 0,12
Plus grande longueur du bord externe , c J. . . . • • ...................• • • °»11
Distance des bords externes des facettes articulaires , f g......................• o,o65
3°. VAxis.
L ’axis dont nous n’avons qu’un fragment , Jig. 4 et 5 , a sa partie
antérieure modifiée, conformément à la postérieure de 1 atlas, cest-
à-dire que les facettes articulaires b , b , y sont très-obliques, leur
bord externe descendant beaucoup en arrière ; dou il résulte que
l’épine ou la partie qui pénètre dans l’atlas est plus saillantè, plus
détachée et plus pointue que dans les Ruminans. Celle du Cheval
lui ressemble davantage ; mais c’est surtout celle du Cochon qui
s’en rapproche par l’obliquité de ses facettes ; seulement il les a un
peu convexes , et dans 1’Anoplotherium elles sont concaves. Une
différence correspondante, c’est-à-dire inverse, a lieu à l’égard des
facettes postérieures de l’atlas.
Un dernier caractère qui fait différer beaucoup cet axis de celui
des Ruminans, c’est que ces deux facettes articulaires anterieures ne
se réunissent pas sous l’épine en une espèce de collet ; le Cochon se
rapproche un peu plus des Ruminans à cet égard.
R n’est pas aisé de juger de la longueur absolue de cet axis ; on voit
cependant déjà qu’il étoit plus long à proportion que celui du Cochon;
mais la naissance des arêtes c, c, qui dévoient se terminer aux
apophyses transverses, annonce, par son obliquité, quil nappro-
choit pas de l’extrême longueur de celui du Chameau; aussi 1 Anoplotherium
étant beaucoup plus bas sur jambes, n’avoit pas besoin
d’un cou aussi long.
Plus grande distance des bords externes des facettes articulaires, d e. . ■ . 0,068
4». Vert'ebres cervicales.
Une vertèbre cervicale, qui me paroît avoir été la quatrième,
est représentée, jig . 8. Elle n’a conserve que la face anterieure de
son Corps, a : le reste est emporté ; mais la partie annulaire est incrustée
dans la pierre. La convexité de cette face, la position en rectangle
des apophyses articulaires, dont les anterieures, b, b, regardent
en haut, et les postérieures, c , c , en bas par leurs facettes, la
proportion de la longueur du rectangle à sa largeur, rendent cette
vertèbre assez semblable à sa correspondante dans les Ruminans a
cou médiocre, comme les Antilopes et les Cerfs.
Plus grande longueur prise par les extrémités des apophyses articulaires tb c. 0,095
Plus grande largeur aux apophyses articulaires antérieures...................... 0,08
Id. aux postérieures...................................... ...............................................- • ■ * O)1
La figure 9 représente, à ce que je crois, la cinquième ou la
sixième cervicale par sa face postérieure ou concave. Les faces des
apophyses articulaires s’y relèvent un peu ; on y voit encore le canal
artériel qui manqueroit à la septième, etc.'; mais les apophyses
transverses en sont emportées, ce qui empêche d’en déterminer plus
précisément la place et le caractère.
Largeur transverse du corps.......................... ............................ ... ° î ° 4-*
Hauteur., id............................................................................................ • - • • • 0,0.37
Plus grande distance des bords externes des apophyses articulaires postér. . 0,087
5°. Vertèbres dorsales.
Le squelette trouvé à Antony, pl. X X X V I , nous fait voir huit ou
neuf vertèbres dorsales en place, couchées les unes sur les autres,
et montrant leur face supérieure. 11 nous apprend que leurs apophyses
épineuses étoient fort longues, mais que leurs corps etoient
courts ainsi que leurs apophyses transverses. Ce sont là des choses