parmi lelquéls iLy âvoit des Çolonie& Efpagmki*. Ainfi cës Peuples devenaient
Chrétiens, mais refioieflt dans toute la rufticité & la barbarie qu on
peut fe figuier dans .fies ^enspriyésde:tOirt .^mm’eiFce raifdnnable qui
pût les civilifer, ne fortant de leurs Forêts que pour aller vendre à Quito
leurs ï)enrées, XAgi, & Quand- ils arrivoient dans cétte Viilè ils
étoient dans un étonnement inexprimable* en voyant un fi grand concours
de gens dans un même lieu» Cétoit en effet fine chofe merveilleufe pour
des gens qui ne cpnnpjfiôîent qqe leurs pauvres chaumières,- qui étaient
toujours renfeïJpfed^dM^?^y P31, tfes Mctatagfiés, diiperfés
ça <& là, & vivant parmi les .Bêtes férocesi... ;
/ Quoique le afeaadonbé, mênie depuis que fes
hâbitans s’étoient fournis à la Foi Chrétienne, & à l’obéiffance des Rois
d'Ejpagne^ on ne laifloit pas de fentir l’importance de cette deqiifki&a &
la nëcèlîité d’y former des établifiemensy pour en faire1 l’Echelle du Coma
mèrceentre Quito & le Royaume qe Tierra-Firme, & remédier-a l’inconr-
mo'df.te dp le faire par la voye de Guayaqtàl, voye trop -longue qui ap*
portoit un préjudice confidérable à ee Commerce, & le reflétait pÉgMlAM
praticable £ au-îieu qu’en établiffaftt des ÆJfagnefc à Æàëmiès $ là eoiMii#*
nicatîpn.deveftoit plus aifée entre 7Urrâ-&dnz& Quite^âcÆÎëFiteVïM*
•cê pouVoit fournir ce Royaume des Denrées dont eÜç abonde^ & féeé*
voir de celui-ci ayec-la plus grande facilité couses les Marclâmdifes ^Europe
®nt éfie a itefoia.
; Uès cohïïdérâtions furent caufe qùtan 1621 .OU ccÉféraJ |%^loi de
Gouverneur SAtacames & Rivière dos Emérmtdes .k PmlMuiMtog» B&lgà*
dillo j qui, quelques anttéqs auparavant, avoit- fait tiû accord a^éete ifai^
quia de Mo^er-ÇÎar^ àlors ^icÊroi^ du Pfroü,, par où il s’étéit étfgégë
d’ouvrir ün chemin éntreR Ville de:!Sf. Michel de, Ibarrn, & k Riviere
de Santiago, f une de celîes qùi traver-fent le Pays de 0fleeGÉuv^neiiàéiïe }
niais nraÿafit pu y féümr après bien du travail, on donna fâplace kFrart-
ctfco Em z MenachtfM^^M’ Ç& nouveau -Gonvernepr-afeut’pas uii meilleur
fâccài qnëif précédé]^., -
f A ceSjdéuxrlà fitcçéda\ ÿecm Vincencio JujMnimi# gai .ahftndnotiatif.: le'
plan de fos %edépçtfeiirs -réfolut d'ouvrir le chemin par la Rivierè àë Mira,
mais il ne'reuffit pas mieux que les autres^. & Hernando de Sètd Calde-
rony qui lui iiiecédaen 1713,, fiit.auffi malhéureux. Deschofesrelièrent'
en cét état jufqu’en 1735? que Don Pedro Vincent _ .Mdldvnado prenant fur
hii le fuceés (je cette affaire * fut revêtu de l’etnploj de Gouverneur avec
lés mimes avantages & prérogatives dont avoient jioèï-.fes prédéce-ièurs»
Ce
Ce Seigneur fut plus heureux que ceux-là, & par fep foins la communication
fut jniverté & affinée en 174.1, depuis Quito jufqu’à. la Riviere des
Emeraudes en ékoiture. Et ayant rendu compte de tout à l’Audience de
Quito ü en fut approuvé, après ^ iô llle |a& ièn Ëfa'àgwê pour demander
quelè Gouvernement ftfi fiât confirmé, & qqïêfiilfci accordât les graces &
leSdéebïùpehfes qui ‘ t é‘'ÿr otnifes . - Le Confbif des Indes iktisfait
'dè fà coBIâîte, trouva fes .demandes juftes,& en ayant parle à Sa Majeilé,
il fut décMè ÿ?iHbrqit confirmé dans 'le GefcÉperfiêineiôij ce :qui & t exé*
'caté èü■ Ï74.8Ï (S Fannée4 ibivSnte '3^4.^ Ataeames -fût érigé formellement
"en Gouiçrheïnént par Lettres Patentes, & Dm Pedro Vincent Maldonado
■ eft le wénfier qur Fait pe^dé avec les honneurs 4 t les:diftin^idn§ co^>.
formes â:'cette Dignité -*.lJ ' 1
■ Les'Vfflàgés ^ àtf^æ%iea^ èo^prlà aé|a^Bement dàà^ le gouverne*
'ment & p&vüæ. •'■ ‘fls’fb rëffént«ftt= ëneore-dù déïaut‘
de9eomîrierbe'OT tbbt-rc;Baysa‘été ; m^S'-paMa éfiadgeMiât dont on
'comm&cë Réprouver les avantages, & par le zéîe du Gouverneur, oà
'tlÿk ëfté'rer-'que dlns peu d é éems les -affaires icbangeront de face. La fertilité,
du P.a-vs à réf ard|^ Dënrées qui 'lui Cdht-pfd#est, contribueia-beaw’
coup a y attirer’des-GoIdns'f^da éOmmùnîèatroîr buvertè- entre Quito &
le-Royaupif 6^ TiertfëFirnfâ y fêSk fleilrir lejcomsHerce? rEn attendant on
y cqMpftè ' 2 oYilkges ,^mq de fa jurisdiction ,Jes-
-quels IbntrîlasJ^ pEefijiqrs.rde .la ifiRe
•fttiyauîé ., les- filtres l’inté-
iffàtr du %ys. i t
I. W ÊBÊM K ■ ;
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te;.jCQnpotoJer: à ^j^riteÂafpks diftiHgü^sdfpoit àes canpofflanc^s peu com-
„mijpçs, & travailfoit contïnuellemënt à en acgulrir’aè noiiVÊliesJ^l]afle miffent de phis-
en pmsen état d’êtfè^fil^^'s’ihà.Gouvernekeqti ddht il fë prc^iofoic d’aller prendra
S poffeHion au-plutôt. Not. du Tkd. !