
3 i 8 V A L
yaterjanclta procera , folio vttri'e f tS i , femine t
galericulato. Enum, Ruth. pag. 19, n°. 26. |
Valerianella tetraftcmon , femine Jvliolo innaio.
Comm. Gott. vol. 1. pag. 207. tab. 9. — Gmel.
bibir. vol. 3. pag. 123. tab. 24.
réceptacle commun, fous celui de l'ovaire 5 les fi-
Jamêns eourts, planes, colorés , un peu recourbés,
il pôles fur un f'eul rang, fupporrant des anthères
roites, linéaires, percées de deux pores à leur
lommet.
Valeriana ( rupeftris ) , floribus pentapeialis . /i-
Plus Peptancinsi folds crebris , pinna t ifidis ; femini-
bus folhculo paleaceo innatis. Pali. Itin. vol. 3. pag.
, Ç ette efpèce, félon M. Vahl, diffère de la valériane
de Sibérie par fes feuilles plus nombreufes,
meiiîoraneufes 3 par leurs divilîons un peu diffé-
psntes. Ses tiges font droites, hautes d'un pied
, plus, tres-fîmples, cylindriques, purpurines,
legerement pulvérulentes lorfqu’on les examine à
la loupe, garnies de feuilles minces, glabres,
membrane ufes, nerveufes 3 les radicales pétiolées,
oblongues, d'environ un pouce de long, dentées
en foie, prefqu’incifées, rétrécies à leur bafe.5 les
feuilles caulinaires oppofées, longues de deux
pouces, pinnatifides 3 les découpures oppofées ou
alternes ; la terminale plus grande, incifée, den-
tee en fciej les deux feuilles florales femblables
a celles des tiges, plus longues que le corymbe ;
les autres ou les bradées, très-entières.
Lés fleurs font difpofées en un corymbe à l ’extrémité
des tiges, d’abord trichorome, enfuite
bifurquée. La corolle eft jaune 3 le tube fans éperon
3 les étamines au nombre, de quatre, quelquefois
de cinq ou de flx.
Cette plante croît dans la Sibérie. 2£ (Dcfcript
éx Vàhl.) . \ j r
VALLEE. Vallea. Genre de plantes dicotylédones*
à fleurs complètes, régulières, polypé-
talees, dont la famille naturelle n’eft pas encore
o^terminée, & qui comprend des arbres exotiques,
a feuilles alternes ^ ftipulacées j les fleurs difpoiees
en unepanicule terminale.
; c u e n i ie i <
Un calice a quatre ou cinq folioles caduques; quai
ou cinq pétales trifides / des étamines nombreufes i
ferees fur le réceptacle ; un ftyle ; un ftigmate h quai
ou cinq divifions ÿ une capfule d deux loges : pl
/leurs femences.
4 . Un ovaire libre , fupérieur, ovale, placé
lur un dïfque plane, coloré, garni d’un bourrelet
ondule3 un ftyle un peu cylindrique, de la longueur
de la corolle, terminé par un ftigmate à
quatre ou cinq divilîons fort menues.
Le fruit eft une capfule à deux loges, à quatre
ou cinq angles, contenant plufieurs femences.
E s p è c e .
V allée flipulaire. Vatfea ftipularis. Linn. f.
V ill ta foliis cordatis ,
tofs ÿ paniculâ terminali ,
in te gris , fubtîiS Jubtomen-
trifariâ. ( N. )
Vallea flipularis. Linn. f. Suppl, pag. 166 —
Mutif. Amer. vol. 7.'tab. 10. — Willden. Spec.'
Plant, vol. 2. pag. 1212.
