rifpices, leurs principales portes, Qïitjdefîa‘grandeur au moyen: de cette in*
vention. ife©«'ïCfe %t
Çopjchgs foni^lf^fcgipife^ ;qiü.'|jpsdt&:£ parfaitement la pierre, ifiB’Qftt
ne peut éviter de» s’y. méprendre qu’én.les touchant. Ce n’eft pas par économie
que l’on bâtit .ainfi, mais pour, prévenir autant que l’o%peut lés
ttiftes effetSj.des, t^ernhlemensde terre j-qm ne, permettent pas fans un danger
pyident- dê fe loger dans des. maifons .compofées-fde matériaux p^ans
qu!ü faut joindre jpar d’autres qui ne- Ig, font pas moins.
Âu-deflus de ces é^ifices's’élévent df.folisntpdrilfons parodies-jour fer
communique dans-l’intérieur du bâtimentx '& quifbnt-un fort, bel effet
avep. les.clochers .don^^siant accompagnés. Rt Quoique.ces «fpillons ;ne
foient que de boisson ne s’en douteroit pas , fi 1 on.nf ©reçoit iniriuit. Les
clochers font de pierres jufqu’à la hauteur d?une-&'demie-ou deuxtbifes,
de-là au-deflus ils font brique jufquesfàla fin du premier cqrps'dq l’édifice,
& le reftë-efo-de bt^sJqguîfë en pierres-de-tailk^ La.hauteur- de ces
clochers3 félon la mefure Géométrique que nous prîmes de celui,du Cou*
vent de «St- Dominique, n’exeéde pas 50à aunes,-ce.quLn’çft jjropojs
tionné ni àJeur.bafe., ni,à leur groffeur; mais quiff$ane précaution._né^
ceffaire contre les tremijemens de t^rre, & contre Jepoids"& le nombre
des cloches, quifurpaffent de beançoep à ,f a égard celles'quforia en Ef-
pdgne, & qui font un carrillon qui n’eil pas defagrqable dans les fonderies -
générales. ,. -
Outre l’eau dé la Riviere qui paffe par la Yillefpar les conduits fouler-«
rainsjdont il .a, été. parlé,’ il-y a^ençj|e., uije Jburqe dont reau,;Qoulé-par
des tuyaux ftan» la ’Vnle, & eft portée dqns les. Consens, & dans lés mai-*
fons des habitans. ’ Les Communautés d’hommes & de femmes, font oblfo
gées demtretenîr une fontaine dans leur rue, pour la commqdité des pauvres
gens, qui .nfoni^pas, d’eau dans jetn màifon-, .
Les Vicérôïs du Zejrou font leur demeure ordinaire à Lima. L’Audience &
Province de Quito té depuis peu foustraite àleur Juxifdiélion ,.commeil a
ëtédit. Leur gouvernement h’eft que triennal, mais il dépend dû Souverain
de les'continuer dans leur’ emploi L’autorité du Vicertif eft fi grande,
qu’il recuéilïâfeul les fruits de la coûfiânce & de la fatisfaéfion dû Prince.
Il eft abfdlu. dans les afiaires politiques, militaires, civiles & criminelles?
& dans les èirànce^ lu ifp o fe de tout â fon gré,' Wcomme il trouve lé
plus'convenable, jFeffa'la teflia^ou?lës'?Tribunàux doit il fe fertpour
l’expédition des afiaires. Son emploi éft fi éminent, qu’aprèsla Dignité
Royale, on n’eneqpn# pas dja^tre qui en approche. Tente fa pompe
»extérieure répond, à l’étendue de/on autorité-, Il a deux Compagnies de1
Gafdes ,/u n e ^cheval de i<5o Maîtres,,un Capitaine, & un Lieutenant.
Leur uniforpsi^fo.bleu ^ avec des^paremens ^cadate,-garnis de franges
d’argeg^É, & des ba^dolieres de-même.' .Toptf cette Compagnie efl
qotqpsMÇ > $ 'BJpagriplfr,^ tou,s_ gefis ■ cjig|ps.'. L ’emploi de Capitaine
4^gffite troupe efticonfidérableï & trèsjdiljdngué. Ils montent la gax-
Palais^-&,tQqtes^es, fois qtie le ^Viceroi fort,
ilçeil^accgmp^gné d’un piquqtdq huit de $es-gardes, dont quatre le précé-
den't, & ^quatre, autres dé duisent. ,‘I^antre Compagnie efl: compofée
4ê-5«Æalleba|j|iejs^ugî habillés de bleu, paremens & veftes
d^^^u|sî^mrdqifigalqnnésj ^ ^ .jj j|s .f^ ttl£fj garde à la porte des falons
pPiOÎ|£jon pntre, pQur jîkr-à/an^enoe^qbüque, & aux appartenons du
Ils l^çppmpagnqni^auffi tqutes fo^fois qu’il fort, o u ,qu’il paf^
feÀnsa-îfSï/alès ^^fe^ien-nent îjss Tribunaux,» & ils,1e reconduifent de-
Tîp^p. à fon^retoura tljÇqtte,Compagnie efocommandge-par un Capitaine*
4,qn£ l’emplo/efo très-diftingué, & Jous, ce,s, Qfficiers/ont nommés par , lé
■ Viteroi.- ; Outre ’ce,sid|euxt,troupes., i/yia,encore dans l’intérieur du Palais
un détachement dîjnfanterie,» tiré }de la .Garnifon de ÇqJJao fd.e cent Soldats.
,Hn Ça§itame,;;un.Lieutenanit & un^ous-J-ieutenant: cet£,e trqupe£^ em -
^loyleç^laire,executçrle^ ordrés .du^Vicerqi, & tout qejqui àTeté réglé
& l ^ ^ ^ p u s les-.Tribunaux. *
^jii^n/eyifnjent.de -V.icejai affilié aux déliBé-mtions des Cours-de Juflice,
• des. Cpn|eiis .,des; .Finances. & de^uçrre ,h mais.encpre il^ donnefjournelle-
mept audjencè-à tautq,/3rt^.des,.perfonn|s.^ ,Èour ,c;a effet.il ÿ a dans fon
..Palais trois heauxfolqns.;.; Dans lé premier^pquâ, efoqçnérdes portraits de
ft.qqs les, Vjcerçois,' iPrqçqit-& enqend lesJndims &• Mulâtre Sdans le fécond
Jes^.^poegnÿls; & dans le.tyqiÇeiqe,. qh|lj’qfo^qit-( foqs un dais magnifique
les portraits du Roi\& de,-la.Reine actuellement .régnans, il don-
•.ne 'audience aux Dames qui,fouHaitent lui parler fans-être connues,.
sLL||iéffair§s concopâbh lé«G^y^^ep9^‘font expédiéespar un.Sécretai-
de l’avis cfun Afieffeuî:, lequel, qho/it & nomme la perfonne
.qui lui-paroît la plus propre à. cet, emploi. Ceft dans ce .Bqreau que s’ex-
-pédiej/ordre pour les paffeports que les Voyageurs doivent recevoir des
-Çorrégidqts. . I/ans tqutq.L’étepdue, de .la.t Jurildiêtiop. i| ;pourvoit, pour
■ »deiE: tR?- ;Çharges^f. Judiqa,ture vacantes,. ; & arp^ües des Magilbrats ,
qui ayant fini leur tems: iront point été remplacés, après un certain tems,
2®^ I. I i i par