
Cette efpèce diffère de l ’urena amerlcana pat î
trois • glandes au lieu d'une, 'fîtnées fur la nervure
inférieure de fesfeuilles, & par oe« dernières cou- |
tes finuées & -à cinq lobes ; mais -les Supérieures
îi’en ont quelquefois'que -trois.
Ses tiges font ligneufes, cylindriques , hautes
de crois pieds, légèrement pubefoentes,, de couleur
cendrée, rameufes; les rameaux alternes,
élancés., garnis de feuilles pétiolées, alternes,
diftanres, -prefque de la longueur des pétroles , ]
en coeur a leur bafe., vertes & un_peupuhefcentes ;
en deffus, blanchesBctomenteufes en deffous., tou- ■
tes ordinairement diyifées en cinq lobes jufque
vers leur moitié ; les lobes finués, légèrement \
dentés en foie a leur contour, obtus & même un 1
peu arrondis à leur fomtp.ët ; trois glandes à la ;i
bafe & fur les principales nervures des feuilles; :|
les pétioles cylindriques, pubefcens,, aecompa^
gués "4e deux ftipules courtes , dineair.es , cadur
ques. y ..
Les ;ftèurs font oti fol i ta ires -ou au nombre-de
deux ou trois dansTes aiffellés-des-feuilles , fou-
tenues par des pédoncules courts &: (impies ; s|é !
calice extérieur pubéfcënt 0: blanchâtre., 4 cinq j
découpures'ovales , aiguës ;< Tintétleur à cinqifo^ 1
Koles,- La êorolle tëft contpofée de cinq pétales àr- !
rendis '8c échæncrés à leur fomtriet , de couleur |
blanche, un peu 'rougeâtre,' ■' urte fois plus longs ]
que le calice.
Cette plante croît dansles Indes orientales. Ôn I
la cultive aa’Jardin des Plantes dèlParis. t> (F*, v. ) I
6' . U r È n e d é c o u p é e . Urtna mülâjiïta. 'G a v a r ié
U rata folies fàbhm ùàiglandul-ofis, 1 hvrfittis 3 qàin-
quelobis,;. lobis, oblpngisLK ucutrunatis , in c i f o - dent n -
cis. Willd. Sppc. Pl^nt. -vol. 3..paj. &Q2,, ,,
-Ureïiit fbliisiuntgltrndnldfisg finudèà- mültifidis'; f i-
nubus rotundatis , denticulàtrs; *chaîè ‘rjmdjiffimo.
Oavan. Differt. -botan..: 6. .pag. ,3 36.-. tab. -rg4.
'Elle offre Té'même port que ‘la precédenre ;
elle en diffère par fes feuilles à une fçiile glande,
8c par- les lobes plos'-oofiRhrettx, >aèuminés ,-inci-
fés , identéselle èft re couver te >lù r^to u tes (ès parties
d’un duvet velu & tomenteux. S e s tiges font-
droits ,- c-ylindr-iques, divifks en un grand nombre'dé
ramea.ux droits , roides, élancés , garnis
de fèùiltes petioléés alternes , échancrées en
apeurià deirrr-bafè,. plus .longues que les pétioles,
divifées en cinq lobes principaux, plus ou moins
Pr-° f°f\déme h t J n ç.i fés ; -les échancrures arrondies ;
Ié confodr dès'^uillès denté én feie, à cinq ner-
vurès f iitiëfeule' glande oBlorigue fur la nervure
ciu milieu , vers fa bafe ; les pétioles accompagnés 1
de deux (b pulesvoppafêes /avales, -aiguës /cadu- f
ques.
Les-fleurs font fîtuées, vers l'extrémité >des,ra-
meaux , dans l'ai (Té-lie des feuilles, la plupart fo-
litaires , foutenues par des pédoncules courts ;
leur.calice extérieur .unpe.u .plus.grand que l'intérieur
, à cinq ‘découpures étroites , très-aiguës,;
la corolle petite, de couleur jaune.
Cette plante croît naturellement à lifle-de-
France. 7? f kerb. J.ujf. )
7* D re-ne couchée. Urenaprocumbens. Linn.
TJrena fol iis oblongis ., finùatis 3 ferratis ÿ cau.lt
prqcufnbencé. Linn. Spec. Plant, vol. 2. pag. 97c.
