n’a la hardiefie de.fe retirer chez foi , ayantéproùvë plufieurs fols que Të$.
malheurs qui h’étoient-'poiHt arrivés par les 'premières'fecoùfTèS*atoient
été^canfës par^eslfeconde^ e s te ra achovahfidetererfeKce
très nvoient: ébràôïë.
• Par le foinccpie j-’ai-pàs-dèmarquer J’heui^préeife;où-refirent les-trem»-
Wemensde terre, rappèr^s-ci^deffiia, p parois -quhls t e arrivés^ ihdiffé-
remment, ou torfquèfeiriarée étêit am milieu- de tedéëroiiTéménti où
lorfqtf die. étoit au millets d^f^.regprgement^ &-jamaKMh''fén f l f i h û
fa it, ni. enfon reflux, total •; au-contraire dé - ce - que: quelques-uns oxit
prétendu-quédes tremblemens de terre n’amvoîëatqü^dùrant lé i ià 'Ê fe i
res de-reflux; ou de baffe-marée, (S&nôn-dürant lès-fîx- autres'heures'dé
flux où ute haute marée. Cela convient au fyftême quids' ont imaginé
jiour.en' expliquer les caufes; leqüeljpême^rhdn-'àvisVne s’accorde.:
point aflex avec les observations pour qu’Ohtfoit éBligé d?y;doufeiire.
: La nature.de ce Pâys’-^;ifl>prBprei auâP trëmblëmëns de'-i^e. r que* dër
tout tems oii y en a.fèntï dont les effets ont- été-bien déplorables; Et
pour que,la* çimofîtédmLeâbur n’ait rien à défirër&cer é^ r ( ïÿ a £ jugé:
à propos de parier ici des anciens .'tremblemens f m àtèkdàn't-< que-j%ye
©ccaüondéfaheuheplu&'partacuHere^meniidoedudernièr-j.'qüi-ùaeheve
de dëûpiie.fldSteigraaÉie V a l^ :J :~r>h ,
- Le premier desrplus confiderahles trenablemens-dèteirre' depuis l’étaMis*-
fement des EfpagnoU dans- ce’ Eaysvlà, arriva quelques^ années apÿ^là
fondation- de; Umaen j^ a t La M m 'mm&tt ûm^âtoa* dommage
Topt le mal tomba fUrJa; VdfcÆ^r^r^/^Bbfe’iboùvânt- filaéé -du-eô*
té 0Ù-5Ù paroît- que le mouvement de lâ terre fut iè plus' fore, ne pu^évif-
ter la. ruine..
II. En Juillet onfëmifc ummouveatr tremblement de
qui eft compté parmi-les plus eonfidérablès.. La Ville enfiak la, eatoumfc-
Ùîoraflon le jpim de la. Vifitatim de St^ m/abàhiK
IIL En i6©<> il ÿ en eut utt pareil au'prëcëdentit-
Le 27 Novembre itfgd,: il y. eut un trensblemént qui ' câufô. beau-*-
#oup de mal, & quifit craindre la rnineenüere^la-VïlM. En rèco&kois^
^nce de_ ce qù^ledut préfèrvée,.on :y célébré, tons Ms dns M ïë te deiyàrj'--
tra SegnomdetMilagra iiNme:Bame du. Miracle );. .
« ’ V . En* un terrible^renafclemeht'êt-terre rehverfiii
M plus grands édifices & -plüfieurs maifonS. Sa violéiÉCe' eontmignît- les
habitans d’ailer vivre plufieurs* jours dans-les Campbgnes-y fn^uMpéril.
fa i les menaçoit dans la V ille s
VJ. En
| • YLhÊn--t-15?'# ùh âüittè trefablemënt endommagea beau«
.'Coup les Eglifes, -'& renverfa diveâ:'fes- maifons.
• VIL ParmiJ^ P^gm^dstreÉibiemëns v ùn compte celui du 20 O&o*
ère 1687., Il-commença à 4 heures du matin, & ruina un grand nombre
d’édüces>&: de maifons , leù -bëaucoup de perfonnes furent écrafées. . Ces
malheur firent pr ëflentîr- ce qui devoit fùivre, ce fut ce -qui empêchai
le rafle des habitans d’être ehfévèlis‘fous les ruines de.la Ville. -En effet
les fëcouffès ayant !t^àtteficé-'^%ne^:«ianierè affreufe à fix heinres du
inatin ,’Ms te^fons qui 'ùvoïentj téfiflë jufques*la furent renverfées, les habitans
s’eftiffiantenèorë fort : heureux dei-ffêtréque fpeftateurs de leux
ruine, &-*de les -pouvbip confidérer des-rues & des places où le- premier
avéïtiflementies avoit-ednduits.' Dans cette fécondé fecoüffe.la Mer fe
retira fehfiblement- dë: fes bornes , 1 & voulant revenir les occuper en éle^
vant des montagnes d’eau, excéda-tëllement 'fes limites quMlle inonda Cal-
/ao &-autres lieux, -& ndyaitôütesîi^ perfonnes qui s’y trouvèrent. $ i
-VI I I . Le vÿ-iz-Septembre^ ldnnée 1697, -onfentit de grandes fe-
Couffes. /
IX. Le 14 fumet ié99, onen -fèntit d’autres, qui cauferent de grands
dommages aux maHons. .
X. Le 6 de Février de l’annë e^id , autre tremblement de terre.
XI. Le 8 *de Janvier 1725: rie- ‘tremblement de terre endommagea divers
édifices. v:.V..: - .. - - '
. v*XII. Le'2 dèDécembre 1732,,s autre fêmblàbîe>au précédent.- Dans les
années-1650; 'I734 & Ï743 s"-1 on'*en compte trois,- non -pas de la même
forcer'diirée.'que les précédens j enfin il n’y en-eut jamais d’égal auderv.
nie? fdbhü hôùs-àllëns parler.
XVI. Le W'àéOëtobfei^ 6 ^ fur lés dix fieures & demie du foir, cinq
heures &%ois quarts avant là ipleine J.une,-les- feeoùfles commencèrent
^vec tant de violence,iqu?ën - un peu plps-de'trois minutes^ tous les edifi«'
ees grands•'& petits, oü-du-mtîins la plus’grande partie; -furentidétruxts,
-& les habitans enfév'ells dans Murs ruines, ceux, s’entend, qui ne fie hâ-
t'ereiit‘pâs*de 'fiortfc promptethent- defieurs maïfoiis&"de préferver leur
vll'ëh fie fauvàlt dansJes rues , - oiï'dans les:|>kees , les feuls ;afiles? qu’il y
ait dans ces occafioas. Les premières feeouflès de ;cet affreux tremble«
ment dl&erre ayant: ç e f f é ^ fierttbloirque lesmaalheuiB dëvbient finir;
mais cette tranquilité né- &t pas io®ùey-& fieSi fecoufles ayant recom-'
mencéi, on en compta*jtffqu’ù deiix ckis darù les premières 24 heures,*
Nnn 2 fè*