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neg garçons & les,jeunes. filles, dqntdljy a-upli^grapd nombre -qu’on em
compte plus de, deux mille de l’un. & de l’autre fexe dans chaque Village.,
Le Dimanche tops les habitans fe rendent au Catéchilikg.. Enfin il faut
aller cohfefler les malades, leur porter ^Viatique, (STfairltamtes les au-,
tfesjfonâionft'dont un Curé.ne pgnt fe difpenfer;.
■ A la rigueur ces Gmé^devroient, être nommés par le jGduvernlW^iji-
me,yice-Patrons de ces^Egliles;, enfuite admis par fEvêque-aUx Fondons
Curiales: mais comme parmi les trois^je^qui devrcdent êtjQs.jl|^enfé\
au Vice-Patron à châquetaQmin^ion;^ il s’en yQuyejqit' toujours^ uWjâlus*
propre quèle^autres,. <&;que peyfonnemPyo^
fujets, queues Provinciaux, jde l’Qrdre, lés. Gouverneurs, <&de|,E,feq(ûes>..
ont bien voulu lenn.cé^ leurs d^ips. y ,d,ermaniéré que c’eJÏ le Prp.vinçM
qui nomme j & quLpomygit les Çurps félon jqn’gréÿ^
Les Millions des Gmtanjes prit .un Supérieur.- Général, .qui nomme, des;
Secondaires de .t'étudies autres Villages, rïtfait fa* réfidençe dansJe Bourg,,
de la Vandelaria, qui en: au centre de tontés les Millions,,- dedL'iLya vi-
fiper les autres Peuplades . p o p r , q p i s’yjpairer& gppyerqm même-
tems'dès-Mi^^^ 1J pour'î^^^r^&gagper,
Igurconnancë. 11 eft foml^gë aaps,les fenélipas .par, deuxVijÿ-SojiërièuESj;;
qîiivéüdejit l’un .prè^deja Parjma <% l’autr exprès de f& tiguQÿ,, deimanip-,
re que toutes ces.Doétrines forment, ui^.Cdllége~/prt & difpqçfq,,
dont ^Supfriëpr ëfi Reftedr, & chaque Village une famhîeebien»chérie
<&foignée par Ibn P^y^ir^uelj^uui.êftiâCuré.' .,,
L.e Roi donnera portion eojigrï^ltîx; CüTe^^^E®ons.Guamm%$;, h-,
qu^llë^monte à'gq6*piàllxes parln^cpropas l é f f i f de Ion Àcfioj^on
Secondaire. Cêûelomme eli remife à la difpofitjon,du.Supérieur- ëc
celunoYournit fous.lès.mois-à chaque C u r é e f i , " j i é (ceîrarrë,rpour.
leur nourriture & leur' veftiaire -, & toutes Jqs Çais qn’ils'ônLbefoîmd’é'
quelque* chofe de, plus que lordinaire, ils sjadrèffent àlui, & iljejèiirffc^xt
n|EJ exapème^i-y ’
: .'Les Miffions ^es Indiens Ch^uîtosmt un'^uperiema paftr, qommnhous
Pavons déjà dit, .dont lés fonélîoris-ne different pas dp, pelles du pré.ccr
dênp ; mais ces Peuples étant plus laborieux que les Guaranies, lies Curés
rèy. font, pas fi ocpiÿesVleslexcjter au travail.
: TCpus cçs 'fôhtfiijét's-à1 des,' jpaladies,;,cpntagiexffëS,. telles que la
Pftîtp yéfôlé,' ,d'es fièvres.imîignes ,*& aiWes^uxqueïles-,iîsdon’nentjA ulr
ganemçnt le nppij.de pefie^â câufe des ravages qu’elles font,; ’| ’|ft,ce;quj
. , • \ ‘ ' , • s;:'- fait-
V O Y A G E A U P E R OU. Eiy. I. €n. É.V. j w
fait qiiëï ces Peuplade ne multiplient pas à proportion du nombre de permîmes
qu’il, ,y,a, du’tems qui s’efb éçoulé depuis leur établiffement, du
repos &jd&[a tranquillité don^elles-jouiffei^, Quand ces maladies régnent
les Curés dLWîs Adjoints, ont bien..cje la pçjne à furvenir à ce furcroit de
ttavailjJ^ëffpourqnor auffi*oh'’a loin de "leur .envoyer des Aides.
