
Comefperma foliis lanceolato linearihus 3 obtus}
ncuminatis ,* labio inferiore jubern a rginat o ,• rue émis
■ elongatis. Labill. Nov. Holland. Plant, vol. 2. pag.
i l . tab. 159.
Arbrifleau peu élevé, dont les tiges font droites
, hautes de trois à quatre pieds, divifées en
rameaux alternes, élancés , grêles, prelqu’àngu-
leux , garnis de feuilles alternes, fefliles, redref-
fées, étroites, linéaires-lancéolées, un peu épaif-
fes, fans nervures apparentes , entières à leurs
bords, glabres à leurs deux faces, médiocrement
rétrécies à leurs deux extrémités, un peu obtu-
fe s , acuminées à leur fommet.
Les fleurs font difpofées, à l'extrémité des rameaux
, en épis alongés, un peu rameux} chaque
fleur foutenue par un pédicelle à trois angles, accompagnée
de trois braétées fubulées, caduques,
deux latérales extrêmement petites , en forme de
ftipules,.& qui ne font bien fenfiblesqu a la loupej
une troifième intermédiaire, plus longue que le
pédicelle. Les trois divilïons extérieures du calice
font ovales } les deux autres beaucoup plus
grandes, en forme d'ailes, elliptiques , veinées „
d’une teinte violette. La corolle eft à peine de la
longueur des plus grandes divilïons du calice,
monopétale , irrégulière, à trois découpures profondes
-, les deux découpures de la lèvre fupé-
rieure oblongues , légèrement ciliées à leurs
bords j la lèvre inférieure concave, entière, médiocrement
échancrée à fon fommet. Les filamens
font réunis en deux membranes planes, plus élargies
à leur partie inférieure, inférées, vers le milieu
de'la lèvre inférieure de la corolle qui les
recouvre, terminées chacune par quatre anthères
tubuleufes, à une feule loge, obliquement tronquées
à leur fommet, percées d’un pore } l’ovaire
eft en ovale renverfé > le ftyle un peu courbé en
faux, comprimé, membraneux j le ftigmate presque
bifide. Le fruit eft une capfule oblongue,
comprimée, dilatée à fa partie fupérieure, pref-
qu’acuminée, rétrécie à fa bafe, marquée d’un
fillon à fes deux faces, à deux loges, à deux valves,
s’ouvrant à leurs bords. Chaque valve renferme
une femence ovale , aplatie, à demi revêtue
d’une membrane mince, très-blanche , enveloppée
à fa bafe de poils très-longs. L’embryon
eft elliptique, un peu aplati , enfoncé dans un
périfperme mince & charnu j la radicule courte ,
îupérieure, un peu cylindrique.
Cette plante fe trouve à la Nouvelle-Hollande ,
dans la terre de Van-Leuwdn. ( Defcript. ex La-
bill. )
2 . URULE émouflee. Coméfperma retufd. Labill.
Comefperma foliis oblongis, obtufis ; racemis con- '
tractii, inferiore Labio integro , cupfulâ retufd. Labill.
Nov. Holland. Plant, vol. 2. pag. 22. tab.
160.
Cet arbuftea beaucoup de rapport avec le précédent
5 il en diffère par fes tiges moins élevées,
par fes feuilles obtufes, par fes fleurs difpofées en
grappes plus courtes. Ses tiges font droites , hautes
d’environ un pied & demi, cylindriques, divifées
en rameaux alternes , inégaux , ramifiés à
leur partie fupérieure , garnis de feuilles médiocrement
pétiolées , alternes, oblongues, un peu
épaifles , glabres à leurs deux faces , fans nervures
lenlîbles , entières à leurs bords , obtufes,
émouffées à leur fommet, rétrécies à leur bafe en
un pétiole très-court.
