Mélastomes sont presque simples et beaucoup plus marquées. Mais
quelle que soit la plante à laquelle on rapporte cette espèce, toujours
est-il certain qu’il n’existe plus maintenant aucune plante analogue à
ce.fossile en Europe.
**Nervures pinnéés.
* Feuilles à bord entier.
PHYLLITES ABIETINA. ( Tome II , deuxième partie , pi. X I , fig. i 3.)
Feuilles linéaires, obtuses, longues de 12 à 15 millimètres , traversées
par une nervure moyenne très-marquée.
Dans l’argile plastique de l’Habitchwald près Cassel. (V . tomé II,
deuxième partie , page 356.)
Ces feuilles sont encore insérées sur les rameaux sur lesquels la
nervure moyenne qui les traverse se continue en formant une côte
saillante, comme on le remarque sur les jeunes branches des Sapins
avec lesquels ce fossile a une grande analogie.
PHYLLITES LINEARIS. (Tome II , deuxième partie, .pi. X, fig. 7O
Feuille linéaire, très-longue, pointue, rétrécie à la base eh un
court pétiole ;-. nervure moyenne, étroite, peu marquée ; nervures
secondaires, simples, obliques, rapprochées , saillantes.
Dans le calcaire grossier à Mont-Rouge. ( V . tome I I , deuxieme
partie, page 271.)
PHYLLITES NERIOIDES. ( Tome H , deuxiimie partie , pl. V I I I , fig. i , B-C. )'
Feuille oblongue-lancéolée ou lancéolée soutenue par un pétiole
court ; nervure moyenne étroite ; nervures secondaires, simples,
obliques, rapprochées, très-saillantes.
Dans le calcaire grossier de la plaine de Mont-Rouge. ( V . tom. I I ,
deuxième partie , page 27 1. )
Elle varie à feuilles plus ou moins allongées à extrémité obtuse ou
aiguë.
Cette feuille a quelque analogie, par la disposition de ses nervures,
avec les feuilles du laurier rose, Nerium oleander. L. Ce dernier en
diffère pourtant par ses feuilles plus larges et plus pointues.
Sa forme la rapproche de plusieurs espèces de Saules, mais elle en
diffère par ses nervures presque transversales.
PHYLLITES MUCRONATA. (Tome I I , deuxième partie, pi. V I I I , fig. I. A.)
Feuille oblongue, obtuse, pétiolée. Nervure moyenne, large et
plate, formant à l’extrémité de la feuille une petite pointe saillante.
Nervures secondaires, simples, presque transversales.
Dans le calcaire grossier de la plaine de Mont-Rouge. ( V . tome I I ,
deuxième partie, page 271. )
PHYLLITES REMIFORMIS, ( Tome 11 , deuxième partie , pl. X , fig. 4-)
Feuille oblongue, obtuse, un peu spatulée, presque sessile, à base
tronquée terminée par deux pointes aiguës; nervure moyenne étroite,
dilatée à la base; les nervures secondaires ne sont pas distinctes.
Dans le calcaire grossier de Mont-Rouge. [(F. tome I I , deuxième
partie, page 271.)
PHYLLITES RETUSA. ( Tome I I , deuxième partie , pl* X , fig. 5. )
Feuille obovale, obtuse; nervure moyenne saillante. Nervures
secondaires invisibles.
Dans le calcaire grossier de Mont-Rouge. ( V. tome I I , deuxième
partie , page 271, )
La forme de cette feuille a quelque analogie avec celle du Salix
retusa, mais cette plante diffère de l’espèce fossile par de petites
dents vers la base des feuilles.