Dü'côté^feptentnonàl du Pâram
"keres, qui la
negualap & de la Cordillère Orientale du>eê£é,de l’Ouef^ionnent, kRiviere
frÀlaufi) qui va- fe jette^dans-le même -golfe.‘
Au h^-dv-Pàrar&o^fc '■ *TËUbMài 'que nous-y-plaçâmes,
il y a quatre Maraisfiou Lagunes,dont.trois-qui étoient -les'plus pro-
cbte dû fignal-fontmoins cdhMérëbles' que la quatriékie/qui^en^É’oit’plus
; Cette derniere efl f .& a environ unbdèmi-lieffl;
de long.•' Lés fié W*ie§ irbis autrebdbfttPébctsoimm, 0 dBËlü',- Mut'tallan.
C’eft de ces trois petits kes que fe forme la Riviere des Céèâiks^qiiï pëfle
aflez près du Viïïagè de^e nom-, & ’~a kqqeflè.fè joint- une,autre Rivière
Jbrinéé des tuifleatix. qui defeendeac du Pamno de . Lalangufo^ & des
eaux qùi s’ééoülân£ dé- fo-Lagune êkïCoUdù > Aprèifavo|rsè©®l#par Pun*
sala en*-tirant un peu du-Nord vers.l’ûrient, <Sc environ à Mbédiëùû du
:Viil%e dé Puni ,- elle reçoit la- Riviere' dsrRiobamba,, qui prend fdu fburce
au Paramo àe Sijhponge. Une autre . Riviere quLdéfcend .du Cbimborazo^
Coulé près du Village de Cobïgies., & prenant.idkb'àrd fon .cours au Nord,
ton%ë- à l’Orient dès^qu-eleJ efl arrivée à. l’EfLOueft 'de'Ka Montagne dé
Tungvragm&-fe-perd enfin dans h.Màmanoni >. Mais .avant que d?arrn
Vexdà~êDe -pàffe pardé-Village àei£émpe4- &Æfk feptofondç;-en. cet,e3m
0 f6k qt^ètt|iepeut la traverfêr .que fur uivpQnt«:def Liétfe. Elle ferait
avant d’arriver à ior Banms, les Rivières de Latatunga & de Mambato, <3ç
toutes édite- qui viennent de l’une;& Ré tFautfe; «.ainR que.de: la.
pointe auftralç du Mont Elémijfa\ & di&c&p iméadjenaJ :de Rumimavi
<&£ de GetOpdefiZ -
Leseaux qui delfendent.dèkpcaptè feÿtentrâoniàlù dulMont-
Vèià: fCdi&Mê^jélki déjà dû;;:VérMe.NQrd, & fè joignent, âved la
léèmèÇordUlero y &.célte:qui dèfceUdént' de-1» partie', feptêptriohate & dé
PÔccMéntale de kMontagne àQ:Rummha,ùi^z^dÀs]p^ d’autres, .qui viennent
de Pafüchm, &-Ï outes- ces eauXienfeaiblet&rUient la, Pdyiotù^àljlmdguanr
nai- Ces deux derpteesMontagnesJfont:N0rd.'&Sud:danslAefpaènqUièftie|ii
tre les deux Cordillères:Z\ De:'k-partie3eptep;U'iq®le. .dg; du Pjimmodé
Cbpnchulà^àa^ .qi^eft auin-eouv!èEt:d^t&èige% &'dé tp
Güamani defcendent d’autres Rivières qui pax leur- réunion .ftrn^ttqelk
d'Ichubamba, quifè^xant : versile Jlferd at;e<ya Ri vierédW^^UUte 0 fpeu
dû diftance auiNprd dd Wliagéidg GiMtWMh e$^luiî$g£<3^;,dé&-J^
ïens-qüi defcehden£_du 'CÔtéuQùêR-de.k Cordillère Orientale',; &,prend:le
npra dé. Rio de Cuayllabambo-i Les eaux giR.vteùiéM:-,du; Mep%dkî
bma~
pVkro du-'CÔÊé oçcidentaiiiîtejles. qui ; dépendent de. la partie méridionale
■ du MotA'à^'Mmmdu f ia t ulie aiitre Riviere appellée le Pifque; qui court
