mais te champion te touche légèrement- de T épieu peurde. provoquer, afin
de mieux affener ïon ccupjwaiiïïkôb quescéfier anima:! fe voit-rinfulté, il
fftifit avec les grifes.d’une de f e pattes l’éjîieu -, comme, pour dfefarmer fou-
adveffaire, & delîes?aütrés,grifes:il empoigné lé Bras qm Tient l’épieu^;
& qtéil déclfeeébit èù -piéces iatts lé manteau qnr Fenvdoppet - C eû cet
infbant-que le champion attend, & dont.il le hâte, dè profiter pour luti
décharger fur la : jambe un èoûpjdu' -éöiitgfëg squhltientdans; fa main droî-
tsê, & qü’ihcaohe derrière foi,« D e cercoup' il,'lui coupe le ja r re t,& lu ir
feitabandonner leebras qtfh avsitiaifî.-: L^aniihal furietix feretire un peu
en arriéré làns lâdfer ïqpiëh , & revenant, pour làifir le bras de fonauV
tre patte^le chàmpioq lui déçharge un.fecönd coup avec, le même feccès..
Alors te Tigre, privédeTes^ plus ternies armes, &mtàpable:dërfeaMbUïi
voir,- refte à la difcrétion de fooeenriemi, . quKachéve'ddlé. tperjbapirês/
quoi il Jfeorche, ï& revtent irtemjdteiu; a^Éîla?peau^d^irpieds k>3ês^
te de l’animal, qui tei fervent de trophée.* j
: Parmi tes*divërs.:Animaux qu’m'rencontre-dans ce Pays, il f j ema .uni.
dune pfpécé fiMg^li©êe-,LappdHé
par:irénte."â.catde^e0bn?e^trémèpqrefe;#: :dè kvlAtewtiSlfl a /Ifeifigurd»
d:unSÎE^e.de ^jÉ.0C3îéigEôfllur; Il efe-JridaBy-kfoifrf kjfr
dée, Ôc d’iin- gris bftruv ..'-Ses pattes & Tes. jambes; font/ presque Tans p€#.s
Buftiipareffeux /pühn’eû pas à rester
dans un endroit, puifqu’il jtfen bouge queîorfqug. la faûnite^fiMIÉit-déi
(disflger, déplacé. "Æ’ûe:a-étojime:xû,’dêl0i^fô|i>éf^^|n^fS'jîü?dêiGefejdesî
bfjegles plusiféroeesit. quand^ltfe meut, il MP.cÉ!p^gSé: fMqaq ;IS§uîyqs
ipeut dfei crirfîodesagréablé & fi lamentable, qu’il produit dans celui qui
fegatsnd dé te}pi.tié«&! dé l’horreur. -B^t^la-mlnte .chofe < dis^f/|abàgài
dreTmjùvement qu’il fait de la tête,-.: des |apntes & 'dés pieds iyijge-.qui nefc
vienfepriablemeht gue de la. «glum^^de fes-p^fs, <& dg;ie§ri®ul|ka*s
qûfelui câufe.-ûneiidpqleur extrême JqFfip’fegeut; fairq : ,agi|, fes-menferesi,’;
Toute fe défenfeçonfiftgdaüs cêscris defegréajgjte& Attaqué par uaeBêwf,
te férpçe,il prend la fmtq,-, & ; en jhiyaût il redouble fçs crigren. -rap h ia n t,.
d’aêtionj & „ q^p renon- -
de à fa pourfoice pour fe délivrer d’un fen.fi defegréalte.j;. ^prqs"avoir f
hurlé ainli cinq ;à lix:fqis*gq mâchant, feyépéte^Jgs ^^mqg^Is ;PPUr, -fe,
repofer,;.&avaq|;; <me.dgfere5Wfttre en-marc^g ^ileJopgtep siimpohi)p) >
^g^fnimal v^lde nuits lauvages} quand il n’en trouve point â têrre, .ii
efca*
• Mot â' oeot Pierrot- coureur.
