tal® des* Andes fe ï'àP
L.ieu. principal eft déeèré.dmt^e^è#ité>:dë À^^lqï^el^lê'nOm- gfêjfp
donne communément ài tout le Pays-, plüs 'CohM^jourd’hu? fduf4-'êtte
dénomination, que -^jaqsi'seEe de &&aiflè~âè l’Or qu’ofi lui donnoit' Itefien*-
neihent. Cette V l k if t par les àdeg^gïrmin. de Làtitûde Auftfâle,
4p.min.; à l’Orient de -Quito.à, ' jfe^en'de ^±ofe^qÿ#-||ine ÿ
compte-t:on -'i 30j maifons de merrein, -couvertes ; de chaume-; & quand
on dit qu’il y a redorâmes, cela dbiï's’entendre'de'toutës Idtperfonnèsr
qui vivent dans le-reflbft de ce Bailliage, & qm en-général foffctMétifs
ou Mulâtres» y ayant très-peu d’Espagnols* Huit autres’Villages- appar*-
tiennent encore à çe Gouvernement En/voidtles noms. 1= I $
l^ :nSatylMigyd de Naîbdes, : k V. Zunna*- :>
E ^ Eamhonas.. r* ,:V , • / $ VI. Mayra.
IH. Tuquipa., | . , VIL Copuéno.-
].V. Juan Zopez* _ _ -VIII’. -Aguapsc i
, Tous ces Villages font fous’le Gouvernement- Spirituel de deux Curés>-
dont fup deçieure d^ns la Vile, & a lesyqùatafelpftMerS'Viia^feSf: pouf '
faut^ eft €u-rër«M3ce%uc& d&s-tfcBjsiàli* •
tpes,„ ;-Lorsqu’on fit la conquêfetde ce"'Pays il étoit fort-peuplé, & fi riche
qu’omddnna à la. Capitale^le nom de Smllédg f©fc;omais ihne 'refle’
plus auJourd’huifque,le fou venir rincette opulence.' Cette^eadefece'efV
v£Rue 4’un fou^nrent d§s Indiens dm Pays, desquels après avoir juré-
t^eliTapce d^-^ohâ’MJfüggfrt» prirent toutdîmcoqp les armesÿ^tnpae-
rerent de la. Ville, de, -Iiogwnno & d’unVillaggr nommé Guarnhoya'-, apfparte- -
n,ant àce|^;Jÿ4sdi£lion „ & très-riches. Çet£é||éy“ç|%,'rdÏTri tdfementle-
Pays, qu’on n’ÿ v o i aujourd’hui d’autre monnaye que^ês IVfe-ela&dâfe^*
6c les Denrées qu’iTproduit, &quedesv halfitans fontpfebligés |g| troquer,
pour,aFqir, ,dqs provifions débouché .& autres marchandifes-dont, ilst
Macos eft trop près deJa.CÉfÆ//?/^ d^-Aniês $- pour que fan'-tfiihat ne*
lpit pas di|Fér^|^;deL celui de Ou,ito. En effet,, outre 'que p’eft auü -un
Pays de Mçntagnes, on yrremarque fuffifamment la . différence - qu’ji- y .a.
entre les dfpx, &piphs de ^Tannée les plus^,élpignées l’une de, l’autre. Au-
tant quelè i è r r ^ .^ ■ £ f t - diftéjfeqt,idql^ lpij des Gorrég'imëtîS' d| la;
Province de Quito, autant y a-t-il de différence paf rapport aux Saifbns.
|ij|fëgcommenpg-%aa mpisd’, ^ 7*.,# dure ju % ’e& -% |» |# >
quî eff le'tems où l’on a l’Eteigns les Pays .qui font .entre .les êprdilknes-x;
dk&..Mp,’cas. c!eft,en,SejptfmbuLqqe,J’Eté commence.; car ,c’eft alors qu’on.y;,
jouit
Jouît 4 e la fraîch^ir-d.^'ùehts' de Nord ^.-d’autant plus frais qu'ils ont paf-
ÜiiarJa meigedè'Cpsriaausteg Montagnes. jLe Ciel eft fèrein., la terre a un
air.de aux hommeS; ©neft èh'fifl-’délivfé des ineomi
f io d i t^ fiyt-er, qui ne fpntpas moins infupportables ici qu’à Guayaquil.
