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gui fuit, & gui me paroît plus Ample & plas'nabpellgiJwLes feux foüter-
rains étant très-communs dans cette partiede ïrAmèiêftuèï géminé |e fai
obfervéen parlant des tremblemens de terre, il n’eft pas douteux qùils
n’ayentaflez d’aètivifé pour fondre les Métauk.iqui fe trouvent dans lès
endroits, où ils s’allument , ' & pour communiquer à la matièrq liquéfiée
une chaleur qui puifle durer longtems. Or une portion de l’argent amfifondu
doit néceflàirement couler, & slirifinuant dans les plus grands pores de la
terre, icontinuer à courir, julqipà ce: que s’étant .refroidi il fe condenfe;
& reprenne là première confiftance, cqnjdintem^t.l^e!?:}®s coq?s étrangers
qu’il a rencontré. A cela on peut faire deux olye6lions;d,a première,
que le métal palfant du, lieu où ifs’eft: fondu à un autre , doit fe refroidir
auffitôt qu’il change de plâce & fe figer dans un lieu froid. La fécondé,
que les porofités de la terre étant fort, étroites, particulièrement là
où il y a du fable, dont les parties fe confondent davantage.,, le métai de-r
vroit paroître en filets ou ramifications_déüéês_(§£ minces,. & non pas en
gros morceaux comme il arrive ici. Je; vais tâcher de répondre à ces
deux difficultés. :
Avant que l’argent commence à courir dnfieu où il s’ell fondu , ]e;feti,
fouterrain court par les porofités de la terre, lesquelles s’élargiirent à-mefu-
re que le corps de. l’air contenu dans les mêmes pores fë dilate. I,e métal
fuit immédiatement, & rencontrant un paflàge déjà fuffilànt pour s’introduire
, il achève de comprimer les particules de .terre les plus voifines
de celles qu’il, emporte aveç loi, «Stcpntinue ainfi ^ns qbftaçle. L e feu,
fouterrain qui préeéde;le métal, communique ä la terre une chaleur fuffi- [
fante pour en çhaffer la froidure, «St le métal trouvant la terre dans” cette,
difpofition, il e.ft tout fimplequ’il neperde pas la chaleur qu’il a contractée,
& qu’il ne s’arrête qu’après avoir couru un fort long eljpace au bout
duquel enfin il fe fige & s’arrête. Une,chofe qui contribue encore à lui*
faire çonlèrver ffichâléury c ’eft quem’y ayant aucun.foupixafi. auxjçpù-'
duits de là,terre, il efl: bien difficile qu’elle perde fitôt la première cha-.
leur que le feu fouterrain lui a communiquée, par conféquent Je. métal
peut bien ne s’arrêter, qu’à une grande difiance du lieu,pu il.;çfj: deyemy
fluide. Lés premières parties qe ce métal s’arrêtant a un endrpic °u lé
.floid qu’l e s ont enfinxontraÔ:é les condenfe & les fige,, cëlfés' qùï fuî-i
V^mt fe joignent à. elles & forment comme un dépôt; & le tout étant'
entièrement coagulé faibune malfe, qui pli partie argent, partie fcorjés,
qu’elle a tiré du minéral même dont elle eÛ fortié. :
f CesPuÿÆr^argenç’font.différehs du minerai' des Minières; car à la
vue! ils paroiffen^Offime de l’arg^qt-lfondu ; & quiconque n’aura aucime
•‘connoi$ffai|h&# & manière,d.ohçt'ônï;les trquve, ne doutera point que ce
rtàe f©itid^Pgeht,|0^uy;, Dans ces Papas, l’argent forme une malfe, &
les paries terreflres font fur la fuperfioiëihë pénétrant que peu ou point
^adiEè’maffe ;, audi^umue l’argent on tire des Minières eft pénétré &
, mêlé de te-rrefEtéiÊtés & de partiesl^érogémgkyiqui ont une couleur noi*
frê, & qui pyroilènt'ènjgût ffiris^âe' véritables calcination^; avec cétfô
différ^he"hourtant,qùe quelqu'e||uneç leparoiflënt moins qued’autres,&
qu’iLyyh a* epii fonynôjns péïÿ esSe» par ties^errdlr és - que d’antres. Si
cela-qdh arriver ainfi y-des lotikue.desp^apjjm forment p arla fontê. du
. métal, il efl: clair; ,,qne lai^ferplérè,, .omnion. a un degré de probabilité qui
approche dejî’éjvidençe ,,q h ’ que du-moins elle efl: plus naturelle que
la^ren^ere.'^
Ces Phpwfijou Mânes, mut de différentes groffeur Sc figure. Il y en a
<juir péferit déux iftarcs'; d’auta-^smj’oins, d’autres plus.. jDan§, le ,tems que
j ’étçjs h^Lirpa1 j ’eri visLdeux 'des mus jamais tirées de
tesTâblonnrerês.; rùnehpefoiéiôQ, marcs JiStiêwk pourtant petite en com-
paraifon.de peroir^b '^: quelque* ehofe au-delà. Elle avoit
plus d’f i n * p i é d d ê q u i fait à peu1 pre$£rors huitièmes'du-
np de nos aunes morceaux d’âfgênt lë trouvent répandus
en diyérs-lishx^ du'mqmê teiyap. JU elt râÉq^en trouver plufieurs près à
prps*; p a^^g.h’&l.e métafen coulant fuit mveïï^rcmtes-, Si s’introduit par
dë§,tR°IQfif£§.iQfeijlWiau^e plus-d’efeacèi C’efl; aum du' plus oü moins de
largeur fiesJiOTes!delà teife, 'cfue'vient le plus,.eû moins de groffeur' des
"PMa/qurfgrôrment.
Le Corrégiment de Gîcacicd'tR. au’Ndfd, & à” qo Iieü^s’ae"’ Fa Plat a,
mâis feulemgriï.à'40 delà PakM Le Bourg jyfhcipafeil appellé (Êkdcim",
«S&^onn^^m^nom a tçuté fit Irovincèï ’ 'Çe'Béurg^ ainfi «pie tout ce qui
e'ffi fituéfau Sud, àppaîtient à l’Ar'chfivë'dhé -dé la ÎP'Iatéi mais la plus grande
partie dë'h^qui efl;||u,Nord efi du Dioqéfea«m l’Êv^Ché; de Ta Paz.
Le Pays s’étend à plus de cefit.lieues, & dans ies endr^iVoù Pair èftford
chaud^n produit-de la" Coréen grande ahondknce, oc eàr‘fournit les principaux
lieux def^Mines jdeldüfêtla Province dé' Ehàrcas jufqu’à Potoji, ce
qqi fait un çommereèS^infiqélab'lë. On met détte hérbe dans dés- corbeilles,
qui fàlôn rOrddènânêë doivent 'eff dontèhirle poidy de i f livres^
Chaque cdr^®Le fe vend à Ornro, Ë à iji’P & autres Irçux près des Mime- *
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