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des Plantes particulier^'qu’il produi£f& auïrts p o i # curieux
d’Hiftoire Naturelle.. Je dois pourtant avertir le Leéteur que lés
•Philbfophès & les Botaniftes de prôîeffion, né trouveront pas ici
'des defcripûtins auffir Complettes. ^ a u f fi détaillées qù’ûs. pourvoient'
le' défiler f nite a^êéitfGii'Mdi^erfîfclê w P W w
tioiis Aftronomiques & Géométriques, principal objet de notre
miflion dans lês lieux: ou nous avons'féjourné ou pan où nous
'avons paffé, ne nous a pas permis de donner une plus grappe
attention à d’autres objets. Ces fortes de recherches n’ont pu
•être qüe lé fruit de quelques heiires delo^r.; . n
Mais fi ces Meilleurs nous trouvent trop fuccints a certains
-égards, & particulièrement, au^ fujet des P la n te s le peu que
-nous avons dit pourra bien paroître. long & ennuyeux àjate.au-
tre efpéëe de Lcdfceurs,. qui veulent des avantures ou' des faits
-hiftoriqùes dans un voyage, & ne goûtent aucune autre forte
-dè détail* Vouloir plaîre:k tout le monde, ce ferait .une entre-
prifetrop difficile , vu qüé*ce qui fait plailîr aux uns , .comme
-ayant rapport à leur profeiïion, paroit iade, & langpiflant a ceux
--qui ne cherchent qu’à s’amufcr. J’ai tâché.de tenir.un milieu:
pour cet effet, fai parlé des Plantes & d^s..Animaux pour-la
fkisfa&ion des Curieux, & fa t évité h prQlj|it&pour ménager
‘la délicateffe désautres, &/lfedégoût qu’aureient.pu |eur cauler
-des détails trop CirGO'nftàîiciôs. : * . '
On trouvera peut-être auflrque je- m’éténdsttropTau lu]et;des
-Mers & des Vents; mais ces détails qui Rebuterontcçux^ui,te
-'foht pas marins*, ont paru utiles & néfeeflaire.s pour-la peçfe^ipii
dé la Navigation, puifque’fans .cela- les Gogs- de mer, ne ,retiïe-
'■idléht aucune utilité de là leéture d’un -pareibOuv^age: il leur
faut à eux des variations de l’Aiguille", des notices desVeqts qui
• régnent dans chaque Parage pies Oifeaux, & les Poiflbns qu-&i
•y^éntofltrev-ée fontrikautant de m a r q u e s ^ f à R n ^ ^ i^ i^ f é r
gter 'lenr rôütec F $$$ ’ | b th h i k} ovM .P/ nf'A Mi<îÆa J
Te ri’âi pas crndèvoir. .m’amulèf ^'réfutéri'ieertmns^jtraiî^^Æg,-*
1 pàndus dans d'iverfès Hiftolres & R ékt-ions d §: voyag§%^u fujet
de ceR-Pays; Mon deffein n’a.été que-de faire-part - au Publie
dé mes remarques , & non de.: m’engager dans 4es. difcqffionsl
< critiques^poür' ruiner des opinions.pqftjfgpdéeSj
de #ûs :probk)les. quimë s’a c c o r d e n t . K H M l j I §! iu%
• ta d’affurer Q Eééteur qu’on rfavan^<riân;d^n§ ^ ^V $ g g e ,q u i
, rfait été--vérjKé& examiné avec une.atteteipn e^ttemÇjj-snten
gros.
L E D O N A N T O N IO L E U L L O J .
gros qu’eu détail pqii’il n ’ÿ eftjfait mention d’aucun lieu où nous
n’ayons :'étê';&; fait quelque féjsur ; & qu’à l’égarckde ceux $ dont
nous 'pàrloripfàh'aiÿ avdîr paffé , comme cela- arrive dans la
'defcriprion Géographique :.de la .Province de Quito & des Cor ré-
•gimens d è Ja'Viceroyàûté dè Lima > ! nouSi n’avons entrepris d ?en
;faïre mëntromqiiï’après: avoir confliltè les perfônnes les mieux au
-fait. Nous'en'avons ùfé. de-même à l’égard des Millions des
"Pèfiesîijéfmtes |j dé,d’étendue, de chaque Diftriét, & des Peupla-
desvy-contenoes,, : des Parbifles '&•> de ceux qui; iü f dirigent, &
-„dé ce qui concerne P fM d te naturelle de chaque lieu. Ceux à
*quin<MS niDÜsc'fommës^adtefréSjjont concouru avec aéle à rem-
î.pfe?Iésyues:de-Sa Majefté : ils ont Vatisfait à nos queftions, é-
- clair ci nos doutes, & répondu à toutes nos difficultés avec toute
•'la bonjé. imaginable:. Chacun néanmoins eft le, maître .de fuivre
i’ôpiniojr^uHui’ pafoîtra la- plus probable, .en rendant à tous k
jhftÎGe ‘ quirleut in'f-'*<% - «h
On a inféré/dans d’àutijeS'Rélatip n§ plufieurs propriétés d’Anî-
: maux &'de Platees'taufli’ nouveMés* pour ,n®us en 'Europe^ qu’il
anous a-,été, impoffibletde lés-trauve^gp.J^hri^w?, ,,OÙ ellès font
entieEmèntimèomnues.* •;> Siè-qtelqu’un. is’étonte que nous- n’en
faffions.;^fômenthm, ^ p l ‘f|jj*|affur.é que nous n’av.ons manqué
ni- . terfeL^aîilVmi>pjé)iar app^ffpndir: jufqu’aux moindres
chcfejs; mais que tejus avons- MPiî'ÿè' des propriétés
tcontraires'âleeffès-dote-on'neus a^oitparié, & que nous avons
-pris ,ûpohclne nous poite trpmtei|, sd^précguüonsi qu’obfèr-
-vèntjfearement, éehx:qjaiiÉ©d't./>des- rélatiôns de pRs-Pays ; vu qu’ils
.adoptent ^IpiWênt'iaîns'iêxàlaeh; ce;;qu’ils : ont oui\ dire, à des In-
:diem#iùidèt ^ f é t i f s è o ^ ÿ f ôM e g ^ ’dnvgens: femblables, qui
'parient de bonne foi, .mais qi^étant npu éaairôs font êaufe que
ces Ecrivains;-en impofènt au Public rur des chofes; qui exami-
ihéesÿèfptésmeifêffrdÊVent pàg'|e|es qu’ils- Jes-fuppofent. .Cela
fait chutant. pRjs de tort-à là vérité j qifit eft difficile de dèfàbu-
foi dès perfonnes autortfées.dntémoign?^ de ees Ecrivains, &
-atifàcji'éWC’tadï/cèqui porfë ün carà^éré de merveilleux <$t d’ex-
-tra'ordinaire. DèÉa naiftent desipréjùgéS' dohàvon a de la pëi-
ne*à défaire, qudrqù’dn'éif^fente i’abns,:, Si l’on trouve donc
que nous avoiis^omis«certaines ehOf@s-danscet Ouvrage,,ou que
fiir certeinsÉpoints. nousdifonsfJefcontrairê de-; ce que d’ail très
ont affirïnéi,.o-n peti&'fCÈ)mf)taçque ldmiffion vient de ce^que nous
a.v.oiiSutroüvA'ces'-chefe|f-où' èafTes oivpeu - avérées,‘ & que la eon-
| (bs :3j) •,> - trâ