Syft. veger. y22. — Willd. Spec. Plant, vol. 3,
pag. 802. — Cavan. Differt. botah. é. pàg. 337.
Ses tiges‘font ligneufes, couchées &rampan-
tes /très-rameufes ; les rameaux garnis de feuilles
pétiolées , alternes, oblongues , de la grandeur
dé -cellès de l’ origan ; légèrement en coeur à leur
bafe , l i f e 'à leurs deux face-s 3 point lobées, en-
tîères ou-flouées -à leur contour, finement dentées
en foie a leurs bords. Les fleurs font un peu
plus‘grandes, que les feuille«.
Ceite plante croît fur les montagnes.baffes de la
Chine, fj ( Defcript. ex Linn. V
8. U rene ofîer. LJ r en a viminea. Cavan.
U rend frlirsainiglandulofis , -inferioribus rotunda-
to-acutiSj fublo!>atis, fuperioribus lanceolatis y ferratis
; calice exteriore majore. Cavan. Differt. botan.
p Pag- 5-) J- ta’b. 1S4. ffg; 1,
Ses tiges font hautes de trois pieds &r-plus,-ra-
meufes, cylindriques, à peine tomenteufes ; les
rameaux alternes , très-longs, élances. Les feuilles
font alternés, pétioléê,s, plus longues que les
pétioles, élargies; rudes; vertes en 'deffus , un
peu blanchâtres en deffous, légèrement pubef-
centes , glanduleufe« à la bafe de leur principale
nervure ; -lés inferieures & celles des tiges un
peu arrondies , aiguës -; un peu en coeur à leur
hafev-légërémèrif lbbéés'& dentées en feie à leur
contour ; • lies feuilles fùpérieurês, & quelquefois
toutes celles des : ram eaux, lancéolées 3 les pétioles
accompagnés à'Ietir bafe. de ftipules .caduques, &
lantéolées,.
- Les 'fleursfout foHtjires' ou quelquefois réu-
niesdeux ou trois-dans-les aîffelles des feuilles fu-
périeures, fupportéés par dës pédoncules très-
oourtsj'lenr calice-extérieur oblong, diviféprdfon--
dément en cinq'découpKiresdinéairesdancéôléés ,
fftiées j aiguës, 'fort étroites pie- calice intérieur
une fois plus court ,-à-cunq^foliélés ovales, aigues
>. la corollei d’upe grandeur .médiocre ;des.pétales
arrondis. &„cntiets/i leur^mmet.
‘•Cétteiplante à'été rmïetjliè au-Bréfll par Corn-
merfon. f ) (jV.f. in kerb. Jup) *
UROSPERME 0« RARBOUQUïNE-v ^ Vro-
fpermum. Genre de plantes dicotylédones, à fleurs
compofées , de la famille des chicoracées; C ’eff
un démembrement de celui que Linné avoir établi
fous le nom de tragopàgon. Willdenow a fubf-
titué à la dénomination â'uiçofpermum, déjà employée
par Scopoli & Juffieu, celle àlarnepogon. I
A quoi bon, en adoptant le genre , en changer la |
dénomination ? Si c'eft dans l'intention de perfectionner
la fcience, nous ofons. dire que le but eft
manqué,. & qu'on ne tendra jamais à la perfec- |
trou tant qu'on furchargera l'étude d’une fcience
d'une nomenclature faftidieufe & embrouillée. !
Ce genre fe diftingue des tragopogon par fon
calice urcéolé, découpé en huit folioles difpofées
fur un feu 1 rang, réunies par leur bafe , refferrées
vers-leur fommet : les femences font (triées tranf-
verfalement, furmontées d’une aigrette plume ufe,
portées fur un; pédicule fiffuieux, conique ,
courbé, fou vent plus épais à fa bafe , que la fe-
mcncejplle-même.
