différentes routes,• • puifque-:'tôüt celaconfiffe-à faire.une Be’plus ou
üibins grande,*'^
: Ôn ëh&ë&aSsTë MàrànUon pâr trois différentes rbutes en partant, de^ùë.
;Cës trois rôites foiifc tiiiSêoiiinodé^pir la quantité dérochés & depierr.es
dont elles'fonï ’feméeS & parla-natUre'dü climat ,V defortë'^ qu’il faut mar*-
cher àrpiedîès' trois’ quarts du teins.t '-Eepfetnier de ces chemins, qui
eff îeri?i i fe ^ ;¥èi0 Îë ÿliî^ip'fèâ de Omùo, pafiè par Baeza &. Archidonay
cPo^f-'-Féin •sreîhbarqüfef 'fut rle JSf'apo.' jLeJeéoijd eft pSH^IMmbatq 8(
ÿàflè- psaf Patate àM^kéfaife fa1 Montaggïeüde
^tPau ’&^i#i^dQi®#^f2;aj, qjuhiêljoinç
vfPafiazk§ & to\iiës deux.vont fe.përdre dahs;Je:;Mar«Kp.f i. ;Be traifdei.
itte èhelhin paflè par ikténca±>
<rtirdès"te ^ÎÉigh^é'&'ChiichiingaqUTfeftvl-.Çrâh^eaÜaiçe| dp. Manmnfiti^ ee
grandi Fleuv^eft navigable. ! C’efluà Chuchunga î{mPoji, s’embarque pot®
mTefhWdyHn.i,hQ pôürPâWguerLpl^
chemins le dérriier'ëft le fèul qui' £3it praticable pour jp s flê^ de^-fbmme^
& par* où elles püiflent arriver jûfqu’ù T’Emb'ar.cadaire ' fan^p^k^le^ nflis
comme il 'êft -èir meine terns'le^ljis long, ifseftjaufli 1§ -moins: | 3p§^pfip
datais'^iffiohfîâhé's qui font-cés voyages plus fréquemment
nd $ù(té, pourJeviïêïia longueur ;de eexhemid.&'jle: dang-eh qu’il-ÿ a-au
paflage du t^ g ’/'de'Mmzericbe, aiment nieux s’'ëxpçtfer?aux.fe&igu^J<& aux
incommodités des'deux autres, parce,qu’ils dbtofoghoànsiiangsyquqiqhs
non moins dàHgëréu-Xv' H?
V ÿ â f s ?îe'-i&ü^;iîrfinlnlh-Se ce Ek^eiBepjiis Ghuokùngtk rjijfqqiài IaëdVfer,
il yVHes endroits .où feShofds'nhffëræs fpar les t'errës;forjnent divers dé*
troîts palà'tapiüifé de lès eaux rend > le. paflage - daïjgereuh. g ; Darfs -..quel?
qües^futres èndfôfts -fon'cours échangeant toutià-coup c^--dilé%tfnx&. fe
fecourbaift, Së^^ux'heurtent a Vëe t Violence des !EÔcbërS;iefbar,péxdde^fes
bbrdS ,a&ë qïii leur fait-fermer des tbUmBÿèmens-;y-n|i^^^
ihithobûês j & cë rëpoS'vàpparent datefln guère; moinstdangôreux p.q^r'fles
Bâtimëns: ‘-quëdë mouvement impétueux caufé par les détroits, qu’ils ont
heureufèrbënt.franchis.-'-Par-MteSidët§oitsiqui:rehdèHinQêtte..naviga;ti.qn
peiéilîfeiilfe / le plüsfàtnèi& eft C’elidqm-éll^ntféSà^t^^i ^yias-iîMoptj^^
Ms & Bdfja^'-auquel Omdonnede Bongo de'Mflnzerjcbe-.-.^P^gg^xi
'Xndièn lignifie une Porte, & ces Pe^les.appdH^utdaètÆ^'héraië^enl
fous l^ ;ïëux-,ëtMtW^Mïiiâ#^&^iiaftdeinpn3^dUjlklCo^ëëlvjlfee'<|yi:<ié?'
