Commerde, ioit par les denrées de leurs Terres, vont pdTer leur vie à
Panama. Deforte qu’il ne refie à Portobélo que les; peribnnes qui y font
obligées par. leurs emplois., cbrmne-te Gouverneur ^ou Lientefiapt- êqfîSr
rai, les Commandans des Forts, les Officiers Royauxi lesjOffioiers <Sf
.Soldats de la Gaxnifon, les" Alcaldea. orffinadrësijt^ukdè'fa.ffçrffmwda^
& le Grefier de la Ville, Lorsque
nous. y.-étions il y ayoit environ. 12$ hommes ide Oainifoji!, .cqmpofë^e
Détachemens tirés- de Pomma. Ces SbMats, qtioiqu’hïffiitües.' dans une
Ville fi proche , ne laiffent pasA’êÉre ries préhVek; parlantes du . mauvais
air de Portobélo , puifqu’au bout d’un mois ils fe. trouvent :fl. fbiblesr,
quais ne peuventifeûeîémoindre travail, ni fobvenir même àJenrsiexercices
ordinaires,, jufqu a ce' que s y étant SCGOUtuinés 'üs-reprennent délits
forces peu-à-peu. Aucun de ccs geris-lâ, ni; des enfans dû Paysiflus de
Mulâtres, né s’établit dans cette Ville ; ' cf^derniers fevoyakrdans une
Clafle plus diflanguée que tes Mffiâtres, trohoiàit-s avilir que.de: vivre i
portobélo. -Preuve de la mmivàlfè*qhMlitë 4 u'4iëns‘ piiifquè ceux à qui il a
donné naiüance l'abandonnent.
Les Ufages des Ilabitans de Portobélo né different pas de ceux des Car*
xhagenoîs, excepté que ces dênniersÿàrdiHeht^^ïïs'fiànés^plus‘généréu^
& ' que les premiers avouent que; ée ffell-pas féiït-à-fait ktbrT-qu’ôh les
accule“d'être inferëffésb - -
Les Vivresdbnt rares h Portobélo, & par cdnféquent fort tffiers, -ffrf-touit
pendant leféjour des GaUions & le^tems de la Foire :_onJesj tire alors de
Catthagénrêt de Panama. -& la pfanlèrc4ûH^ ^ f èM i f e b ^ u R l s ,'dl
la Caffave, des Cochops, desPoui|s, & |outeforte de Racines : de. lâfeeonde
on tkë du ^rbs Bétail, ils ont dS Poifîon excellât & B É J & É f e . Les
•Fruits du Pays font abondans,.comme auffiles Çapnesl'dsuces-dpnt fes- Cha-
cares font remplies, & il y a des Moulins pour je Sucre, dans ces mêmes
Chacares *. On y fait du Miel & de l’Eau-çje^ne de-Cannes,
L ’Eau douce ne manque pas dans ce terroir, 'eüe defceüd eïfTôïrfens du
haurdes Ménragnès.-.
.iéj-quÉÎqseslautres au-travers. - .Les::eaux.enïfontil^éres&‘ bonnes.ÜË
b digeftion g deforte que^quandon- y efli accoutume ,éllés excitent lhippétie,
& ont une qualité qui ne fe trouve, guère aiilein&:„T<aliè^8aKttè:éââ5
qualité qui dans ùn autre Payâtes rehdroit recommandables, les rend ici
» „ ’ [[ ' ' ...; .. ~ nuifi-
Nous avons déjà expliqué ailleurs ice qufcnLentend dans ce Pays-li par le mot Cba.
