Sanois, etc., ûg. 7. D. Mais il faut une forte loupe pour l’observer;
ses deux petites crêtes forment dans l’intervalle de chaque tour
de spire une ligne saillante creusée dans son milieu d’un sillon peu
profond.
PIN US.
PIN US DEFRAN CII. (Tome II , deuxième partie, pl, X I , fig. r .) (i)
Cône très-allongé, très-étroit, presque cylindrique; recourbé à
sa partie moyenne ; écailles étroites, terminées par des disques larges
environ de 12 millimètres, et dont 5 à 6 font le tour du cône.
Chacun de ces disques est terminé supérieurement par un bord
libre en forme de demi-cercle, et est limité inférieurement par les
extrémités libres des deux écailles placées au-dessous. Ils sont fortement
recourbés en dehors à leur extrémité, et dévoient donner au
cône un aspect hérissé.
Ce fossile a été trouvé par M. Defrance à Arcueil, dans le calcaire
grossier. ( Voy. tome I I , deuxième partie, page 271.)
La forme très-allongée de son cône et surtout celle de ses
écailles, nous paroît distinguer ce fruit de toutes les espèces de Pins
connus. Il ne peut du moins se rapporter à aucune des espèces
dont nous avons vu des fruits en bon état ou de bonnes figures.
Elle est également bien distincte par la forme de ses écailles d’une
espèce fossile que nous avons trouvée en Italie, et que nous avons
désignée sous le nom de Pinus Cortesii.
(r) Le seul échantillon que nous avons vu de ce fossile ne présentoit que la cavité qu’il a voit
dû occuper dans la pierre -, mais le dessin et la description sont faits d’après un moule pris
sur cette cavité , et qui représente le cône tel qu’il devoit être.
VÉGÉTAUX. 369
NYMPHÆA.
N YM PH Æ A A R E T rU SÆ . \ T ow l\ , deuxième partie , pl. X I , fig. 10.)
Tige offrant des impressions arrondies produites par la base des
pétioles , disposées assez régulièrement en quinconce, et creusées de
six dépressions vers leur centre. Au-dessous de chacune des bases des
pétioles on voit 5 à 7 impressions arrondies de grandeurs variables ,
produites par l’insertion des radicules.
Trouvé dans la meulière à Longjumeau. {V .tome I I , deuxième
partie , page 297.)
Ce fossile a une telle analogie avec la tige rampante et submergée
du Nymphoea alba, figuré pl. X , fig. 1 1 , que nous avons cru pouvoir
le rapporter au même genre en le distinguant seulement comme
espèce ; il ne diffère en effet du Nymphoea alba que par sa taille plus
considérable, et peut-être par des caractères tirés des organes que
nous ne connoissons pas ; les légères différences qu on peut apercevoir
dans la forme de la tige doivent être attribuées a la compression
considérable qu’elle paroît avoir éprouvée.
Si la graine que nous avons décrite sous le nom de Carpolithes ovu-
lum appartenoit à la même plante, elle differeroit encore du Nymphoea
alba par la grosseur beaucoup plus considérable de ses graines et
par leur forme plus arrondie, caractère qui les rapproche davantage
des graines du Nymphoea lutea, dont la tige est tres-differente de celle
de l’espèce fossile.