en une longue pointe et dans les Trionyx il prend la figure d’un
chevron.
a\ Une partie renflée du rebord postérieur, derrière l’échancrure
pour le passage de la cuisse. Quelques Tortues terrestres ont un
renflement à peu près pareil ; il est très-sensible dans la grecque.
3°. Une partie plane du même rebord, plus en arrière, fig. 18.
4°. Plusieurs portions de côtes.
5°. Un fémur, fig. 20, qui ayant été comparé à ceux des Tortues
de terre, des Trionyx et des Émides, ne s’est trouvé ressembler
complètement qu’à ces dernières.
6“. Un autre fémur, mutilé vers le bas, pl. IÆK.V1I , fig. 6. Sa
tête articulaire et sa tubérosité externe ont été usés, mais ce qui en
subsiste présente les caractères des Tortues d’eau douce, et sa grandeur
annonce qu’il devait appartenir à une carapace de 0,23 de longueur.
7°. Une portion de bassin, contenant la fosse cotyloïde et des parties
des trois os qui concourent à la former, pl. LXXF 1I , fig. 2.
Tout ce qui reste de ce morceau correspond parfaitement aux
Trionyx, et sa grandeur est exactement celle de notre squelette de
Trionyx du Nil, dont la carapace est longue de 0,240; et qui a du
bout du museau à l’extrémité de la queue, o,55o.
Enfin 8'., une tête avec trois vertèbres cervicales; bien qu’un
peu brisée et- dérangée dans ses parties, elle est encore parfaitement
reconnoissable. Il su fi i roi t, pour se convaincre de sa nature, de
comparer ma figure avec les planches V I I I , ûg. 18. A. et IR, fig. 25,
3o et 3t du magnifique ouvrage que M. Boianus vient de publier
suï l’anatomie de la Tortue d’eau douce.
La tête est vue en dessous.
a, est l’os basilaire.
b , le corps du sphénoïde.
c , c , c , des fragmens de ceux que j’appelle plerygoïdiens internes.
d, le palatin droit.
e, e, les os de la caisse, ou tympanaux, portant la facette articulaire
pour la mâchoire inférieure.
OS DE REPTILES.
ƒ ? f ' ,/■ des fragmens des parties latérales de la mâchoire inférieure.
g , partie moyenne de la mâchoire inlerieuie.
h , le vomer.
i, portion de l’os que je nomme frontal antérieur.
k, k, k, fragmens des autres parties du frontal ou du maxillaire
supérieur,
l, le rocher du côté gauche.
m , m, extrémités des grandes cornes de l’os hyoïde.
n, o, p , les trois premières vertèbres du cou.
Toutes ces pièces dans ce qui leur reste de caractéristique ont
exactement les formes des Tortues d’eàu douce ou Émides.
Ils doivent provenir d’un individu dont la carapace pouvoit être
longue de o,3.
Dans aucun de ces morceaux, je n’ai jamais rien trouvé qui annonçât
une Tortue marine. Ce que M. Faujas (1) a regardé comme
la carapace entière d’une petite Tortue de mer, ne consiste, autant
qu’on peut en juger par la figure, que dans l’assemblage de deux os
du pourtour d’une de ces grandes Tortues d’eau douce.
A r t i c l e II.
Des os de Crocodiles.
P o u r les caractères distinctifs des os de Crocodiles, je suis obligé
de faire comme pour ceux de Tortues et de renvoyer au chapitre
étendu que je donnerai dans la suite sur ce genre et où je ferai con-
noître en détail toutes les parties de son squelette.
Ici je me borne à décrire les fragmens quej’en ai recueillis dans
nos carrières à plâtre.
Je n’en ai eu long-temps qu’un seul, mais ce seul os démontroit
déjà, qu’il venoit d’un Saurien du genre des Crocodiles, et dune
espèce inconnue.
( i) Annales du Muséum, tome I I , p. 109.