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pour cela: niais fiiivâhf ce qja’oifcnous en dit,- leur longueur ordinaire 'efh
d’une,depjie, aunes ;vL£WCQrps.eft.|o|id, & reifelnkfeâ -uji Yer-dérXerr&
4ejûx.à frait lignes dedlâmétje, <Sç leurs tê|es different,dê çefieg des jufc>
très Serpeps, étant toutes d’qne venue cpmmejèporps,: mais il eft plus,
-probable qu’ils n’en ont qn’uné, & qu’étant égale au corps eUe, reffemblo
à la queute;, ,d’©jh. jls aurontppaglibqu’ils en ajpient.deux, -faute de pou^
^oipdifbinguer lafieulè ^éritabje, Cg Serpênt eft fbrèignt à femoü^pir,.
•Il efl, de çouleur grife pa^édide taches blanchâtres..
Ils vantent beaucoup la ver,tu àçrYHerbe-dt-coq& il&prétendent qu’on
p^»t, couper la tête à un coq çu à un poulet, ppurvu qu’pp;pe^§>jipe, pas:
ju^^s.^e|téb%$ du & qu’en 7 appliquant; qetjte -hêfpl immédiatement
après^ l’animal bielle guéri fut le champs , Qp donngra cette;
guérifon>t^ tour qu’on voudra, il refte ^toujours décidé que ce n’èfbqu’un,
bruit populaire : & fi j ’en parle ^ c ’efl, pour éviter que ceux; qui ©np, puï,
parler de-çette herbe, ne m’accufent d’avoir ignoré ce qp’on en raconte..
Imitant notreféjour à E marna, nousToHcitâmes beaucoup ceux qui nous!
parlaient de. çqtte fierbe, de vo^oir bien nous en- montrer? maisp'outg
ne pûmes l’obtenir,. quoique quelques perfônnes habituées à Panama m’a-,
jent^depuis affuré qu’elle y étoit fort commune ;t ce qui ,prouve qu’elle -n’a
pas la,, vertu qu’on lui attribpe, puifque-fi ellel’aygit.qn n^rqft pas refu-
fé de, nous en, donner pour en.faire Inexpérience; II y argraûde apparëm,
ce qu’eue a la propriété, d’étancher Iç fang d’une bleiïure oùjib i^va paa
de grand vaiffeau offenfé;. mais qu’elle puiffe réunir les grandes artère$»
après qu’elles ont été coupées,,ainfi que les nerfs & les. tendgns^ç’efh ce
que perfonne ne croira facilement. Si elle ptoduifoit un teLefifet fijr la
volaille,- il ferait.tout,fimple qu’elle le produifit fur tout-autre animal, &
„en ce cas les hommes auroient aufli part an bénéfice ; & ce ^ç©it un meu,
blé bien nécçflàire pour, ceux qui vont à Ja guerre, qutenqqu, deux qnce.s
„d’un fi fouvetain remède pour guérir, toutes, les bleflures mortelles.
C H A P I T R E V.
Commerce gu? la WilU -de Panama fâîE en peut' tems avec lét Mafaumvs:
du Pérou fcf de- Tierra -Firme? - P
PAr ce qui a été dit du Commerce deÿmobéfok l’arrivée des GaHiora^
©n pourra juger de celui 'de Panama dans l^même tems : pùifque Ri
V. GrŸ f i G ÜË %*Ij' f e & O Ü/ Y,iy. III. dé. V. tc0
m dans cette Viller-qu’on débarqué'le Tréfor du Péràtr, & qu’elle fert
d? entrepôt aux ïÉaféhandifes qui rêmoneéht'k>-C&^«. Ce Trafic eft d’uâ
grand profit aux Habitans. I confifté dans le loyer des- Maifons , de fret
des BÉüaiens, les fôitfmtuæs des Mules, & dés Négrèr?'qui vont prendre
-à GrUcè l#effets les pics -volumineux & tes plus fragiles, & les char--
fiént^par cè chemm coùpé'a-pie fur.pierre vive; & qui traverfeles Mon-*
tagnes des^CôrHilteres, & étïoitréh divers encfoits qu’une bête de fom*
me' à de la- peiné à-y paflèr fon coïps, & ny-facpoit gaffer fans un très-
grand rifquè“avec iule charge. m " ' " $ n' J ‘r '
Hbm^du terris' "àeP&niadille' ou Flotte du Pérou, Panama ne laifle pas
de v o^ S t^ É # beaucoup d’étrangers dans fes murs; tes uns y viennent
pour paffér- daps'tes-Ports de là Mer durSÙiéiles'-autres: en revenant des
mêmes Torts'pour s?eh retoumemen^Jte« ; 'à quoi‘ il faut àjoûter l’abord
continuel des Vaiffeaux qui“ apportent fes denrées du Pérou,, comme
Farines, Vins,' Kau-de-vîMte-,vimop.de Gajliïïe,. comme ils partent dans
toutes tesInàp^ÿjj^i, Savon, Saindoux, Huiles, 01ivës ,& autres:chor
fes'<femblables.; ’ Les Y-aifleâux* de Gudyaquii apportent du Cacao •& du
Quinquina ^dont ihfe fait un grand débit dans cette Yille, furtourert tems
éfe Paix.~ Le-prix: dT'ëes‘denrées-^ particuliérement de ceMes du Pérou, vài-
rie-beaii'cdüp. Il efl. des’ dccafrôns où lès propriétaires en perdent une par;
tie &Tp|qveMl^totate & d’autres oùdls gagnent-trois cens pour cent, fe:
lôn qu’ify' a' àbondâïïOè ou rareté’de'derirees*." Les'Farines font fujettes a
fe gâter-&'*‘à*fb- co’rrorfipÿë par -la grande ..chaleur? de maniéré qu il faut
quelquefois les jettef à'tlâ'mer. Les Vins & le Brandevin, ou Eau-de-vie,
SHéchàù'fent dans les Jarres, & ’ dbntraitent 'une odeur<de poix, qui les ren-*
dent- entièrement inutiles fffe?ScânâdaüX fie fond ; ‘ fe confiime enfüite & fe
convertit én "terlè | & ainfi autres Marchandifés ; deforte que .fi tes
profits^fdùf' grands, les rifques 1e font encore davantage.
’ Mes B a rq u e s -côtiêr-el-qui" viennent de la côte de'.l’Oueffe & - d e .celle -dé
PEfl apportém. i'PanaÆrfuïPorc, ede la Volaille^ du Tafîàjo ou Viande
filée & feshée-, du-SainydOu^ dù&luit de piano*, des Racines, & autres ah-
mens dônt cëtte Ville eft-par ce àoyen-tôujoiuiSîabondamment, pourvue, *
- Les VaiffêauxPdu Pér<m*owdeiS^aya^i/ hors du -tems- des- Flottes s’en,
retournent à vurde. I Quelquefois* ils peuvent charger* des* Nègres , parce
'que'fotsquÊ PJffhntv de rees Eficlavés; ai cours *, il y a-à Panama une Faèlür
ïferie femblabte àiCelle às PW'toMlol^oux ce commerce. Les Nègres font
amefiês à Cfetîfe Fâftorerie ? d’où on lesxdiftribue dans tout 1e Pays.deTiejv
fdrfFirme & daiït^é Pérou.
« i l Le.