
 
		312  fossiles  de  pa r is . 
 -  •  de  l’onguéal du pouce.  ......................... ......................... .....................  0,007 
 ............—  de  la première phalange du doigt interne.................. ...   0,016 
 ,   de  la deuxième.  .  .  .  ..  .  ...................................... ...   o ,o i3 
 ------------   de  l’onguéal.  .  .  . '.  ............................................................’ •■ •••  °>009 
 ’  -  _—   de  la première phalange  du  médius.....................................  0,02 
 ------------   de la  deuxième phalange  de  l’externe.  .  .........................................  0,01 
 —   d,e la  troisième..........................................0,006 
 ----------- •  de  la quatrième.  ......................................................   :  .....................   0,008 
 ___:------   de  l’onguéal.  .  .........................    ,0,007; 
 Je  rapporte  à  la  même  espèce  ,  les  os  détachés  ,  représentés  
 ni. L X X IV , fig.  7  ;  le  premier a ,  est  un tibia mutilé  par  le bas  :  
 les  trois  suivants ,b  , c , d ,   sont les  trois  phalanges  qui composent  
 le doigt  interne  de devant ;  les  trois autres,  e ,  ƒ ,   g ,  les trois dernières  
 du médius, dont l’onguéal est incomplet dans le haut. Chacun  
 de  ces os correspond pour  la grandeur à ceux du morceau précédent. 
 Quant  aux  quatre  phalanges  de  la  figure  2  ,  même  pl.  ,  elles  
 forment incontestablement  un médius d’Oiseau de  proie,  et  ressemblent  
 même beaucoup  à leurs  analogues dans  le Buzard  :  c’est  une  
 septième  espèce. 
 La phalange  de  la pl. LXXIII,  ûg.  3 ,  doit  appartenir à une  huitième  
 espèce plus  grande  encore  que  toutes  les  autres ;  en revanche  
 le pied de la pl. LX X Y ,  fig.  2 ,  est beaucoup  plus  petit  que  tous  les  
 autres  ,  et  doit venir  d’une neuvième espèce. 
 Ce  ne sont pas là, à beaucoup près, les seuls pieds d’oiseaux de nos  
 gypses  que  j’aie  recueillis.  Depuis  ma première  édition ,  il  m’en  a  
 encore  été apporté plus de vingt,  et  divers  autres naturalistes  en  ont  
 aussi obtenu ;  en  sorte  qu’il  y  en  a  maintenant  dans  beaucoup  de  
 cabinets  de  France  et  de  l’étranger. 
 Mais  tous  ceux  que j’ai  vus peuvent  se  rapporter  plus  ou  moins  
 sensiblement  à  l’une  des  grandeurs  et  des  formes  que  je  viens  de  
 faire connoître,  ainsi  il m’a  paru  inutile  d’en  multiplier  les  figures. 
 Nous en avons représenté seulement un  nouveau ,fig. pl- LX X V ,  
 à cause de sa belle conservation. Ilparoît  être de la même espèce  que  
 celui  de  la figure  11  ,  pl.  LXXII. 
 On  sent qu’aprèsun si grand  nombre de morceaux  qui  attestoient  
 par  leur  ensemble  l’existence  des  ornitholithes  dans  les  couches  
 pierreuses  régulières,  il n’étoit plus possible qu’il me restât  de doute  
 à  cet  égard,  et  que  tous  les  argumens  négatifs  de  Fortis  et  de  
 quelques  autres  naturalistes  tombèrent  d’eux-mêmes  devant  les  
 faits. 
 Je me mis alors à rechercher  et à  examiner les petits os isolés, jugeant  
 bien  qu’il  y en  auroit  aussi  quelques-uns qui  ne pourroient se  
 rapporter qu’à des  oiseaux. 
 Tel  fut  d’abord  pour moi  le  fragment  de la  fig.  7,  pl.  L X X I I y  
 c’est une  portion  de  tarse divisée par le bas en trois  apophyses,  terminées  
 chacune par une demi-poulie pour 1 articulation des premières  
 phalanges  des trois doigts  de  devant. 
 Il  n’y  a parmi  les Quadrupèdes  que le Jerboa  et  l’Alactaga  {mus  
 sagitta  et jaculus.  Lin. )  qui  offrent  quelque  chose de  semblable,  
 mais  comme  il  n’y  a  dans  toutes  nos  platrieres  aucun  autre  indice  
 d’animaux  de  cette  famille,  nous  ne  pouvons  leur  attribuer  ce  
 fragment. 
 Les  fémurs  des  oiseaux  ont  aussi  un  caractère  distinctif  qui  a  
 sa source dans la nature particulière de leur  genou. 
 M.  Duméril a fait connoître  (1)  que  cette articulation  est munie  
 chez  les  oiseaux  d’une espèce  de  ressort  analogue a  celui de  la charnière  
 d’un  couteau.  On  sait  en  effet  que  la  lame  d un  couteau  n a  
 que  deux points  ou  elle  puisse  rester en  repos,  celui d ouverture et  
 celui  de fermeture  complètes,  parce qu’il  n’y  a que  ces deux  points  
 oh  le ressort  ne soit  pas écarté  de  sa  position  naturelle. 
 Les  oiseaux  ne portant  que  sur  deux  pieds  et  ayant  besoin  d y  
 trouver  une  assiette  solide,  ont  reçu une  articulation  de  ce  genre  
 qui  a aussi deux points  fixes,  celui  de  la plus  grande  flexion  et celui  
 de  l’extension la  plus  parfaite.  Ce  sont  la les  seuls  ou  les  ligamens  
 ne soient  pas  tiraillés  et  oh les  os restent dans leur  situation respec- 
 (i) Bulletin  des sciences par la Soc.  philomat.  ,  germinal  an  9 
 t .  m .