C ’en un arbre dont le tronc s'élève à la hauteur
d environ feize à dix-huit pieds, & dont les ra-
^ont £aiTl'5 de feuilles fimples, alternes
petiolees .très-entières à leurs bords, giàbres à
leur race fupeneure, légèrement tomenceufes en
deflous , foutenues par des pétioles plus courts
que les Feuilles, & accompagnées, à leur bafe, de
itipules fefliles, réniformes, amplexicaules , un
peu grandes, très-entières.
j-.es neurs l--o-n---ta 11 tA i i c i i iu c u c s rameaux,
en une paniculeprefqu’à trois faces. Leur
calice eft coloré , à quatre ou cinq découpures
profondes, lancéolées. La corolle.eft d'un rouge
défang, Cômpoféë de quatre, quelquefois cinq
pétales ovales, à trois découpures, plus longs que
Jecalice. Les étamines fonrinféréés fous l’ovaire;
leurs filamens courts , un peu planes; les anthères
linéaires, percées de deux pores à leur fommet.
Le ftyle eft fimple ; le ftigmate à quatre ou cinq
divilîons menues. Le fruit confifte en une capfuie
â quatre ou cinq angles, à deux loges , contenant
plufieurs femences.
Cette p l a n t e c r o î t à la N o u v e l l e - G r e n a d e . T,
( Defcript. ex Linn. f . )
C a r a c t è r e g é n é r i q u e .
Chaqut 'fleur offre :
ï ” . Un calice divifé en quatre ou cinq folioles
ovales-lancéolées , colorées, ftrièes , caduques.
i " . U n e corolle à q u a t r e o u c in q p é t i o l e s r é g u l
i e r s , o v a l e s , t r i f i d e s , u n p e u p lu s g r a n d s q u e l e
c a l i c e o u v e r t . -
De tcemé a quarante étamines -inférées fur le
VALLESIA. Vaile fia. Genre de plantes dicotylédones,
à fleurs complètes, monopétalées, régulières
, de la famille des apocinées, qui a de
grands rapports avec les rauwolfia , & qui comprend
des arbuft'es exotiques à l'Europe / dont les
feuilles font alternes , entières; les fleurs difpo-
fées en.grappes paniculées, oppofées aux feuilles,
& terminales.
Le carâélèfe eflentielde ce gehré eft d’avoir :
Un calice fort petit ; une corolle infundibulifotme M
t orifice renflé ; cinq étamines ; un ftyle } deux drupes
û une feule loge fa une feulefemence.
C a r a c t è r e g é n é r i q u e .
Chaque fleur offre :
1°. Un calice fort petit, à cinq découpures
ovales, aiguës, perfiftantes.
2°. Une corolle monopétale , en forme d’entonnoir,
dont le tube eft grêle, cylindrique, alongé;
l'orifice renflé 3 le limbe plane, à cinq découpures
ouvertes, lancéolées , égales.
30. Cinq étamines dont les filamens font très-
courts, inférés à l’orifice de la corolle , fuppor-
tant des anthères ovales, fagittées, point raillantes.
4 . Un ovaire ovale, à deux lobes , fupérieur,
furmonté d’un ftyle filiforme, de la longueur du
tube de la corolle, teiminé par un ftigmate ob-
long, un peu épais.
Le fu it confifte en deux drupes ovales , divergens,
obtus, à une feule‘loge, à une feule fe-;
menee. Les femences font des noix ovales, fibreu-
fes, ligneufes, (triées, contenant un noyau de'
même forme.
Obfervations. Ce genrea été établi par MM. Ruiz<
& Pavon 3 ils l’ont conlacré à la mémoire dû doc-s
teur Francifco Vallès , médecin dû roi d’Ëfpagne,!
Philippe II, auteur de plufieurs ouvrages fur la
Médecine, & de quelques autres -fort eitimés.
Le vallefa diffère des rauwolfia par fes fruits, ;
qui confiftent en deux drupes divergens , à une
feule femence, tandis que les rauwolfia ont une
baie fucculente, à deux femences;
E s p è c e ;
• V.ALLÉSIA dichotome. Vallefa dichotorna* Ruiz
& Pav»
VaUefa foliis ovatis , acutis-, undulaiis ; racemis
di'cfïotomis, Ruiz & Pav. Fier, peruv. vol. 2. pag.