. Lem^Siffionnaires ne Ibuffrent jamais qu’aucun habitant du PIrou, de
qujçjue nationf q^’il du autre, entre dans les
^uffionsquils adminiflrent awlqz:ag}ifly.jnom pour cacher ce qui s’y. paffe,
ni par cr^nlqtqmj^p^mtage,,aye^ edxi^ep® merce,des.denrées qu’on y
reeueille!;.., nirpQurnùpune, des, raifons avancées gratuitement par des per-
foni^àenvieilles pqunqne dâs’'&Æ^^ qui nefont/que de fortir de
leur b» l^ ta r^.-yin|Eér dans ks voyes^deLla lumierei fe maintiennent
dansi'cSkétat m _%n^licité, tne>cotmoiffant Æautrqs vices
quqjeëux qumdnt commuas eux, & qp!ila,pnt aujourd’hui en-abomi-
^tion grâce.aux exhgrt^üoW&^api |ppfi % pireâeurs.. Ces In-
.dims ne.epnifmfBt,ni Tinqf^ffànce, iii Ja, rancune., ni feUyie. ni les
aüfîës p.affi'qns,-qui cauïlnt tanV d&îna.ux .dans. k MoncÊ., Si les Etram
gerl^y.enojgn.tjghez eux, à' pëifc.ilg^lg^oenC'arriVés que leurs mauvais
exetapl^l^^pprenii^ant des^n0'|es qi^^Sor-eff* & bmntèt renonçant
à- là md|e^^ .&can^lÿè^-qtfik^ï^p^31?-dés ùaffruëtions de .leurs
Ciucs j-op^c^poferoit le falupdê,tanfc,drames, qp^néndent â Dieufin v’érita-
%ulté ^ ,&fikn#|^êi;oït\feiïSoiiVerain d’une infinité' dejfujets, qui La
ipponnoiffenli.vi^fflf&rement poupleur feul Rigueur naturel.-
j (l'Ce.s1 ^^piïrdlflmFaar^a pàrfaitçj'Æpyance que tout ce
que^Curé dk’eflrbién ^& qtiejtomYe^qnil blâme elt'maL ïlspërdroient
mjën^ot.c^e*|^^ffis>iis^ pës vérités
d q fE y ^ ile ',j& ddmWl^®r^^^SHr^^oiep*alÈQr çroyanGe.AAujo.
ird’Kùi i&Ypnt-jn^^^s^juc la^ jM ê .& “Ies achats ffiivOT^re; faire
de>bô n ^ fe î/<S^^^^drjâtum; 3s ’ne’ cpnhpiffent pi les rufe-s* ni lamau-
‘vaifêApp*' Oj ffeflr certain qui^l^oiCpermis^'à chaciiffie venir trafiquer
^àye.c .e®, la premiere.^&imel|ü’ü ^ qu’il fauttpm
l^rs^aqlj^rybas prix, <Syendre*^piùsÆHermp% peut; & cetre'mé-
»^cetêjen^a'àireror^^uë^^’mitrès,qui en font les fuites naturelles,
&,ffent ilÆ ^ ofoâ pTtîs moyenjl^les r'ÆwÊk fi'uqè'fes ils i j laiffoient
eiïtrs&her. Jej&oretCTs^Mjpa^^liminuer 'en .aiicnneyaçppjBi bonnê
réputation ,? a u î^ Natkûis^ quâ^font” à, portée de trafiqdér
avec les .Miffidhs 'Para^MA mms*on4:onymndra que dans le
*c ' grand. -