
majqribus- fbveolis glandulofis imberbibus. Decand. |
Jv c. pag. 138. n°. 2.
Iris martinicenfis. Jacq. Amer. 7. tab. 7 .— Lam.
Diét. vol. 3. pag. jcc. n°. 16.
3*.. V ieusseuxie oeil de paon. Vieuffeuxia pa-
itaniàas Decand.
Vieuffeuxia corolle, laciniis minoribus linearibus ,
majoribus , imbtrbibus:, Jîaminibus fligmata fuperan-
iibus. Decand. 1. c. pag. 159. n°. 3.
Iris pavonia. Tbunb. Differt. — Lam. Didfc.
vol. 3. pag.,30«^ n9* 36.
4. .VieuS5ÇDXIE fugace. Vieuffeuxia fitgax.
De U. Roche..
Vieuffeuxia coppllk laciniis minoribus. UnearibuS ,
maforibus imbtrbibus. 3 fei'gmatibus flamina fïtperan-
tibûsf Decand. 1; c. pag. 135;. n°. 4.
Md rua fugax. Jacqu Hox.t. Vind. vol- 3. tab. 20*
-r-r. MiKray :Syft. vegex. pag. 95;.
Iris imbfrbis y caule mutiiforo y folio unico ,; line
ari ^ ex fumrno coule orto. Van - Hafen x Gatal.
pag-: 6j. Icon.
Iris edulisu. Linra. fx SuppL pag. 98. — Lam.
Pidfc voL 3- pag. 304- n°. 41.
j . Vi BIX’S'S Euxte fpirale^. Vieuffeuxia fpiraHs.
Bêla Roche.
Vieuffeuxia corolle laciniis minoribus tricufpida-
tisf lacihulà mediâ fpiraliÿ laciniis maforibus, fubim
berbibus.u obtuffs , inungue variegatis. Dec* Annal.
MuC vol'. 2. pag. 14p. n°. y.
: Vieuffeuxia, 'fp ieali s . Ds la Roche., Dilfert. p. 31*
itfL.iu^abti.y.-
Cette plante a les fleurs:. jaunât*e$î les? onglets
font d’une couleur plus foncée | mouchetés, de
fafcfies purpurines, glabres ou plutôt garnis de
pcrjlk fi-petits, qu'on ne peut les découvrir qp’à
Fiidé d’ linê1 forte loupe ou d’un microfcope ; des
dfvHîbns intérieures'& plus petites de Fa corolle,
terminées par trois pointes; celle du milieu prolongée
en fpirale ; lesrtsoisi découpures extérieures
très-grandes obtufes.
‘Cette plante croît au Cap de Bcmne-Efpéranre.
( Defcript. ex Decand. )
6. V ieusseuxie-. aaiftée. Vieuffeuxia ariflata*
De la RocÉe.
Vieuffeuxia corolle laciniis minoribus, tricufpida.-
tis y maioribus barbatis, acuminatis y caule foliifque
pubefceniibus. Decand. li c. pag. 140. 0°.
Vieuffeuxia ariftata. De la Radie", Differt". p. 33.
a0. * . ;\
Iris tricufpis. Thunb. Differt. na. 1 y, 8c Prôdi?.
11 . — Lam. Diét. vol. 3. pag. 298. n°. 19.
« Cette efpèce, dit M. Decandolle, ainfi peut-
être. que la précédé nte 6c la fui vante, a été réunie
par Thunberg , fous le nom A*iris tricufpis 3 mais
les échantillons que j’ai fous les yt.ux me fi mblt'iit
prouver que ce font réellement oes efpèce,s dif-
tindes. Celle-ci le diftingue ’en particulier de toutes
les efpèees de ce. genre', parce que les divi-
fions extérieures, de fa corolle fe terminent en
pointe. Sa fleur eit de couleur de chair, avec des
taches purpurines à l’onglet. Lesv divifions intérieures,
fqnt à. trois- pointes , dont celle du milieu
dépaffe beaucoup les. autres.
Cette phtnte croît au Cap de Bonne-Efpérance.
( Defcript. ex Decand. )‘
7. V ieusseuxie glauque. Vi&Jfcuxiaglaucopis.
Decand.