tare. % # n t des. Chanmines, ;ou tout au plus de.,prîtes Granges dans un champ cubi-
vé su.TfufTofc «Havc, * " " ' ' *
V O T A G E "A U F E R O U. Lit. II. Cn. V. 87
■ nuifibles - & c’çff’un grarfpaalhéur pour ce Pays que çe qui efl bon de
Ubi y devienne’ mauvais par ifflffiuenee du Climate ? En effet cette eaueft
trop déliée & trop aétive pour des effiomacs aufli foiBlès que ceux des Hab
ita n t Elle leur-eaufè la diffentêrie dont il efl rare qu’ils échappent, &
t&utesléurs ordinmrèiqest pkr celledà, qui à>
jfcri tourçfl termméè par'la mort. 1
des Montagnes; forment de?
peiicrefervchrsidansks h^téspdésr.BodSfers ,.t/acBat.3oe-JWdM3Ml& l’àgré-.
ment eft augmentepaf- te'fehilHge. 'twyeursv^ des arbres qui les environnant:
cfeft-lk que les Habitans de tout fexe & de tout âge vont fe.
baign^ tous tes jours à m heuresldurmatmpvên, quoi ns fofctt imités par,
\m Muw^my «fetesMs ]^ ai»esiCfeÀen%.à hempéoeq par-là 1’exceffi*-.
tté shalpmp ôà kilb'aaïàcàMÛB^eJaD^-' >'
-3€oiifne’ ies(;MdntagnBs. '&des :Bois qui'tes x»uvrent (tottehmti,, pouf»
aux maâfons’dëte' Ville, St.
fffilVâges & îHraGesj tes a'igres quty.'font en grand nombre-fe-prévalent,
dë'cqfe^i© tes ;me^4 e-te;Ài3ië fclap faveib
4e«vt^ébres,i-p.oür énlevetles-ik)ùfes,'1es Chiens ,; ’&-quelquefois'’de’pe-v
tirs Sfrferi&nitfijrfas mvehcqntrirfc.'.t ^aadika^fefe'jmlde 4es^=ühauxi
a-'pr^ gs&.4r piî«o; é h a f f e j^ î^ # ^ ceteqifiEpeuits&ioe^Etes- Monta«
gnes ^ ^yâès-qu’ffiteft'tîflé-Ms âlmndé- par la dhairi hqmaine,. il. dédain
gne- édite-:dés hêteis-i alors'oii-teüp tend des:pièges,' :©u, étant: tombés’, oui
îêihtrël?0^^ M é ^ à ^ MtMtres qui font feuvêst-dàhs .tes- Montagnes*
E d réM âtïteferesipretees'adimaux, & eh?
avec, une;
intrépMite'é-tdnbaiiiê. .;'ffi^fMlal^e&e qtti Oïit la.hardiefre'dlâHer à <se€téC
çhâflb5 de2^ ô^ôs* délibéré, - &. qui. né' ré^Mmeîït quta^eqrteür proyé. lies
atme8: !d&§jjs‘te ^venr_p0tff ces';fortCs;d§' éômbatsf Toïit un ëpiêu de
dëu8-<&;:d8mie âî^te-’kànë^âe^^^Üteîïbefe fis^poteiSf-te-jointe, eft'
dtkfcié aU'fëu.^jihe grârid'
c è u f^ t e f i i a S P -tiëht Fépiéh.ye %.
nrfitf:g a^ ch e^ d ah i de pied fer-;
ttîè0qde te : Tigre‘a àaheë"r^ îè ffirasqul ipépîiu'i -&:qüi eft^énveteppé;
d^femëâtfniànteâu'dè ^L^fq^X^kdqfiMoi^te T i^ é fehiaBitiïî j>erH, fenî- -
bl8^h^^^om^&60kVdh^^'..^Sp|&^Veb^^3teMerhi^ St le. tièht-édij^
h f sites b inioq svuoij rtah h bacup iesgsvnil s:m4 ob • ' feaiy
*' ]SivertfS;ici pour-n-ypJûs reyenif -, qüe là IFiyéte eft’.u'ne cfpéie do flanelle^qu'on fait
aux. Indes. Not, du Trad.
m m M U : .m t k & È 1 1 —