J’ai un troisième morceau contenant l’empreinte du fémur , du
tibia et du métatarse. Il donne les dimensions suivantes :
Fémur, à compter du grand trochanter.. ................. ..................................... 0,09
Tibia.................................................... . 0,092“
Métatarse........................... . . . . . . . . . . . _. • • • • • • • • • • 0,062
Dans un quatrième j’ai trouvé les trois phalanges :
Longueur de la première.................... ■ .......................................... ... 0,02
■■ ■ ■ de . la deuxième.; ................................................................................... 0,013
>----------- de la troisième...................................... ... .................................... 0,01
Celle-ci est comprimée et pointue, comme un onguéal de ruminant
, mais moins grande à proportion que dans le pied précédent.
0,062
Enfin j’ai encore eu un métatarsien isolé :
Longueur , à peu près comme dans les précédens , de.
T R O IS IÈM E S E C T IO N .
R e s t i t u t i o n d e s p i e d s d e d e v a n t . ,
A r t i c l e p r e m i e r .
Indication de deux sortes de pieds de devant , d’apres le
nombre et la disposition des doigts.
On devoit s’attendre qu’il y auroit pour les pieds de devant des
combinaisons d’os et de doigts correspondantes à celles des pieds de
derrière, et qui conserveraient quelque analogie avec eux.
En effet, dès mes premières recherches, je vis qu’il se trouvoit dans
nos carrières des pieds de devant à trois doigts et d’autres qui, si le
nombre de leurs doigts m’étoit encore caché, annonçoient du moins
une telle ressemblance avec le Cochon qu’il étoit presque nécessaire
que ce nombre fût pair •, petit à petit je découvris qu’en effet ces
derniers avoient ou deux ou quatre doigts comme ceux de derrière
qui leur répondoient pour la grandeur ; en sorte que je trouvai absolument
encore la même division et subdivision que pour les têtes. Il
y a mieux, chaque pied de devant se trouva répondre dans son genre,
à quelqu’un des pieds de derrière décrits ou indiqués dans la section
précédente, par sa grandeur, par la forme de ses parties ou par quelque
autre analogie ; en sorte qu’il sembla que toutes cès pièces
vinssent d’elles-mêmes se réunir pour reproduire les espèces auxquelles
elles avoient autrefois appartenu.
C’est ce qu’on va voir dans les articles suivans, que j’ai disposés dans
lë même ordre que ceux des deux sections précédentes, afin de donner
à mon lecteur plus de facilité à saisir mes résultats, que je n’en
ai eu à les obtenir.