Vieuffeuxia corolle laciniis. minoribus tricufpida*-
tis, majorihus. barbatis., obtufes y caule foliifque gla*-
bris y ft.gmadbus ftamina. fuperantibus.. Decand*.
Annai. duMuf. d’Hift. nat. vol. 2. pag. 141. n°. 7.
tab. 42. 4— Redout. Lili'ac. tab. 42.
Cette plante eft1 g-làbre dans-toutes- fes parties ;
elte a une racine bulbeùfe, arrondie : fes feuilles
font égalés à la longueur de là hampe", étroites,
linéaire«-, aiguës-. La hampe eff droite-, fimple j
elle porte ordinairement deux, fleurs1, emeuréi-S
chacune de deux bradées alongéesv Ces fleurs font
blanches , avec une- tache, bleue» fur- la bafë du1
limbe des troiS'divifionS'exteFnes ;-leur ongleteftf
prefque droit»,, couvert de poils dans toute fa1 fur-
face>. Leur, limbe eff obtus ; les divi fions? fméf
rieures font courtes , à* trois lobes , celui du milieu
fe prolongeant'un peu: plus que les autres.
Les étamines forment un tube autour du flyle*
Les ftigmates font à deux lobes'-i'edre^s;& dèa-
telés-j l’ovaire eft à trois-angles.
Cette plante croît au Cap de Bonne-Efpérance.
Elle a fleuri au. Jardin-dcs-Plantes de.Paris. ( Defcript.,
ex Decand }
VIGNE. Vitis. Genre de plantes dicotylédo-
I nés , à fleurs complètes, poly-pétaléès-, dé k famille
des vignes,, qui ar,des rapports avec les, cife
: f i s ,, & qui comprend dès arbres du arbufïes.
î exotiques a l’Europe,.dont les feuilles font fîm-
« pies ou ternées , ou rdigitéès , ou ailées y lesi
; fleurs difpofées en grappes;, dés vrilles muniesr
I de fleurs dans certains individus, & qui peuvent
1 être regardées, dans les autres comme des pédon-
j cuits Üériks. .
Le eanaélèneeffentiel' de ce* g»enpe eflf d’avoir :
! Un calice fort petit y cinq pétales adhèrens par leur
\ fommet', cinq étamines y uw figtna te feffile y une baie
b deux logés y deux a trois femences dans chaque
loge.
C a r a c t è r e géné r i que .
Chaque fleur offre :
i °. Un calice fort petit, à cinq demis.
2°. Une corolle a cinq pétales petits , qui fe
détachent fbuvent par le-bas, relient réunis par
leur Commet, en forme décoiffé; , j
3«. Cinq étamines oppofées aux pétales, dont
les filarriens font fubulês, étalés , redreffés, caducs,
terminés par des anthères (impies.
40. Un ovaire ovale, à cinq loges ; point de
ftyle ; un ftigmate feflile, obtus, en forme de
tête.
Le fruit eft une baie arrondie , qui, lorfqu’elle
eft mûre , n’offre qu’une feùle loge , renfermant
de deux à cinq femences ovales , dures , prefqae
offeufes, en forme de coeur,, un peu echançrées
au fommetattachées par un cordon ombilical au
fommet de l’axe.
L’embryon eft droit ; les cotylédons planes ; la
radicule inférieure.
• Obfervations. Il y a de fi grands rapports entre
les achits ( ciffus) & les vignes, que Ton n’eft
pas encore parfaitement d’accord fur les efpèees
ui doivent entrer dans ces deux genres, qui ne
iffèrent entr’eux que par de légers caractères.
Les ciffus n’ ont que quatre étamines, & leurs ,
quatre pétales ne font point adhèrens par leur
fommet : leur baie ne contient qu’une feule fe-
mence. On peut ajouter à ces caractères un difque
qui entoure i’ovaire à fa moitié inférieure, un
ftyle, une baie à une feule femence. Dans les vignes
, les étamines & les pétales font au nombre
de cinq ; le ftigmate eft ordinairement feffle.; les
baies ne contiennent jamais moins que deux femences,
qui vont ordinairement jufqu’à quatre.
