Les seules dimensions entières do ce morceau sont les suivantes.
Hauteur verticale de la saillie externe 0,047
Hauteur verticale de la saillie mitoyenne o,o35
Diamètre du trou, au-dessus de la poulie 0,007
Je ne puis donner la largeur transversale de cette tête inférieure,
parce quelle est fracturée d’un côté, mais cette grandeur qui est au-
dessous de celle de XAnoplotherium commune, et peut-être même
du secundarium, semble devoir faire rapporter cet humérus à la
petite espèce de nos houillères, plutôt quà la grande.
J’ai encore de l’envoi de M. Laffin une tête inférieure de fémur,
mais tellement écrasée que je ne puis établir aucun de ses caractères.
4°. D ’un fragment de mâchoire trouvé dans le département de
Lot-et-Garonne, lequel parait appartenir au même genre.
Il a été déterré près du village d’Hautevigne, au bord d un chemin
creux qui conduit de Gontaut à Verteuil, avec des os de Tortue
trionyx et de Crocodile et avec des morceaux de palmier et de bois
silicifiés. M. Chaussenque, membre de la Société d Agriculture
d’Agen, qui a recueilli ces divers débris de 1 ancien monde, a bien
voulu me les communiquer, à la prière de M. A1 aint-Athàns, savant
naturaliste et ancien professeur à l’École centrale d’Agen; il y a joint
une carte des lieux, et divers détails intéressans sur lesquels je reviendrai
, lorsque j’en serai aux ossemens de Reptiles. En attendant je
donne ici ce fragment, pi. LX XX , fig. 5.
Il appartient à la branche gauche et contient les trois dernières
molaires . La dernière a deux paires de pointes et une pointe impaire.
Les deux autres en ont chacune deux paires. Leurs formes sont extrêmement
semblables à celles de la grande mâchoire inférieure de Ca-
dibona, mais leur grandeur est encore moindre que celle de la petite.
La dernière molaire est longue de 0,02, et large de 0,01 ; la pénultième
longue de 0,012, large de 0,009; l’antépénultième longue
de 0,01, large de 0,007. La hauteur de la mâchoire est de 0,025 ; sa
plus grande épaisseur de 0,015.
AUX TROIS PREMIERS VOLUMES. 4o5
Ce morceau était accompagné de fragment d’os qui annonçaient
à peu près les formes de l’Anoplotherium.
Il indique incontestablement une espèce inconnue, qui me paroît
du genre Anthracotherium, et qui n’est pas non plus sans rapport
avec les dents trouvées à Blaye et dont j’ai parlé comme voisines
des Hippopotames dans mon premier volume, page 333.
Nouvelle addition au chapitre des Éléphans fossiles.
M. Dubuisson, conservateur du cabinet d’histoire naturelle de
Nantes, m’a adressé des dessins de grandeur naturelle d’une portion
considérable de bassin d’éléphant fossile, contenant la fosse coty-
loïde, et une partie des trois o s , pêchée dans la rivière de Seille, en
Bourgogne. Ce morceau est fort altéré, et presque friable; une
croûte de fer hydraté limoneux l’enduit et a pénétré dans son
tissu. La cavité çotyloïde a 0,2 de diamètre.
Le 16 septembre 1819, on a déterré des mâchelières d’Éléphant
à Merseburg, sur la Saale, un peu au-dessus de Halle, en Saxe.
( Ballenstedt Archives du monde primitif tome. 1 p. 65 et 3768. )
Antérieurement on en avoil trouvé près du confluent de XHelme,
dans l’Unstruth, où les hautes eaux les avaient détachées de la berge.
En 182 r on en a retiré à Wester-Egeln, village près de la petite
ville A’Egeln au duché de Brunswik, et à TVatenstedt dans le
même duché, qui ont été achetées et portées à Berlin. Les premières
étaient dans un banc d’argile, et les seconds voisins d’une camere
de gypse. Ib. vol. I I , page 4o3■
Le 21 janvier 1818, un pêcheur retira du Rhin une dermere
phalange et une omoplate d’éléphant, lb. p. 66.
En 1812 , un fragment de molaire a été déterré sur la rive
polonaise de laDreventz, frontière de Prusse. Ib. voL HI, p. 217.
riN DES ADDITIONS.