% Leaterroir efffertile en Grains & autres Denrées qui demandenÉ un climat
ehaud-p mais ces^’on y eultive le plus,c’efl; leTabâe,dont-y fait d’abofll
dantes--réèQlt^sx .).Oiiqem'fait^des rouleaux,que l-’on envoya au fiérow, - où il
eft. fort, elliffléîr ■- Les Cannes; d®.Sucre, y-viehnent-bien, aihfi que le-Co^
ton; m^s,üs.,he.féÉàentde ïun & défl’üiitre qu’au£ant:qu’il-leur-en faut
pour Jey^^pfage* m’é|anû#pas peu .embarrés'à garante-leurs biens des
eourfes qu'font tl^ indiens^ guerriers pour les-, détruire-: car ces pauvres
habitais ifont .a.ùffv environné? .de ^.e§.,Barbares -que - ceux; do^Quixm ; ’&
quand jls^fès^crpyep,>t,lem,-,îcieft alors,qiâjst-lesont fûr lès-bras. - De-là
vient qu’il faRt;^efqge. t°iyours ■ jaT'Oirdes,armes *àda main pour repouffel*
leurs- iniUjltè^'^
, Parmi lf s^ rb ^ .^ le s - Plantes- quieouvrent tout ce Pays-on -trouve lé
WXp qui{ eft mÿ'%l3,Ef!ldPDtdla!, gdîpme, répand, une odeur bien fupérieurê
à toutes lgs^E^^s,.}' ^sette G.c^mnte>ôu>.Réfkie; eff, affez- rarei, parcè-que les
lieAx où q^i^n%,étahtun peu.-écartés des habitations, il’ eft
d a ^ e r p ^ ’f,a lle^ i cau|^dé«ufed^»J-f^rOTOjuqüiTa^achent quelquefois
e n t r e s arbres,,&%|£'^ï’a’ffut'^bmraekteiÈ bêtes-férôèd:’'- La mêmè'chhi
arriy,e'à-1’ég^r4> dq;' la „PpjUfee jd- à^ux; qu’onî'ÿtürouvè^ên divers Endroits
^ign quÿn7,pïetûe quantité-, m-|is il.-y-enua .d’une; qùalité'àdmirable, |
_ Dans le,,^prrqij- de};i^d§f>endance de.-ÿkfeÆÆoiv reHcontrè auffr-des Ca*
i^ i-^ ÿq a e im fen - fit le Curé de ZmmyDm JmMfJm
jSpb ,per/û^n^ge de .mérite & lavant dans l’Hiftpirf#^
rurejlç, la ,c&^|pm.u’pneen tire ^|,j.dîune. qualité fupérieure à-celle de Cey-
[àn, .qujgn diffifteu&q> Mqcoef par- k nom de. GarnieÀe. Ga/lüle^ C’efi: ce
--Çl'ffconfirnà^^)ar' d’autres ;p^fennes«> intelligentes* - Gette Coerièk
de Ma%j. ç^d-||^#peP’ di^éjenpe' d.%€?ç4^de Quixos. H paroît par le té-
^ 0,i&n^ge-d^es-rn^n|s-p^3n%£s-i que-ce.qui -renddu première fi excei-
ButeJ,<,fl^fi^^4 ’^ b p !;q^du.prqdnÛàf% trouve kMacdsàaa& des lieux
découYjerts,exqmp,tïçle, hombrage 4 es autres arbres qui.lui peuvent dérober
des rayons du i^jfeil, & .;<|ëb.araffé des racines étrangères qui pour-
toieriului^^^r|^layao|urkure nécefiahu-pour donner au fruit la perfee-
tion^reqnifer Cette conie,ghAre-.eff confirmée par Inexpérience qu’on a faL
te d’unCanelïgr planté par hazard ou à, deffe-iu dans Je'.terroir, de là Ville
piême de Macas, duquel on a .tiré qne écorce fort, fupérieure à celle d’Qb
‘ P p ' l f F s ’ rient