m . -Jit. * E , -ém . » JB -_ .ülfc ,
éfeftlite l’nrhf° -g” Etéat-jefhteplus-rchaigéS^ p is qu’il eft au haut, il abat
autant .deiffets cfe’ilpèutfepbur s’épatgrièrM peine, de remonter fer far-?
bre/Quand, faprovifion efl faite ta îlvfe.met. en un peloton,. <& fe laifle tom-
berà plomb de Iferbrelpourévitér la fatigue' de1 defcendre*. après • cela il
demeure âuipied de l’arbre tant que dure laprovifiôn de fruit, & ‘ne chang
é ! de place .‘que. quand la; faim l’oblige à aller chercher une nouvelle
nopnâture.'
• Les Serpens ueTdiïtni en moindre quantité ni moins dangereux dans
lés environs de "BartobèU qu’à Cartbn^éne, &.il y a infiniment de Cra*
pauds. On en trouvé nômfeulement dans les lieux marécageux & bumi-
des, ’comme dafiFïâfautres i& fë ïmais dans les rues, Garnis lès cours des
maifons , & gép.éralen»nt dans tous les ^euxtdécoqvert%Ua quantité pro-
digieufe qu’0 ^ 1 vo!q t'ouf xà la fbis à ra mdlndre ’giboulée, a fait imaginer
à quelçlues-unstque.chaque.goûte fe jÇqtiyertiflToit en crapaudi
& quoi^umP président te “prouver par là multiplication extraordinaifè
qui s’enfàit à la moindre petite ptevec-if né'mè parité pas que leur opi-
nian feît bien.^érîâine.. | ; Jçdpe fui^ pas éloigné de croire que la grande
quantité quRl^JllLécÇ.es.*W#e§&.£ant.dans tes'Moptagnes, 1^ue dans les
RuifiTeaux voi|nsj& dans la Ville même, produifent une infinité de petits
oeufs,- quj.felon l’opinion la plus commune des Naturaliftes contiennent le
germe de 4ès. reptiles ,* ces mêmes oeufs font élevés avec les vapeurs d’où
fe,forme.la.pl.uye, <&.tomjbant avec elle fer la terre exceflivement échauffée
par là force des rayons du Sole!, ou déjà mêlés aveqja même pluye après
fa chute‘& ajlrès. que lés crapauds les; ont dépofées en tqr^- fej vivifient
& !faniimeht' en aùfli grande abondance qu’qnde ^oit quélquéfoiSjen Eunt
pe. Mais comme ceux qui.parQiffent aprps la;pluy| jont fi gros qu’il y en
a qui ont plus de fix pouces de long , & qu’il n’y a pas moyen de tes regarder
commtl’.éffqt d’une production momentanée, je crojrois volontiers,
fondé fur mes propres obfervatjons, que rhunydjté qui, régne dans cettepai-
tiê du Pays ,1a rend -propre à jiroduiredes crapauds dé cette'efpéce, & quç
ce reptile .aimant les lieux.où?^ y a de,l>eau,..fint]e terrain qqe, la chalefe
du Soleil deflethe.en peu de tems, & qherçhe.les lieux où la terre ëffc molle:
ifs’y.tapit, & Cfnme ilsrefie-au-deflus quèlque partie de celle qui eft
féehe.^. on ne l’apperçoit!point; mais auflitôt qu’il pleut, il fort de fon terrier
pour chercher f’éau qui lui fait tant de plaifir 5 & c’eft ainfi que les
rues & les places fe,rempliifent de ces reptiles, dqpt l’apparition febîte a
fak cï0Wé |[ue chaque sgoû^ de; pluye fe.txansfonnoit en crapaud. Quand
c ’eft-la rifet qù’ij .pleut , on ne feuroit fe figurer la quantité de crapauds
j& Tm e î. M ' ' ' ‘ qu’on