Les fleurs font difpofées , .à l’extrémité des rameaux,
en petites grappes courtes, ramaffées,
droites, inégales } chaque fleur foutenue par un
pédicelle triangulaire , accompagnée de bradées
i oblongues, entières , caduques , canaliculées en
j dedans, obtufes à leur fommet, de la longueur
I des pédicelles. Les divilïons du calice font inégales}
les deux latérales ovales, en ailes ; la co-
! rolleplus courte que les deux ailes du calice} fa
lèvre inférieure entière } les filamens des étamines
féparés en deux paquets membraneux , dilatés à
leur partie-fupérieure. La capfule eft émouffée ,
prefque tronquée à fon fommet} les femences
envelopées de longs poils à leur bafe , mais privées
d’une membrane caronculée- ;
Cette plante croît au cap Van-Diémen, dans
la Nouvelle-Hollande , où elle a été découverte-
par M. de Labillardière.T} ( Defcript. ex Labill.')
3. Urule à feuilles entaffées. Comefperma confère
a. Labill.
Comefperma foliis linearihus , margine révolueis ,
confertis ; labio inferiore trifido. Labill. Nov. Holland.
Plant, vol. 2. pag. 23. tab. 161-
Petit arbufte dont les tiges s’élèvent à un pied
& plus , couvertes de petites lignes courtes,.,
faillantes, placées au deffous de la bafe des feuilles.
Les rameaux offrent le même cara&ère 5 ils font
droits , menus, alternes , élancés, prefque Amples
, garnis de feuilles nombreufes, feffiles,
éparles, très-rapprochées, ferrées, fort étroites,,
linéaires, acuminées à leur fommet, roulées en
dedans à leurs bords, glabres à leurs deux faces *
un peu rétrécies à leur bafe, longues d’environ un
pouce , fur une demi-ligne de large.
Les fleurs font fituéesà l’extrémité des rameaux,
difpofées en grappes ou plutôt en épis très-droits,
touffus, plus étroits vers leur fommet} chaque
fleur pédicellée, munie d’une, braétée caduque,
fubulée , plus longue que le pédicelle } le rudiment
de deux autres petites bradées fenfible à
j la loupe ; la lèvre inférieure de la corolle eft lé-
! gérement trifide. Toutes les autres parties de la
j fru&ification reffemblent à celles du comefperma
| yirgata.
Cette plante a été découverte par M. de'La-
billardière dans la terre Van-Leuwin, à la Nouvelle
Hollande. T) ( Defcript. ex Labill.)
4. Urule à calice égal. Comefperma calymega.
Comefperma foliis lanceolatis ,, laciniis calicinis
fub&quaLibus. Labill. Nov. Holland. Plant, vol. 2.
pag. 23. tab. 162.
Cette effièce eft herbacée} elle a une racine Ample
, droite, grêle, fufltorme, perpendiculaire . il
s’en élève plufieurs tiges droites, glabres, un peu
cylindriques, hautes de fix à fept poutes, pref-
que Amples, garnies de feuilles alternes , fefliles,
Un peu épaifles, lancéolées, rétrécies à leurs deux
extrémités-, un peu courbées, aiguës & quelquefois
acuminées à leur fommet , glabres à leurs
deux faces, entières à leurs bords , fans nervures
apparentes, longues ‘ail moins d’un pouce , fur
deux lignes de large.
Les fleurs font difpofées en épis droits à l’extrémité
des tiges , toutes pédicellées & munies à
la bafe de chaque pédicelle de trois, bradées caduques
,. a longée s , de la même longueur que
les pédicelles. Les divifions du calice font prefque
toutes de même longueur} les deux intérieures
lin peu plus courtes, ouvertes en aile , rétrécies
à leur bafe en forme d’onglet, de couleur bleue}
la lèvre inferieure de la corollè entière} lès filamens
des étamines réunis en deux membranes
arrondies à leur partie fupérieure} les anthères à
une feule loge , prefqu’en maflue , s’ouvrant à leur
fommet} le ftigmate blanchâtre, un peu'lanugi-
neux, à peine diviié} les femences dépourvues
d’une caroncule membraneufe. -■
Cette plante croît à la Nouvelle-Hollande , au
cap, Van-Diémen. ( Defcript. ex Labill.)
