Leshabiîans, des cinq
& d’autres gèns/iffuscdu mêlange.de ceu^jl^Lejqiânze autre? n’ont .pour
habitans qmèdëylndieiis y & -très-peu-d[Ê/pagmls & de Mulâtres.. , Pour
le Gouvernement Spirituel il y a „onze Curés DoMrinaires})p(imfé&^ent
conftammejatnians les principaux Villages, & afîîftent les-autres comme
étant, des annexes de. ceux-là,-- ; . q ■. : - gg|,
: A Aiacâmes -le .climat eft le même’ qu’a Guayaquil, & la tepdfiÿi produit
les mêmes Denrées. Dans „quelques endroits le terroir ^meilleur,
parce qu’étant plus élevé, il n’eft pas -expofé.en Hiver aux inondations
que les. débordemens des Rivières-caufent à Guayaquil p a i# le Cacao
qu’il produit ayant toutej’humidité néçeffaire fans.êtrq entièrement nppé,
eft d’une qualité fhpérieure & beaucoup plus huileux^ Qn y^ecupille^auffi
beaucoup de'Va^tlfej d’Achot, de Salfe-pareiMe, & dèg’Iq|ig© bâtard *.
On y 'fait auffi beaucoup de Cÿe. _ ;Les-Montagnes .y^onj^ç^eiptes fflÈfc
brestjde haut&futaye, ft
ifonf, comme ceux des Mqntagne§ de Gùgyflquil^. propres lets,uns;fppur bâ,-
^ides oed^ns.,Htesa^^ptouîyIa bâti^dp^ÿaifleaJîjs., f |
SSGr5CX3C3i5?n'^C! SGi
C H A P I T R E IV.
D'èfàription àer Gouvernemens dé-^QuiëcoSj-'^&JNÆaiGas'^iÊfiafe jaen de Bracs*
,r .jnqrqs, avec une i&Mhrtyée^fe0 cemme ü ^ ^ .eopÿüê ^ y.
* ™qui en-]0ïrerit
Afeès le Gouvernement de JP^ltyàn,, doüt ,lfèu|^|^^^aitdrdans le
^fàpitre'préc^epfV4yienTirelui dè^Cm^s^' Ma<p$$,yerSple côté
oriental de 1 a 'Cèfàttlîiïe1*dePAndetf? «Ce, Gowëmeïneîit' doi^^tre ^ïilidé^é
comme divifé en deux Bailliages V gelui de 'Ouïx$$ ’qui comprend; la partie
fpptentrionaleldu^Gouverh.ê®ïe»Ef ^^èlur-de i^clx^qdilén-|0 ’la partie
la plus méridionale^ , Entre _dei# eft le Pays de
de l’un & de l’aiitre ieparément i&i ' c'omtftençant par^Æ?o|'’,Ç^lüi-'eraêft
borné au Nord par le Territoire, d^P^aÿiatéà l’Orient par la Rivière dA-
igmrico, Si à l’Occidentpar les Corrégimens de Ouïfé'dt Bdtacunga'&'do
■ St. 'MicB’ëïdëlVoetra-, ‘-dont Tl m’ëft féparé que - par' les ^ dë-'.GoJo-
WËjk & de Le Pàys'dè-'OîH^^ftit dëc<5®vertJ& redonna-^ar
‘ : Gcnzale etdit’üîi deS Capi-
■' tamés
* Lés Efpagnols l’appellent Yervi àt Tinta ifrinît^tv D. 'f.
laines que B elalcazar envoya. pour reconnofeèfe cours de la grande Rivie?
Xq à&ià-Ë£MMé$el & 1 les Tdÿs vqifîhsMè celui 'qu’ort venoit de Ibumét»
tre, pendant; que-lui-même dtétt'dccupé d fonder Popayan. Gonzale Diaz
-fut choi^ptîttr'Ulier--dü(;pôté;duMddij4 è il trouvaftë Pays de Qums;Si
ayant-sremàrqué-1 qü&y avoit beaucoup dé Mines d’Or, Ac même des Arbres
qui portent- la'Canéley'il's’én retourna fort fatisfait, & informa les
fiens de tout ce qu’il âÿoi^ vu, & dont il avoit pu s’inftruire chemin fai-
lànt. fC’eft"cé qui donna lieu-#l’entrée qu’y fit en- -1539 * Gonzalez Pizam±
alors Gouverneur de Quito; mais" cette expédition ayant mal tourné,, la
conquête de ce. Pays refta^Slpendue. jidqu’fen 1559, que Don Andrès-Hur-
fado de Mendozà Marqûis’-de Q&rmêPèl, ialors* ViceroÈdu. Pérou, ordonna A
DlbR^nfkez-Damloddo- marcher pour réduire 1les! -Indrens du Pays en ques*
.lion-, & yjibrmer des établiflemems. ,1,..Ce t Générai: exécuta, henrpnfpmpnt
fa. coihmilïidn,. :i& Ifimda; la: Bourgade deBaëza, qui devint: la. Capita}é du
gouvernement en 1-539-, & qui fut fùivie-des Villes & VilJage&.qui fub-
liftent encore,; & qui neiedbnt-point du tout accrus ni améliorés depuis
leur fondation. 1 .
La -Bourgade de Èaëza, malgré,/!’avantage- qu’elle a.eu d’avoir été la
première Peuplade 'de ice Pays, & la réfîdence des G-ouverneur s ÿ .eft vtou-
-jours'Tëftée;dans fopïétat de médiocrité^*,--parce que-les Villes d’Avila Sc
PèAmbidomjkyant enïîûteîelé'JBâtièff, attirèrent toute iatreution des Chefs,
qui laxffereiit Ba'éza comme ils;l’avoîent -trouvée- |Mais ees> deux Villes
vquj fu^et alors^§horées,du titre deyCité?" ne font jamais parvenues à un
üîre, &leur premiere enceinte-eft réfté.e-.tele qu’elle, étoit
ait commencement^;. Ce qu’on ;ne. peut âttçibuer qu’à la nature du Pays,
qui n’étant,pas cptnparable à^eeîui»:de,^iw pour la douceur du climat ,* la
-fertilité & le^ÿopgzjtôçli^és de la vief,, p’a pu at,tira:-Ldes gens à qui il étoit
-libre de mieux j,choilir.■} ~Baëzq loin de s’agrandir a diminué de pelle forte, -
que, cç n eft preforftemenü, plus qu’un Hameau dê hu-it^ou- neuf maifons de
.pftüle, .habitpes par-tuneyii^j:gmënde perfonnesr,dé tout âge. Ge Ha»
^e.au-çftguneannexe.de^eiuijjde'P^p^l/fl^Æ., ^auquel un tyoifiéme eft en-
-^QreyènR?xe gCjell|jggluijdç Mafpÿ,. K ^ Ces .trois- Hameaux ne font qu’une
iPar^i-fl'e.rdont le. Gur^denigurei -à. P'apallafya.1 Le;, Gouverneur ne fait .plus
fà Jé^dence à. Bqëzq^ mais-à- Arqkidana. •
it^Arch^mci n-a qupjgpom, dq_Ç£tq,quiJa diftingue d’un Bourg médiocre.
jfituéq par i degré &i quelques minutes au Sud'Be l’Equinoxial, ; &
.qnv-irog-i.deg., i^jmin. -_à l’jQfientdu Méridien d? Quito. Ses maifons
- ^ i ’Pf>imérreki^fr.gouyert^|de,!-pailjgsé tebicées par 6^o< %:g§p perièrn- S P p .... ♦ nés