CU LM IT E S .
CU LM ITE S N ODOSVS. ( Tome II , deuxième partie , pi. V I I I , fig. i • F- )
Tige flexueuse, rameuse, d’égal diamètre dans presque toute son
étendue; légèrement renflée aux articulations, dont l’intervalle est
un peu plus grand que le diamètre de la tige. Impression unique à
chaque articulation, de grandeur variable.
Ce fossile a été trouvé dans le calcaire grossier à Mont-Rouge.
( Voy. tome I I , deuxième partie, page 271.)
Cette plante par la forme flexueuse de sa tige, l’égalité presque
parfaite de son diamètre à ses deux extrémités, par la forme de ses
articulations, et par la manière dont elle se bifurque près de son
sommet, paroîtroit appartenir à quelque plante grimpante analogue
au Calamus ou Rotang.
CU LM ITE S AMBIGUUS.- ( Tome II , deuxième partie , pi. VIII , fig. 6. )
Tige droite, rameuse, à rameaux redressés, naissant latéralement
un peu au-dessous des articulations, diminuant insensiblement
vers leur extrémité. Impressions circulaires placées un peu au-
dessous des articulations.
Les échantillons que j ’ai vus de ce fossile sont tous très-imparfaits,
et ses rapports avec les plantes vivantes sont très-difficiles à déterminer.
Il diffère en effet de la plupart des plantes à tiges articulées,
par ses rameaux qui naissent au-dessous de l’articulation et
non pas de l ’articulation elle-même. Il a été trouvé a Grignon ^
dans le calcaire grossier. {Voy. tome II, deuxième partie, pag. 271.)
CU LM ITE S AN OM A L E S ( i)^ T ooe e T I , deuxième partie , PI. XI , fig. 2.)
Tiges larges de 2 à 3 centimètres, articulations très-rapprochées,
paraissant s’engaîner les unes dans les autres; à bords irrégulièrement
crénelés et. striés longitudinalement ; impressions au nombre de
deux ou trois à chaque articulation, formant un quinconce irrégulier.
Chaque impression est creuse avec un mamelon saillant au
milieu. Une des séries verticales que forment ces impressions est
toujours composée de mamelons beaucoup plus gros que les autres.
Les analogues de ce fossile sont très-difficiles à déterminer; il
paroîtroit pourtant appartenir à la tige rampante de quelques plantes
monocotylédones - ou peut-être d’un Equisetum. Le peu de con-
nôissance qu’on a sur ces parties des végétaux vivans laisse encore
beaucoup de doute à cet égard.
Ce fossile est commun dans les meulières de Longjumeau. (Voy.
tome I I , ^deuxième partie, pag. 297. )
L Y C O P O D IT E S .
L Y C O P O D IT E S SQ U AM A TU S . ( Tome II , deuxième partie , pi. XI , fig. 3. }
Feuilles rhomboïdales, obtuses, exactement imbriquées, traversées
par une nervure moyenne peu distincte (2).
Cette espèce, quoique différant beaucoup des espèces des terrains
anciens que nous avons regardées comme type de ce genre (3), nous
paraît pourtant présenter les caractères le plus essentiels de ce genre. 1 2 3
(1) La description et le dessin sont faits d’après un moule pris sur la cavité laissée par ce
fossile , tous les échantillons ne présentant que l’empreinte produite par la plante dans la
meulière ; elle a déjà été figurée par mon père, Ann. du Mus., tomé X V , pl. X X III, fig. i 5,
mais telle qu’elle se présente sur les meulières.
(2) Al. Brongniart. Mémoire sur les terrains d’eau douce. Ann. du Mus. , tom eX V ,
pl. XXIII , fig. g . .
(3) Mémoires du Muséum , tome V I I I , pag. 23o.