tive par l’action Simple de Ces ligamèus, à moins d’an éffoït de la
paît de l’oiseau pouf les déplacer.
Là tête dû péroné produit cet effet par sà Égare et sa manière de
s#engrener dans une fossé particulière du fémur.-
Cette tête S'élargit beaucoup d’avant en arrière, et sou bord supérieur
est une ligne à peu près droite, qui monte obliquement eu
a rriè re , ce qui rend son extrémité postérieure plus élevée que
1* autre •
Le fémur appuie sur cette ligne droite par une ligné saillante sculptée
sur son condyle externe, dont le milieu fait une convexité presque
demi-circulaire, et dont les deux bouts au contraire sont un peu concaves;
et les deux os sont attachés en cet endroit par un ligament
élastique qui va de l’un à l’autre, en croisant presque perpendiculairement
la ligne par laquelle ils se touchent. _ _
Il est donc sensible que ce ligament sera plus tiraillé tant que le
fémur touchera le péroné par la convexité de la ligne saillante que
nous venons de décrire, c’est-à-dire tant que la jambe ne sera m
complètement étendue ni complètement fléchie ; mais dans ces deux
états extrêmes, le péroné rentrera dans l’une des concavités placées
aux deux bouts, et il y sera retenu par la contraction élastique
du ligament. < * 1 ^ 4
Le fémur des oiseaux së distingue donc de Celui des Quadrupèdes
en ce que son condyle externe, au lieu d‘offrir eu arrière une Convexité
simple, pour la fossette externe dé la tête du tibia, y présenté
deux lignes saillantes : lu n e plus forte, qui ëst lë Vrai condyle et qui
répond à la facette supérieure externe du tibia et a la facette interne
du péroné; et une autre qui est plus extérieure, qui descend moins
et qui repose Sur le bord supérieur du péroné.
Le condyle externe des Oiseaux est donc fourchu ou Creusé d un
canal plus OU moins profond en arrière.
Les seuls Quadrupèdes où l’on ait pu soupçonner quelque chose
d’analogue étoient ceux qui, comme les oiseaux, se tiennent et sautent
sur leurs pieds de derrière avec le corps oblique, je veux dire
les Kanguroos et les Gerboises.
On trouve en effet dans les divers Kanguroos un léger enfoncement
en arrière du condyle, auquel répond le péroné , mais seulement
par un tubercule.
Les Gerboises n’ont pas cette conformation ; dans celle du Cap
(c’est-à-dire dans Y Hélamys) , il y a cependant un osselet particulier
qui établit une liaison .entre le péroné e,t le fémur, mais non pas
de la même manière.
Il y a d’ailleurs beaucoup de traits qui empêcheroient de confondre
un fémur d’oiseau avec celui d’un Kanguroo, comme de tout
autre Quadrupède ; telle est surtout la largeur du .grand trochanter
d’avant en arrière, etc.
Au moyen de ces caractères, nous n’avons point hésité à recon-
noitre pour des os d’oiseaux les deux fémurs représentes pi. A XXI//,
fis. i 3 et 14 : leur cavité s’étant remplie de matière gypseuse, ils
n’ont point été écrasés par le poids des couches qui Sé sont déposées
sur-eux, et leur forme s’est conservée dans son intégrité.
On peut voir en x , dans les deux figures, lecbancrpre peio-
nienne du condyle externe. Tout le reste des os n est .pas moins fidèle
aux règles observées dans toute la classe.
Le tibia des oiseaux est doublement caractérisé, et par une tête
supérieure correspondante à la forme du fémur que nous venons de
signaler, et par une tête inférieure en forme de poulie convexe, à
gorge concave, sur laquelle s articule 1 os du tarse.
Nous avons eu plusieurs de ces os. On en voit un, pl. L X X V ,
fig. 1 , dont la tête supérieure est assez bien conservée.
Les humérus des oiseaux ne sont pas moins .recpnnoissables que
leurs fémurs et que leurs tibia.
Leurs caractères se prennent de leurs deux extrémités-
Dans le haut, leur tête est toujours ohlongue de droite à gauche,
pour jouer en charnière dans l’articulation a laquelle concourent
l’omoplate et la clavicule.
Deux crêtes latérales élargissent extraordinairement cette partie
de l’os. La supérieure, ou plutôt l’externe, qui est anguleuse, et dout
le bord est tranchant et un peu recourbé en avant, sert à donner des