nés de tout âge, t a n t - •& Mulât-
très. Il n’y a qu’un Curé, dont la Jurisdiftioi}. Spirituelle s’étend fur le®
pillages de Mifagmlll, d è tl’sm , & ; C# detniei nom
d?une Rivière finû app^léey fbfcJe ibfird Ce
voifinage a été fuqefte à ce.Vïïlagei ear le sé de NdvmbWij44 je^P®V
eau de Çmpaçfi ayant recommencé à flrev$r»-.&fait ©Duîe^ uneïfijifpgie»-
fn quantité de neige fo^uA-par flinasies^y Jg, RHére en iM »
qu’elle fortit de f©n?fit; rafa le Village, comme fi jamais iLtfy. en asralt.
.en., : licous parlerons, deccei Volcan.:-...
, JmU eft une. Vêle fituée par les ôo deg. 40 mjin.de.Latitude Auftrate*
&jentôtoBî>aRleâ.ijd^^'J&ûniuà rQrietffc de Quito. ^ Elle eft encore
plus petiteique k “ précédente, Les;.maifûns 'y. &ntîbâties de-même., ,& il
y i» à |sei®£ ^e*habitaris mti-giands qoepetits... Il" ÿ a auffimn Curéquii
dirigé encàrefix’Vfflagps, dont qaelqu^uinfelMmaufti grands que:k V i t
le. Çes .Villages font
I. h&Gonceptiotu - : - -- ■ - Ü IV; Mettè—
II. °Loreto. | " / IJ ||j ~Sk>^Cotâ -P innu
III. San ^Salvador. , k| 1 g ,. Ifl.-JSanta Rbfu. ■
- Leà lieux dont nous vènons de parler, foxmûnt'Ja'partie.la plus. conft-
dérable du Gouvernement de Quixos.. .Mais dcompmnAmàcoréileaVi'^
lages des Millions de &<crm>2Zrâ.r, dont le Chef-lieu eft celui de St. MigueL
Au commencement de cefteda ,ces-,Viêages étoiént ad nombre de dix>,
mais aujômd’lmi ds font réduits, à cinq , favôir,-
I. SmBiégo de los Palmarès.. . . IV ; San Cbrifiovad de- imï.Pttgÿçiges* ;
JL S& Ffoefàifeo 4e M/Cunytaoses. - V . San Peirà dBÉlcântata d'ë laCfr
HL J^éjfeph de Abuccées. $ fgÛj--b $ eu-NjMgmml
- Les habitâns des 4 eüXf Villes, dâS ^Slàge^;%ï^MÏ;,la ^ ié s dppïé-
henfions continuelles font toujours pour ainfi diïè les- armes à-la main
pour défendre leurs maiibns, & leurs CbdcoerésW Biens de campagne,
contré -les fréquentes -invafions des Indiens infidèles, qül enŸk^nfiè^telte-
ïftent le Pays, que chaque ViHâge eft mena<êë;4 é là part de Sis- Barbares
qui habitent dansfon voifinâge. £ | Ces ■ Md0 ns font aufli différens^de- nation
& de langage que nombreux, T-ou testes fois quelles habâmiiS "ent
pris les armes pour les repouffer, ils n’ont eu d’auûr«''--a^i^ëi|t^^«»-
tre entrés fur leurs terres, & d’y faire quelques ptifomiifers, après quoi il
a falu s’en retourner comme oti étoit. venu,- ïans ‘aucun, bUtih>“éar ces
Peules ne pofledânt rien, & n’eftàfiant rien de -de-que- léS -âutrfes hommes
èftiment, portent -toutes leurs richefles 'àvèé:.eu&:i- quand ik fl-
- soient
voient pQurfuiyisd’n d^ té , ils paffent’dàns ünautrë; & quand les‘nôtres
ff font retirés.dfe.quele danger eft pâlie, ils reviennent fur leurs pas &
reeouvrent te Pays Q u ’ils trouvent tout auffi inculte qu’ils l’avoient laifle.
Us fe rapprochent peu-à peu des Villages' Efpagnoh, & quand ils remar-
quentJj.uè'leS habitans ne'font point for leurs gardés, ils les attaquent fo-
HEemént <SîrpiüenÈÆaut :ée qu’ils péüvent.; Ce danger Où les deux Villes ■
font expoféesjaétéj indépendamment du climat^ une des principales raifons '
qui a empêché leur acctorflèment/
J L’air eft fort chaud dans toiâ ce Pays, & les pîuyès y font continuelles,
La feulé 'chofe 'en quoi il différé de celui de Guayamiï, de Portobélè/
& autres de la même efpéc'e, c ’aft que.l’.Eté n’y eft pas fi long. Du-refte
on y foùffre B's mêmés mcoifïmodités, & l’on y eft fojet aux mêmes maux.’
Lë Pays'* ®wiréft* montagneux, féufré de Bois épais & d’Arbres prodi-
gieufemènt gros, parmi lesquels on'voit des Caneliers, furtout vers la
partie ^mèridibnme^ & à f l’occîdebt.’ VCes Caneliers furent découverts par-
Qpbsutk Didz de Pinéda, :& furent, eaufe* qu’on donna aux terroirs qui les
ptodaifent le nonCcte :C<2«eto.,i-'qu’MS eohfer-vènt Êncorci' On tire ühé eer-;
taine quantité de cette .Can éle,qui eft eonfomée tant dans la’ Province de:
Q|«hq, ;|ue dans les Vallées. Cette Cânéle n’eft pas fi bonne cpie Celle des
Indep-Qriefiïaiés, mais à cela près elle lui rëffemblè beaucoup dans tout le
reliée1 L’odeurla^offeur du tuyau & -fdti " épâiffeür ^ ne different pas
de cëHe-lk; quant à la coüleùr , la Can'éle de ce térroirici eft d’un bruii'
plus‘fcÿteé^'^La plus grande différence eft dans le goût. Celte de QuixoP
eft plus piquante, & n’a pas là délteateffe de cëlle d’Orient. La feuille eft
excellente ;qùè -récotcrè r la
feur & la gràine'forpaffenü celte drOrient : fodeur de la fteur n’a rien de*
comparable, vu l’abondance des particules aromatiqu'es qii’elîe enferre.''
C’elLCebqui fairéroirë avec affez de -fondement , que îi ces Àtbrës étoient
Can’élè pourrôif'fe’perfedtiÔêftêr àu point que fi elle i f effajoiti1
pas cdàë}êeiGèylm, 'élte -ne 'lui fèftîîlftdfnt iMéfîëWéd^
i Lés autîës' -DfeïiféeS que^roduih ce-terroir, font les in'eftiés que celles
que. pïoduifent toüs: ‘les Pays été le climat eft pareil à ceteu-ci ; & ainfi "
on recueille des Fruits, des Racinés , des Légumeâ; iùàis le Bled, FOr-J,
ge & autres fëMblables Gtains qui reqùiereùt un climat froid, n’ÿ vien-,
nènt -pàs bien.
« Le Bailliage dé Màcüs, \qm eft le fécond dé ce Gouvernement, eft
hoiné à l’Orient J>aÿ les Tèriès du GôüvetiieriiéÏÏt de Maynas ; au Sud par
celles dis Bracümrôs âc d, TaguarfM^ f^& A l ’Occident la Cordillère Orlen-
P p 2. taie