pas à beaucoup près autant des côtés; elle est moins sensiblement echan-
crëe. Le corps de l’os est plus déprimé dans le haut, et les deux facettes
radiales résultant de la bifurcation de la facette sygmoïde sont dans
le même plan, et presque égales, ce qui correspond à la forme presque
rectangulaire de la tête supérieure du radius qui pose sur ces facettes.
Longueur totale. . . . . . . . * • • • ■ ......................................................... 0,1,9
Longueur de l’olécrane .............................................................................. ... • • • ' 0,016
Hauteur. ............................. ............................................... ... 0,02
Corde de l’arc de la facette sygmoïde en arrière du radius.. . . . . . . . . . 0,016
Largèur à l’endr'oft des facettes radiales. .................................. .......................°>02
Largeur en arrière dé l’échancrure latérale.. . . . . ............... ... • • • ■ • ° ,o i
J’en ai eu aussi d’un peu plus petits et d’un peu plus grands.
Celui d’un jeune individu encore épiphysé, représenté avec une
partie du carpe, un os du métacarpe et deux phalanges, pl. LXI,
Jig. 14 , n’a que 0,16 de longueur.
Un autre, mutilé par le bas, pl. X IJ J , fig. 4, devoit être de même
longueur que le précédent.
4". Cubitus d’Anoplotherium leporinum.
Nous n’en avons que la portion mutilée, pl. X X I I I , fig- to, qui
11’en donne malheureusement ni les dimensions, ni les caractères.
. A r t i c l e VI.
Des Humérus.
Lès têtes inférieures des humérus nous auroient été données et
déterminées par les têtes supérieures des radius, quand même nous
ne les aurions jamais trouvées en connexion ; mais nous les avons
eues plusieurs fois ainsi rapprochées, en sorte que le fait a confirmé
la théorie. Il est donc certain que les humérus de Palæotherium se
RÉTABLISSEMENT DES GRANDS OS DES EXTRÉMITÉS. 193
reconnoissent à une poulie inférieure plus simple, qui n’a que deux
parties saillantes pour les deux parties rentrantes du radius, tandis
que les Anoplotheriums ont à cette poulie trois parties saillantes, et
s’engrènent ainsi par une proéminence de plus avec la tête du
radius.
Sur ce point, comme sur tout le reste, les Palæotheriums se rapprochent
davantage des Tapirs et des Rhinocéros, et les Anoplotheriums
des Ruminans, mais surtout du Cochon et de l’Hippopotame,
§ I. Les Humérus de Palæotherium.
i°. Humérus de Palæotherium medium.
Je crois pouvoir rapporter à cette espèce l’humérus représenté à
demi-grandeur, pl. X L IX ,ftg . 5 , parce qu’avec une longueur assez
proportionnée à celle des autres os, il est un peu plus grêle que le
suivant dont l’espèce est certaine.
Sa tête inférieure est seule entière ; elle ressemble au Tapir pour
la forme générale, excepté qu’elle n’est pas si large. La poulie est divisée
par une gorge arrondie en deux parties saillantes, dont l’interne
est en forme de portion de cône, et l’externe bombée de toute part.
Par ce dernier caractère elle s’éloigne du Tapir où le bord externe
de cette partie redevient concave , mais elle ressemble entièrement
au Rhinocéros. Les tubérosités latérales de cet os sont moins saillantes
qu’au Rhinocéros, et même qu’au Tapir; ses parties supérieures
sont écrasées et mutilées, et toutefois on y peut apercevoir que la
grande tubérosité devoit se bifurquer à peu près comme au Tapir,
au Cochon, au Rhinocéros, etc., et que la tête articulaire s’y portoit
moins en arrière que dans ces animaux.
Longueur du condyle externe à la ,tête articulaire supérieure. .
■1 ■■ ........ au sommet de la grosse tubérosité.
Largeur de la tête inférieure, entre les deux condyles...............
Largeur transverse de la poulie articulaire.................* ..................
T III.
0,19
0,2
. 0,045
. o,o35
2 5,