Érôit ë|| ÇiMfflbnf ‘
* ; Les Relations éès^^ë^h^ par-lai^- iohtrce .paflage,fî
étroit
V O y AG E AU PERO U. . Liy. J h Ce. V. 313
étroit qu’elles.neluidqnnent^p&'ay aunes de large, & aflurent qu’il a
'trois lieues, de long, que 1’$$ fait-fans autre fecours que ; le mouvement
des eaux, en un*quart d’heure de tems avec beaucoup, de danger. Si
cela ce .fer oit à railon.de ip-lieues par heure, ce qui certaine-
;^ o^ n je ,.,.;hï^^fefen p&,;i4 0 d Cwidamwe,, qai a
examine tput cela ai^ec‘l’attention d’un^Phtlofophe, & dont le témoignage
l’emporte fans-doütqik^ea^pupTur^celui des" Voyageurs ordinaires,
i^^jh^iî^hnnepi:''p|us. ae . c r é a n c > _jlâns; rèiidrqit 'pu il eft
’Teplus étroit, a 25 tdifês de large4, ce qii£faitiih'pëu plus dé 60 aunes;
& oefavant Mathématicien ne 'lui donne* que deux lieues de long à de-
‘puis rehd|oit .où.commeiiçè l e "rettëciirement,,jpfqu’à _la Ville de Borja\
’aibûtantqii’il/fif ces delix, lieues, dans une.Balze' ert'sj minutes, " ce qui
eft plüsidans'l’qrdre ordinaire. P dit àulff .que Iz BaLze&vait le vent 'coiif
"traire, ce qui fans-doute retarda fimpulfîon du courant. ^ Or en compu-
tant'lë tems qu’il mit;à fairë qes'dëûx'lïëues.j il refuTte'que la vitefle de
l’eau,étoit de deux- & demie, pu,tout auplus de trois lieues par heure.
La largeur & la profondeur deper grand Fleuve font proportionné« à
la longueur.de'fop çpflrsi ' .IJ ëft. a flippoferiqqë' dans les iongo/-?; où. Détroits
, ilgagpe,dans la’profondeur cé qutil perd. Üaqs la largeur^ & en
effet, quand’1 on‘ regarde ..quelques-unes des. Rivières" qu’il reçoit1, ‘oh efl:
trq^é'pWlës^pp^^^s:..’pn'difoit^à yolr|a‘lp,geur de leurs lits, qu’ils
furpaflent'le Mar action, mais quand Ôpiës voit meler leurs eaux avec lès lien-’,
pes^ le neti d’augmèntationbû’oii remarque.dans celuipi defabulè bientôt de
cette faufle op5\ioii : car ce grand Fleuve continuant fon cours fans aucun
"changement ni‘dans.fajargeur, ni dans fa vitefle,'fait bien voir la difîérehc^
qülâ"^ entr^lui &les Rivières en queüion. Dans quelques endroits
jrdepjç^e S eaux, au large, & jForme uqe grande,quantité d’jflesfc’eft ce qu’ori
remarque principalement depuis un endroit unpeuà l’orientéel’embouchu-
-rËi'du'WrMË Jüiqu^feçâlë^u.b'o^n,' qqicfl ûnigua fqccident 'dû Négra.
Là, diyifè.en pln^ieurs bras, il forme dans cet eipgce une infinité' d’IIes.
Entre‘la MiËon à sjof ptebas, .qui ’prefèhtéipeiit èft la-derniere* des "Efpd-
knols, & ëejjé de,^^ PaVo^ôù^copimen^nt celles ^des Portugais, Mr.
de la, Çgndamine, & Do^edro Mdldmado,( mefurerent 1^ logeur' de qü'el-
! a3^âfent chacun.
près ^ 'P b y tùÿëS s qui font-2356| aun.es dé Çqj$ulé^ oa environ la troi-
îîeme partie dhne Jieue marme1 Vres de la Rtviere^ de Chucbunga, où
le Jylarannên cûmmehçe ’ a être .navigable , Mr . ‘delà Condamine.
lio it dë0r35 toifes, qui font
J . ;f % $ :lL - ■ ' 3 5 5