Fig. 9, le semi-lunaire ; i à s a face supérieure, 2 à l’inférieure ,
3 à l’interne, mais renverse par 1 inadvertance du graveur ; 4 a
l’externe.
Fig. lo est le cunéiforme ; i par sa face interne, 2 par l’inférieure
, 3 par la supérieure.
Fig. 11 est le scaphoïde ; i par sa face supérieure, i par l’inférieure.
Fig. 12 est le pisiforme vu par sa face articulaire.
Si l’on compare ce carpe avec ceux des autres animaux, l’on
trouve, comme on devoit s’y attendre , que c’est à celui du Cochon
qu’il ressemble le plus; dans les ruminans , le trapèze seroit soudé
avec le grand os ; et dans le Cheval, où le nombre seroit le même,
les os seroient tous plus écrasés; dans le Pécari surtout où les métacarpiens
latéraux sont plus minces à proportion que dans lé Cochon,
la ressemblance est frappante.
La différence principale avec le Cochon, consiste en ce que l’un-
ciforme de celui-ci se prolonge en dehors et en arrière pour porter
le métacarpien du petit doigt ; tandis qu’ici il se- dirige d’abord en
arrière , n’ayant qu’un très-petit vestige à porter.
Quand au métacarpe, il est évidemment distinct de tous ceux que
l’on connoît.
Les deux grands os du médius et de l’annulaire ressemblent bien
à ce qu’on voit dans le Cochon, excepté qu’ils sont beaucoup plus
allongés ; mais le petit doigt et l’index sont développés dans le Cochon
et réduits ici à de simples vestiges comme le pouce. Les Chameaux
et Lamas qui ont le trapézoïde séparé , comme les Chevaux
et les Cochons, ont les deux os du métacarpe soudés comme les
ruminans , et manquent de tout vestige de doigts latéraux.
Ce carpe dans sa connexion naturelle a 0,02 de largeur , sans y
comprendre le pisiforme , sur 0,019 de hauteur au côté externe.
Le reste du pied manquoit, mais je l’ai retrouvé ailleurs avec des
os de carpe qui ne laissoient point de doute sur son espèce.
Le morceau est représenté, pl. L X I , fig- n -
Le métacarpe y est long de 0,12 , etehacun de ses os large en bas
de 0,012. La première phalange est longue de o,o33 ; la seconde
RESTITUTION DES PIEDS DE DEVANT. >39
de 0,012, et la troisième, qui est parfaitement celle d’un pied fourchu,
de 0,016.
Deux autres métacarpes n’étoient longs que de _o,ti5-
Un autre pied d’un individu un peu plus petit avoit, pour le métacarpe
, o,xo5; pour la première phalange, o,o3 , et pour la seconde
, 0,01.
II y avoit des os sésamoïdes au bas du métacarpe, comme dans
le pied de l’article III.
En un mot, c’est ici le même genre , sous tous les rapports de
composition, mais avec des formes aussi grêles aussi allongées que
celles du premier sont épaisses et trapues.
2°, D’un petit pied de devant , qui avoit quelque analogie avec
les précédens , mais oul deux des doigts latéraux paraissent
avoir été plus complets (1).
Je l’ai eu deux fois, toujours avec une portion d avant-bras, mais
toujours très-nlutilé.
Dans un morceau, pl. X X II I , fig- 10, il ne restoit des doigts que
l’empreinte qui indiquoit qu’il y en avoit eu au moins trois. Dans
l’autre, ib.fig. 9, onvoyoil de plus quelques portions.de métacarpe,
quelques phalanges , et surtout deux os entiers du carpe,:.et une
portion considérable d’un troisième.
Le plus grand des deux ( a , fig. 9 , et fig. en dessus ;
fig. 13, par devant;fig. i4> en dessous} fig . i 5 , du côté interne;
f ig ''i^ j de l extenne ) , ayant été arrache du plâtre et examine, se
trouva un unciforme gauche, extrêmement semblable a celui de
l’article I I I , excepté que la facette latérale inferieure b , qui dans le
grand est presque verticale et ne peut porter quun rudiment, se
trouve ici plus grande, plus rapprochée de la position horizontale, et
très-propre à porter un métacarpien de petit doigt ; la grande facette
a , portoit, sans aucun doute, celui de l’annulaire.
(1) Il est sensible que c’est celui de l’Anoplotherium leporinum ou Dichobutiç.