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du bord interne, et plus oblongue que celle du Tapir;une inférieure
d, concave dans son milieu, et touchant par son bord inférieur la
facette cüboïdienne e.
Dans le Rhinocéros, la facette d s’uniroit à la facette c. Dans le
Cheval, il y auroit au bord externe ƒ une quatrième facette. Dans le
Cochon et les ruminans, il y auroit à ce bord la facette pour 1 os
tibial surnuméraire. Ainsi nul doute sur la véritable affinité de ce
calcanéum. 11 est de près d’un tiers plus petit que celui du jeune Tapir
d’Amérique. g
Sa facette cüboïdienne e , fig. 6 , est oblongue et plus large a proportion
que dans le Tapir. (
J’ai eu, pl- X L I I I , fig. 3 , un calcanéum, absolument de mèmè
espèce, mais mieux conservé; il n’est que d’un cinquième plus petit
que celui de notre jeune Tapir, auquel il ressemble d’ailleurs singulièrement
par les proportions et les courbures.
L’astragale R,ƒ g. i , 2, 3, de notre pl.XVI, outre ses facettes calca-
niennes, en a une scaphoïdienne g, f ig ■ 3, grande, rhomboïdale, peu
convexe d’avant en arrière, peu concave de droite à gauche, et une
cüboïdienne h, étroite, un peu convexe en avant, avec un petit creux
en arrière i. Ces choses sont tout-à-fait pareilles dans le Tapir et le R.hi-
nocéros.La facette cüboïdienne du Cheval est beaucoup plus petite ;
celle du Cochon et des ruminans est beaucoup plus grande , et vraiment
en portion de poulie. Cet os était aussi un peu mutilé d’un côté
dans ce morceau, mais je l’ai eu ensuite bien entier, pl- X L ,fig. 4 >
à 8, et tous les" rapports que j’y avois aperçus ont été confirmés.
Son col est plus oblique sur sa partie tibiale ; il a au bas de sa face
interne, un tubercule plus saillant; il est plus étroit à proportion
que celui du Tapir ; sa facette calcanienne supérieure est plus concave ;
celle du bord interne plus longue et plus étroite, etc.
Sa longueur est à celle de l’astragale du Tapir, comme 6 à 7, sa
largeur comme 5 à 7.
Le cuboïde C ,fig . 1 et 8, appuie sur l’astragale par une facette ,
sur le calcanéum par une autre ; il en a à sa face interne deux pour e
frottement latéral contre le scaphoïde, et un peu plus bas, deux pour
celui qu’il exerce aussi latéralement, sur le grand cunéiforme. Enfin
une facette métatarsienne.
Le scaphoïde D , fig. 1, 2 et 7 , s’applique exactement à la
facette de l’astragale qui le concerne. Il a à sa face opposée trois
facettes, une grande en croissant, a , fig. 7; une moyenne A , et une
petite c -, l’une et l’autre ovale.
La grande et la moyenne portent chacune un cunéiforme , E et F ,
fig. 1 et 2 , et ceux-ci portent des os métatarsiens.
La petite porte un os surnuméraire G, fig. 2, plus long que les cunéiformes
, mais qui n’a point de facette a son extrémité, et qui par
conséquent ne portoit aucun os du métatarse : il representoit le pouce.
Le Tapir a des facettes en même nombre et pour porter des os de
même nature , mais celle qui porte le grand cunéiforme n est pas
échancrée en croissant.
Le cuboïde devoit aussi porter un os du métatarse ; il a une facette
pour cela, d ,fig , 1 et 8 , et le grand os du métatarse en a une e ,
fig. 1 , pour frotter contre celui que ce cuboïde portoit. Mais cet os ne
s’est pas trouvé dans la pierre d’où j’ai tiré ce pied.
Je ne doute cependant nullement qu’il n’ait existé, parce que dans
la série des pieds des animaux connus, on ne voit jamais le cuboïde
perdre tous ses métatarsiens, tant que le scaphoïde en garde deux,
et à plus forte raison lorsqu’il en porte deux entiers et un imparfait
comme cela a lieu ici.
R suffit de: voir, ƒ g. 8 , les trois facettes que le tarse présente au
métatarse, pour juger que les deux os latéraux dévoient être beaucoup
plus petits que l’intermédiaire, et conclure qu il devoit y avoir
la même différence dans les doigts.
L ’os moyen du métatarse étoit dans ce morceau de toute sa longueur,
mais un peu usé dans le bas ; c’est pourquoi je ne l’ai pas
dessiné en entier, mais je l ’ai eu parfaitement entier dans deux autres
pièces, et on le voit ainsi, pl. X V I , fig- 4 et 5-
Sa tête supérieure, f i g. 4 , répond par sa figure au cunéiforme auquel
elle s’attache; l’inférieure est en poulie, lisse en avant, divisée
en dessous en deux gorges par une arête saillante. Le corps, un peu