26. tab. fig. B.
Vallefa cymb&folia. Ortega. DecaL V. p. 58. <
RauWolfid (glabr^)f, eau lefrûticofo, ramofo J
foliis omnibus folitariis , ovato-lanceolaiis , glabfisï
Cavan. Içon. Rarj. Vol> 3 . ;pag. yo. tab. 297* f.v j
Rauwolfia glabrà. Encycl. Bot. vol. 6. pag. 8.3, 1
Arbriffeau qui s’élève à la b-atireur de huit à
dix pieds, fur un tr-ond droit, cylindrique ra-
rneux3 les rameaux font glabres, flëxueux , cylindriques,
redreftes, garnis dë feuillès alternes ,
médiocrement pétiolées, ©Vàles-lancéolées, t-rèsf
entières, luifantes, à peine veinées , ondulées à
leurs bords, aiguës à leur fommet, longues de
deux à trois pouces, larges d’un pouce & plus.
Les fleurs font difpofées en grappes paniculées,
terminales , oppofées aux feuilles 5 les ramifications
dichotomes 5 chaque fleur médiocrement
pédicellée 3 le calice très-court , à cinq dents
aiguës, perfîftantes; la corolle blanche, un peu
verdâtre à fon tube3 l’ovaire ovale, à deux lobt s :
il lui fuccède deux drupes divergens, blanchâtres,
à une loge, contenant un noyau ovale-ob-
îong.
Cette plante croît au Pérou & à la Nouvelle-
Efpagne 5 elle eft cultivée dans le Jardin botanique
de Madrid , où elle fleurit pendant les mois
d’août, de feptembre & d’o&obre. f}
Obfervations. Il paroît très-probable que le rau-
woffia glabra de Cavanilles, cultivé à Madrid, &
qui a déjà été mentionné dans cet ouvrage, eit la
même plante que le vallefa, mais plus petite,
haute d’environ trois pieds 3 les fleurs difpofées
en grappes beaucoup plus petites. Ces différences
peuvent très-bien tenir à la culture & au climat.
VALLISNER.E. V a llifn e r ia . Genre de plantes
monocotylédones, à fleurs dioïques , de là famille
des hydrocaridesou marrènes, qui a quelque
rapport avec les ftra t io it s3 & qui fe rapproche, par
fon port, des Refera. Il comprend, des herbes aquatiques,
indigènes de l’Europe, dont dés feuilles
font toutes radicales 3 les hampes axillaires, celles
des fleurs femelles roulées en fpirale.
Le cara&ète effentiel de ce genre eft d’avoir :
Des fleurs dioïques y les mâles compofées d’un
fpadix conique , entouré d'une fpdihe a deux ou quatre
lobes y couvert de fleurs fefliles ; leur- calice a trois découpures
j deux étamines ; les femelles compofées d*une
fpathe tubuleufe x_ bifide i une feule fleur; un calice a
fix découpures alternes • trois ftigniatès fejftles ; une
capfule a une.feule loge j plufieurs femences.
C a r a c t è r e générique. ‘
Les.fleurs font dioïques 3 les fleurs mâles fépa-
; rées des femelles , fur des-individusdiftinàs.
. * JLesi fleurs, mâles, réxirïies fur un petit fpadix
conique, fi tué à l’extrémité d’une hampe courre,
entouré d’une fpathe à deux, trois ou quatre’de-
-’coupûres' pîofondes 3 couvert de petites - fleurs
fefliles.
Chacune d’éîlès' o ffr e :
i°. Un calice divifé jufqu’à fa bafe en trois découpures
en ovale renverfé, fort petites, obtufes,
très-ouvertes & réfléchies.(C eft la corolle,d'après
Linné- >
20. Point de^corolle*