^«d’abord à l’Occident ,,&)fe joigixant'.,à celle de Guoeyllàbaftiba prend le nom
d■ AlchipfcU-: 'Cette y Riviere .devient ■ & profonde: -fi ■ krgë au Nôrd du
• Village:de «Sit. v^ok^'de la-i Junsdièlidn du. Corrégidoirde Quiiopqu’on
efl obligé "de k pafler, fur, une Tdrabite. Elle continue à-couler vers le
: Nord, & va ife perdre dans la Riviere àps^Emermdesi . *■
- La Montagne à&^Mojmda elt dans l’elpace que les Cordillères laiffent
•. èntre ellés ÿla cime-de :cétte Monîagne^fêdivilè en;deux,l!une à l’Orient,
"fâ’autre1 à l’Occident. 'De chacune,-dè ces,'ciîhespart une chaîne de Mon-
i tagnes odGofMlere, qyi ferme- ce vallon & en fait une efpéce de cul-de-làc
. en/e^pignan-tv- s
Deux tor-rgns, défe,êndent do: côté fepteotrional'i dé ' flétte Mlontagnê,
entrent dans kiLagune .de Sp.'Paul?, d’où fort une Riviere qui; jointe avec
-dkutres torrçns -& avec un grand ruiffehuï.qüi vient des hauteurs dé[Pé-
;faillo, formé la Riviere-qui paffe à §t:-^Mphel de Ibarra'% & prend enfui te le
kque]le„."fe renddans la Mer du Sud,, au ■ Nofd,dè-:-la»Ri-
cviere des Emeraudes. \ -
: - Quand-ces Rivières font trop profondes'pour.être pacKës à gué, off^y
jeete.des pônts dans t e endrèits^nécelkiresî- Il y a trois fortes dè pônts
-dans ce Paysdà-j, ceûx dé pierres', qui font en très-petit nombre), ceux-de
bois ,'quiî‘fQnt.les plus communs ; & cëuxideLiéne' ou -Bèjuque. Pour jet-
■ _ter un pontidûsfeois-, on-choifit-l’éndioi^le. plus étroit de la Rivière entre
,^qUg]^j|es hauts rochers : on met .en travérs, quatre' grandes; poutres, &
^voilà'lopont' tput çronffcruit: il a environ-une aune &demie-de large, c'éfk-
.à-dire pas plus qu’il -ne.' faut pour qu’une - perfennè puifle -paffer- avec fa
5inonÈur.ei non,fans grand rifque de tomber-*&■ deip perdre, fans retour
•assép tout; ee-fu’otf a.de-bien/ On fakdes pjmts déLiènè, quand k-trop
;gEand&ik^g|^des- Rivières nê permet pas-qjfdn; yqéttè des pommes qui
de-quelque longueur qu’elles; fulTent yne daurôient atteihdre del’un à f âutre
bord. gPourmet effet on tSfdiplufieurs LiénesjoukB^M^Mgx .enfemble, dont
orvforme de-gros-pajans.oivcordes-dek^oùgueur dont on-a beftfin.' On
les tend de l’üù a Pautre. bord au nombre de fix pour chaque pont-j te
déùxi ^al^s ^qul font' les^remiers dé'chaque cô^é-^Tont plus-élevés que. les
autreStquatre, i& fervent çomtoe :de gardefous-yiu d’appui. - On attache
-^BfjtraveràH#ir. Ijfà quatre palans^ fejgçpç' bâfqng#.i-&-par deifus on ajoûte
des. branches,{d’ambres,c ’eft-là lé^fql où. l’on marche, .Les-deux palans
jç^i fervent df. ga?4®foU?:%it: amarrés à ceux. ' q,ui:formehÇ'rlf- p on ta fin
K t X f 'SvL J . que.