: fidérabîes par leur grafTeur. Les arbres fervent de retraite à quantité de
Singes de diverfes fortes, dont les üns font remarquables par leur grofleur,
les autres par leur couleur. ; if
Le Renard de ce-Pays a un moyen fîngulier de fe défendre contre les
Chiens & autres animaux qui le p'ourfuiVent tic lui fontda’giiefre: B inbuil-
le fa queue défoh urine en fuyant & là letirfait jaillir au mtifeau,- ce qui
fuffit pour les arrêter & leur faire perdre la pîfte, tant fujine decetmïi-
' mal èïï puante & infiipportable. Par-là il leur échappe. Aü-fefte .la puanteur
de cette urine eft te^ n u ’ôn là fent à un quart de lieuq' de l’endroit
' où il f?a’ répandue,, tic fouvent pendant .uh^dém-îiéuîe.1 Le Rénard dés
eft petit, - fi n-excédé guéi'ela groffeur d’un‘Chat ordinaire. Son
poil Tire fur la couleur de Canelle, & eft très-fin. Sa queue n’eft pas fort
. longue^; mfts’iâle eft extxêniement1biâ'fôurrüé‘ d’un ppilf^ngiei®^^'
quel forme uh' panache qui fért à fa défenfé & à“l1c^nêmefit dë-fa figure.
La Naturé prévoyante qui à donné aullenard cés armes défenfiyes,n’a
'pas oublié l’Armadille, dont lèrnom fait affez. cohnéltre. ce&u’il eft. Il eft
de la -groflëür d’un" Lapin ordinaire, 'quoique d’une hgurerort'.üiffererite.
VSdn groÙHi j fes pieds , & faqtfëup reïïèmbjent *a ceux du Cochon, 'Tout
fon cofps eft couvert’ d’uneVééaiile' dure tic forte,,. laquëllFXe cqnfqrfnaHc
!ifontësÏCsirrégularités delà“'ftruftùrédu corps, le nfet à ûobHrt'des hi-
fùltes des autres animaux, de n’empêche point fonalfer'e! Outré cètée
’écaille il efiiilune autre enfaçoh de Tnànfîlle, ^laquelfê/en: uifië à la première
par une jointure. B s’en fek'pour^arantir m moyennant quoi
toutes les parties'defon'corps font en'ftifeté. " LéBéhors 'dû&eês/écailles
regréfento djvër£ deffems en' rëlief/'de diffefêqfes'' coülejirs foncées tic
claires, de Thmiereque: ce qüflui;fërt de. uéfeïÿeJlüffêrfc aufli de ' parure,
■ Le8''^gr«ÿJ&H^s dél&adg'af la chair de cet
animal, J& iâ trouvent Mêmë^ex^^nt'è. '11
Les Singes de c.e Pays font de diverfes elpdces j Jes plus communs font
une forte deSapajou qpe lesHabitans nommentfyjicostiticqui font les plus
'petits.' ' Ils né'font pas'pîus gros dïï*un,t^àf '{^Ifealre, ’ Leur u^p'eft gfi-
”fôtfe,“11i3s<'f§ïi|t, trop connus pouf s’âmûfer,a les décrire^ .j^es .gros qui
lé fômtinëimfTüUvèfontfeuifpiâce mlleurs, & plusà propos quand nous
‘'parleroSP-'deTjuelqu&'lieu Ôü'ils font èçr tyês-gfa^idè,quantité,’ .
Les <>ffeàoX'demè Cfimat chaud lotît de ïi differentes ioifes, qü’îl n’eft
pas poflSble dfendonner ,yne idé^xâfte.,_Les.çris&.]£* croaflgmens des
uns confondus avec le CnànPaés àntrëa» neipérrneLpas de.)diftinguer {lê$
ramages doux tic agréables de ceux-ci d’avec le ton rude“dû difcordant' de 1 ceuxceux
là. Bdaisc’eft nneclîofe admirable que l’équité avec laquelle la Nature
répand fcs„ dons : car- pour ne pas donner tout aux uns tic rien aux autres,
eHe a paré des plus vives couleurs le plumage de çes Oifeaux dent le*
croaffemens IpnC fi defagréables, & par ünejufte compenfation elle a doué
d^n chant mélodieux ceux dont le plumage n’a rien d’extraordinaire. Le
Gmmayoeft une preuve de cette équité de la Nature. Les brillantes de vives
couleurs de fes plumes; fembelliffent appoint qu’il n’y- a pas de Peintre
qui puifîe jmiÿer un tel. coloris... En revanche fes croaffemens font aigus
& importuns, & celà lui eft commun-avec ksaùtresQifeaux qui ont
le beçjçoprbéi fbrçK:&: la langue épaMTe, commç.les fes Çvtorras
ticlesJPreriqmt^s. ; ’J’-oüs ces:Oiifea*X: volent par troupe, tic le tintamare
qu’ils/|pnt en l’air.s’entqnd'de %tdmu> Li • r q/m; yné|$jS \x<r- M
j itojitês les fingulàsâtés que l’OP .|fmarque dans les autres /Oifeaux fen>
blent fe rencontrer-dans le J$ç dp fpifeâu appelle communient dans ce
Pays b S - uQu Prêche^, Il eft à peu prèsdp la groffeur id’un. gros ra^
mier;..mais.il aies jamfees plus longues, . Sa queue êft courte, Ligarrée
de blemtdrquin ., ’ de pourpre , ,.de jaupe &. autres couleurs qui font un fort
bel effet &r le bîùn. .pb.fcur qui donîine, . Il a-la téte exqelfivement greffe
à ;proppïdo:n'du eqrpsy mais la idifformité
de fpnjfbèCf^car iha-au-moins de-là racine aUeboêt }3fi^ ;à ;àùit peiice*
de longi lapaftiàfupérieure a dans fairadneïtin pOftce^rdemj ou deux
de bafe, formant tune figure triangulaire qui icontânqe jufqdjau boftt. Le*
fuperficies latérales, ^pnent une,qfpéce de bpfte ^qd’élevatign f î r ;lqpar-
tiefupérieure ; fe |rd(Éiéme luperfieie fprtù.^cevqir la partie infériemÿ! du
bec, qufs’emboite-avec la fupérieuredans-tputefa,longueur,, defqrte.que
-les deux parties font parfaitement-égales clans i’étjepdue^ sWajicqnt en
M ie & Æminuen^ipfenfiblement-depuis leur.racine.jÿfqu’ap hputr ,
leur diminution eft fi confidémU^qu’elleJorme une pointe .fqrte tic ajgue,
comme :celle d ’un poignard, Sa-la^gue a lafprme d^pie pjume.. Ellp
Cftirougefaufli-biçn -que tout le. dedans ,de fa,houche, i Qn rypit raifembl®^
<en.
jQÿdmaitement il . jdprgLà^^gc^qj,ainfi.qu’à^^.kj^Tejôu, ^eyatfen\ tic
cette couleur -formeTpu^-jaqtour poimpe-un -rghapd’unjdemi poqce -de^lar-
,ge; toutferellcjeft d’un bçau pourpre, ;exqeptq dûUX, rayes j d’i^i
^eau cr^oifi4!|mq.pqnçdde M 8
quaEftÉ.-iaafe bûcfetqéq ^ nt^né^-db
dents, qui, fq^^ndgo^inachqÿ^ -faites mêpi^g^ej|pfe.ac3hë^om dp
^Prêcheur qu’on donne à çet Ojfeau, de ce ,gu^é^t,perché au haut
G â ‘ - * ' ' “ ' d’un