De ces caractères, il n’ en eft guère qu’un feul qui
convienne essentiellement aüx urofpermes ; favoir :
celui des femences (triées en travers ; les autres
font également communs aux urofpermes & aux
fa ! fl üs ; cependant lé port des efpèces qu’on a fait
entrer dans ce premier gefire, eft un peu différent
d'e celui des f.üfifis. Leurs feuilles font découpées,
fôiuvent heriffées; les fleurs font d’un jaune de
v fôufre, affez, grandes 5 les demi-fleurons extérieurs ,
bruns ou d’un pourpre-foncé en defious, à cinq
petites dents à leur fommet. Dans lés falfifis , les
fleurs font jaunes' ou violettes , les feuilles entières
& amplexicaules dans le plus grand nombre
des efpèces. On trouvera à l’ article Salsifis , les
efpèces qui doivent entrër dans ce nouveau genre.
( F°yel vol. V I , pag. 480 , nos. 8 , 1 1 , 1 2 , 1 3 . )
UROTTE. Anoptefus. Genre de plantes dicotylédones,
à fleurs complètes, monopétalées, régulières
, de la Famille des gentianes, qui a quelques
rapports avec le^“coutôubea , & qui comprend des
arbres exotiques à l’Europe, à feuilles Amples,
alternes, & dont les fleurs font difpofées en grappes
axillaires.
Le caractère effentiel de ce genre eft d’avoir:
Un calice perfifiant, a ftx découpures i une corolle
monopetale, a tube très-court y le limbe à fix lobes
égaux ; fix étamines ; un f y le y une cap fuie a une feule
loge y bivalve ; des femences ailées y inférées fur le bord
des valves.
C ara c t ère g én ériqu e . >
Chaque fleur offre :
1 °» Un calice court, perfiftant, d’une feule pièce,
divifé en fîx découpures ovales, aiguës. v
2®. Ufre corollï monopétàl'e, régulière, dont le
tubes eft très-emtrr, le limbe profondément divifé
en. fix , quelqntfoiÿ fëpt découpures concaves,
elliptiques, obtufes.
3°. Six , quelquefois fe.pt étamine*y dont les fila-
mens font fubulés, plus courts que 1a corolle, inférés
à fa bafe, fupportam des anthères ovales, à
deux loges.
4®. Un ovaire fupérieur , en poire renverfëe-,
furmonté d’un ftyle court, terminé par un ftigmate
bifide.
Le fruit eft une capfule oblongue, environnée
par le calice, à une feule loge, à deux valves; les
valves s’ouvrant prefque jufqu’à leur bafe.-
Les femences nombreufes, ovales , un peu comprimées
, furmontées d’une aile mince, oblongue ,
attachées fur un double rang aux- bords épa ffts
des valves.
U embryon eft prefque cylindrique, enfoncé dans
un périfperme charnu.
Obfervatîons. Ce genre a été établi par NT. de
Labillardière. Son nom eft compofé de deux mots
grecs, ano ( furfùm )., en haut, pteron ( ala ) , a île,
à caufe des femences munies d’une aile membra-
neufe à leur partie fupérieure.
E s p è c e .
UROTTE glanduleufe. Anopterus glandulofa.
Labillard.
Anopterus fohis ferra to-gla ndidofis , racemis fim-
plicibus. Labillard. Nov.. Hoiland. Plant, voi. 1.
pag. 86. tab. r f ï .
C ’eft un arbre qui s’élève à la hauteur de vingt-
cinq à trente pieds, dont les branches font chargées
de rameaux alternes, étalés, glabres, cylindriques,
parfemés de quelques afpérités produites
"par l ’impreflion des feuilles après leur chute, médiocrement
étalés, garnis de feuilles amères , alternes
, légèrement pétiolées, Amples, oblongues,
prefque lancéolées, rétrécies à leur bafe, arrondies
& un peu aigues à leur fommet, glabres à
leurs* deux faces, marquées de1 nervures fines ,
prefque fîmples, latérales, dentées lâchement en
feie à leurs bords; un point glanduleux, noirâtre,
Taillant fous le fommet de chaque-dentelure.
Les fleurs font difpofées, v(ers l’extrémité des
rameaux, dans l’aiffelle des feuilles, en grappes
Amples, folitaires ou quelquefois réunies au nombre
de trois ou quatre, munies de fleurs alternes,
éparfes/pédicellées ; les pédicelles Amples, plus
courts que les fleurs, un peu courbés. Le calice
eft d’une feule pièce , divifé en fix découpures
courtes, un peu ovales, aiguës; la corolle monopétale
; fon tube très-court ; le limbe long d’eii