d’attention, mais qui tous enfemble font un objet non moins confidérabîe
qu’un des articles ci-deffus.
La Laine ‘de Ceibo dftninfi appeüée. du nom. de l’Arbre; qui . la produit,
Cet arbre eft fort, haut &£ort touffu; »Le tronc, eneft droit .& fort peu
inégal; les.:fÉdlles-en font médiocres., rqndes.. Ilppuflè, parmi fes
feuilles» une petite fleur1', dansdaquëlle fesfornje »un Louton^ou efpé-
ee de cocon qui croît de la longueur d’un pouce & demi. pu. deux, for
environ un pouce de diamètre. Cqft.dans qu^flrenfermée
la laine en queftion. t ! «U,es. ; que „ le ,> cqcon eft^ jinûr & feç
fl. s’ouvre , & laiffe ypir -la daine .qu’il ..contient, laquelle reffemble à
un flocon de coton, & eft un peu, rouge. g Cette laine eft beaucoup plus
douce & plus fine que le Coton; la,moufle ou filaffe dont elleeft compo-
fée .plus-menue & plus déliée, d’où vient, que.les. naturels dutî’aysjcrp^^g
eomiÿunément qu’on ne peut la $ e rî mais, pour moi je fuis petfuadé que
cela vient de ce qu’on n’a pas encore, «trouvé le .véritable moyen d a ja
rendre filablè; & fi jamais on ÿ parvient, je crojs^qffpn pourra lui don-
nèr le nom de Soye de CeibôyJ^-caufe de fy grande, plutôt^e. Geluirie
Laine. Le feul ufage qu’onp n ait ‘fait jufqf îcfa été o’enïrempW
des matelas,/à «quoi elle eft plus propre qu&tout au;tré cHgfçtJtant.a^caufe
deXamolleffe naturelle, que par Ja facilité qujelie.^ eri^t .rpifé au Sp|^f
de fe lever-& gonfler jufqu’à.rqndreja toile1 dmjmaf^asf endqc dÿnme un'
tambour, fans qu’elle diminue pour être transportée enfuite,a Lômbre,.a-
tnoins qu’on ne l’expofc à l ’humidité qui eft la qualité contraire * qui la
comprime.! On-prétend dans le Pays que^^iJaipÇj. eft e^tr||ieme^.
foëidê ; 'c’eft ce; qui fait que l’ufage n’en eft pas auffi general ^Jqu i f pour-
i êitL-êtfè. » f-aiipgurtanLconnud^erfes^petfonçes' qui gouch(é toute
leur vie fur des-matelas-faits de cette faine ,fans s’en être^jamais.t^uve rg^l.
En . échange des Marchandifes que la Jurîsdj^iQJmde 'Gmycf§lû^ envoyé
dans lés Provinces les plus éloignées, elle reçoit .du ^pbou^ go-iimla
jtfoprô-çonfommaijpnjdesjVins v. des E a u x ^ ^ j^ q
P r u k s^ s ; & dè dkaProyi^e.4e Jgjfito,.
y fabrique, des Tuçuyosÿ .des Farines, .des-P^f#?, du Lardées.Jambôns,
des Fromages,:&mxitresXemhlables.Marchandifes. .Elle riréfle lajum4f$dpn'
de P«Mm«4esMOTehandifos^qy.,ori j|pportn^d’.^z(7‘o^c aux Foires â. Amérique
; & de celle de la Nouvelle <^>agfiç Eer qu’on y f i re 4es -^ijnësj , lequel
n’eft pas'àtla-.vérité fl .bpmquje ^ ^ Â ’^Arope,. casfant
; mais Q.nihé-lm&,tp0S'?d^f gÿp^yf|dl^ï?® i§ff^^^%ou-
ÿaife qualité n’dtpoinLun«d)ftaele;. dans la fabrique des Vaiffeauxjqée
,fon confeiü&,dansies|Chantiers d^fetteVilk*:q# fer^eft de peibjd’ufage;
en revaJïcàe«.w appose ^«<gft!Ée fâétendèia PoiX& du Gbudroft^pour ces
Vaiffeaux <&• pour, ceux qu.c, l’pn çaréne à .GMay3^7,;;4 On.,tire .de Ja même
Côtefqu du Pérou i des Cordages de Chanvre: il eft vrai que les„Propriétaires
" clés VaiSe'aùiXont' venir c’ette démiere marchandife, ainfî
que le lF£fWM$p£’; péur'leuf"cdh^te, & que les habitans de ‘dette
tyUle n’enffont pas c-o'mmereeJ J'-
' -M .ptéçédqnç.
Il opnfifte dans 'k'correfpondanee qu’il entre le Royaume de Quito &
celui de Lima, &idans^éch&ge*édJro^ie que càMeu^ontfoes.font des
Denrées de leur crft&idesf Marchandifes de,leurs,Fabriques, jj Lima four-,
nit des Vins «St'hes fîùiiès , & Quiti,'àss>13hfsJ-dz5 'Payétèf? desTùcùyos,
des §§ÉÉ, des iChapeaujx ^dés^as § & ;d ^ f s antres Ouvrages de Laine pour
la-parfaite teinture,de^^ peut guer^fe^^for^Indigo^ dont le
Pây$de Qmto'manque:,'les'Marchands 'de’ GûayaqÀl leftirenmdes £otes
de Ja nouvelle ÊJpçgne^ouv «^'fournir toqtéfies Fabriqyes'des l^lojîagnes
& de^lf Proyltee;flê^%i^« c ^ jjmbjç
‘‘ C’eft principalement en Eféjü£,c.es Conrmerees fleurirent, .parce que
ç eft alprs que les Marchandifes ' que pyqduifent les Montagnes peuvent
deicen^Vdt qu’on peut tranfpor'ter dans çp.j^ays, deMontagn^ lesMar-
qhandifos dcGmyaquiL & celles-des, autres Pqr'tS|OU. Côtes, ,qui doivent ^
pafferpâr-îa^ "cependant il y a toujpufs Jes Bâtimens dans j â Rivière de
Gmyçüjùil pour y charger leS«Marchmdifesi du^rû dé J^St^yifti^iêlion,
QÛmnlfqt traqfporter par Mer emtoqt tems, Çe-Commerce^ continuel ffe
la Ville deGmyflguil pûuvpit feul l’empêcher 4^tre anéantit a^res les fac-
çageinens des Pira„tes & les incendies qu’jplef a ipufforts talit de fois ^ c eft
suffi* uniquement par ^avantages du Néggce qu’elle s’eft relevé^’ a v||:
éclat ^ e les infortunes paffées, & qu’ell^eft aujpurd hui dans un état
suffi Ü o r ifl^ q ^ A êlla aypit^toqjpurs pyofp^ré depuis fà fondation, &
jautant que lé pprm^^f ^qualité 4u termôf où eüe e^ fiu é e , le\climât,
& les incp'fomdités auxqueHés.fDé eft fujette en H^ver, ainfl que nous
l’avons déjà übfervé^ 7
m s imMWKÊÊÊÊ
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'OE'omëï. Z LIVR E