5. URULE gtimpante. Comefperma volubilis.
Labill.
Comefperma foliis lanceolatis , caule volubili,
labio inferiore tridentato. Labill. Nov. Holland.
Plant, vol. 2. pag. 24. tab^i^.
Plante herbacée, dont les tiges font longues
d’un pied & demi & même davantage, farmen-
teufes, couchées ou entortillées autour des plantes
qui les avoifinent, ftriées, à rameaux fouples,
alongés, glabres, ftriés, garnis de feuilles alternes
, médiocrement pétiolées, très-caduques, lancéolées
, glabres à leurs deux faces, fans nervures
fenfible^, entières à leurs bords, à peine aiguës
à leur fommet, rétrécies en pointe à leur
bafe.
Les fleurs font difpofées en épis courts, latéraux
, redreffés, chacune d’elles pédicellée} le
pédicelle muni de trois bradées fort petites , caduques
} celle du milieu un peu plus grande que
les deux autres; les deux aivifions latérales &
intérieures du calice beaucoup plus grandes,, lé-
gérement onguiculées, de couleur bleue} la lèvre
inférieure de la corolle à trois dents obtufes &
un peu crénelées. Les filamens font au nombre de
huit, un peu planes, réunis en tube vers leur
bafe , & fendus longitudinalement en deux paquets
} les anthères ovales, à une feule lo ge,
tronquées obliquement à leur fommet, & percées
d’un pore} les femences dépourvues de cette
membrane en forme de caroncule , dont plufieurs
autres efpèces font pourvues ; leur enveloppe extérieure
ridée.
Cette planté croît dans la Nouvelle-Hollande.
Elle a été découverte par M. de Labillardière ati
cap Van-Diémen. ( Defcript. ex Labill.)
USNÉE. üfnea.- C ’eft une divifion du genre
lichen , dont plufieurs botaniftes , Hoffmann ,
Ventenat, Michaux, & c ., ont fait un genre particulier,
qui comprend en grande partie les lichens
filamenteux de Linné, & dont le cara&ère
efltntiel eft d’avoir :
Des tiges folides, très-ramifiées , revêtues d'une
écorce prefque crufiacée , portant des fcutelles éparfes ,
planes ou convexes, tres-fouvent bordées de cils en
rayons.
Les principales efpèces à rappeler dans ce genre
font le lichen fioridus , lichen hirtus , lichen plica-
tus, lichen barbotas, lichen divaricatus , (le. qui
ont été mentionnés dans cet ouvrage, à l’article
Lichen.
USSASI. Folium atidum minus ujfafi. Rumph.
Herb. Amboin. vol. j . pag. 60. tab. } j.
C'eft un arbre de médiocre grandeur, mentionné
par Rumphius dans fon herbier de l'ile
d'Amboine, dont les caraétères. génériques ne font
pas allez connus pour pouvoir le rapporter à fa
famille naturelle. Son tronc eft chargé de branches
qui fe divifent en rameaux oppofés, cylindriques
; les plus jeunes prefque tétragones., revêtus
d’une écorce glabre, d’un brun-rougeatre t
garnis de feuilles oppofées, pétiolées, épaifles,
glabres à leurs deux faces, ovales , longues de
quatre à cinq pouces, fur deux ou trois pouces
de large , entières à leurs bords, aiguës, prefque
acuminées à leur fommet, munies de nervures fines,
fimples, latérales, d’une faveur acide affez
agréable s les pétioles beaucoup, plus courts que
les feuilles. Les fleurs ne font point connues. Les
fruits offrent des drupes planes, un peu arrondis ,
d’un vert-jaunâtre en dehors, contenant une chair
ferme, acide, dans laquelle font renfermés quatre
ou cinq offelets : ces fruits font fefliles, oppolés,
folitaires, fitués le long des rameaux.
Le bois eft dur, employé à faire des pieux ; il
peut aufli entrer dans la conftruélion des bâtimens.
Les feuilles entrent comme affaifonnement dans