Leur ovaire eft à deux logés qui ceflènt d’être
reconnoiffables dans les fiuits mûrs ; mais il y a
quelques efpèees de ciffus qui ont cinq étamines ,
& dont Michaux a fait un genre particulier fous
le nom d’ampelopfis. Il y a des vignes qui font
dioïques. Tant que l’on s’emparera de ces fortes
d’anomalies pour établir des genres nouveaux, on
finira par jeter une grande confufion dans l’étude
des plantes.
•En confidérant l’enfemble des principales efpè-
ces qui compofent les genres ciffus 6c vitis, on
conçoit que ces deux genres peuvent très-bien
être féparés; mais il exifte des efpèees intermédiaires
, comme il arrive pour beaucoup d’autres
genres, qui feront toujours livrées à l’arbitraire
des botaniftes Dahs ce cas , c’eft-à-dire lorfque
les caraCtères de la fructification confondent en
quelque forte les deux genres, "tepffît '& Tenfém-
ble de chaque efpèce doivent la faire entrer dans
le genre dont elle fe rapproche Le plus. C ’éft ce
que nous aurions fait pour plufieurs efpèees que
nous n’avons placées dans les vignes que parce
qu’elles n’avoient pas été mentionnées dans Tar-
ticle Achit ( ciffus).
H IS T O IR E DE LA V IG N E .
L’époque à laquelle remonte la connoiffaucë de
la vigne cultivée & l’ufage du vin fe perd dans
l’ot feurité des premiers fiècles : nous ignorons
entièrement fa découverte. Les auteurs les plus
accrédités,Confondant fans ceffeles traits de
toire avec ceux de la Fable, ne nous ont traïifmis
fur cette matière, que des notions vagues & incertaines.
Parmi les hiftoriens, les uns veulent
qu’Ofyris, le Bacchus des Grecs, ait trouvé k
vigne dans les environs de N y fa ville de l’Arabie
neureufe , & qu’il l’ait tranfportée & cultivée
dans les Indes; d’autres attribuent cette découverte
à Noé , qu’ils regardent comnaé le type du
Bacchus des Grecs, & peut-être même du Janus
des Latins : on penfe que cé fut le roi Géfion qui
tranfporta la vigne en Efpagne: Quoi qu’ il en foif,
il n’eft pas douteux que l'Europe ne foit redevable
à l’Afie de la poffeffion de la vigne.
Les Phéniciens, qui parcouroient fouvent les
côtes de la Méditerranée, en introduifirent la cuï-j
ture dans les îles de l’Archipel, dans la GrèCe^ï
dans la Sicile, enfin en Italie & dans le territoire,
de MarfeiUr. Elle o’avoit encore fait que bien peu,
de progrès en Italie fous le règne de Romiilus*
puifque ce prince y défendit les libations de vin,
qui depuis long-tems étoient en ufage dans tous
les facrifices des nations afiatiques. C ’eftNuma qui
les permit le premier, 8c Pline ajoute que ce fut
un des moyens qu'employa la politique pour pîo-
; pager ce genre de culture. Bientôt après les produits
en devinrent en effet tellement abondans,
; qu’on s’abandonna à i’ufage du vin avec fi peu d«-
; modération, que les Dames romaines elles mêmes
: ne furent pas fans reproches à cet égard. Les e x cès
dans ce genre les entraînèrent infenfiblement ■
• à quelques autres qui atteignirent de plus prè$>
: encore 1-amour-propre des maris. Ceux-ci récla-f
; mèrent a-vec empreffement : leurs plaintes & leurs
! cris fe firent entendre de toutes parts. De là la loi
^ terrible qui portoit peine de mort contre les fiefn*;
; mes qui boitôient du vin, 8c celle moins févère
qui autorifoit leurs parens à s’affurer de leur fô-
briété en les baifant fur la bouche partout où
ils les rencontroient. Ce dernier ufage eut aufli fes
inconvéniens : on en vint à mettre tant d’empref*
fement à offrir , d’une part, la preuve de cette
abftinence, & de l’autre à l’acquérir, .que les
membres de famille fe tftültiplioiént en raifon des
moyens de fe plaire mutuellement, & que bientôt
F f f f i