jufqu’à l’angle oppofé à h bafe, eft 2515 aunes
Xôuté la Viflè^ ëft' jgnvirdnnëë
de murailles de briqüe fuffiftiiiriienï larges' pour fié Put .Hans le-
qüdT èlf^' 'o’nkr°^té/-Pâlîës' i lë ^ .' ptcFportions.
Get oiivrage fiit entrepris & tfihï paf léï).üc; de la'füî&tÏÏen
l’an ii®85. ‘H eft flaLtiqxië de-34 bàftioîis' fans, rçtfe-plein, Vembrazùres ;
parce qu’on n’àèh'érivuë que- de1 ferméf la Ville $ <St delà mettre a couvert
d’ünë furprifë dë là part dés' dndietày1 'Dansmdûte ^êt^'dnceinté il y a
fept gKmdës' portes''éVtroïs poternes ûtffa!uffeS; partes, par pu;fon fort
dans l a Jt~ f^ T T ^ ' " 'X 7. , * ;• 7 ” >*/J Y ,f \ ‘ T ^
En-delà de la Riviere, â l’oppôfite'de laVille, feft-un FauxbourgafTez
étendu nommé Êan Lazard , qui s*eft fort ; acra depuis: gûélqueé* années.
Les rués'j âihfiqiie‘celles3 de;la Ville,’ pn1 font FërHârgeè j • t-iiées aû
ëërdéâu dans lêüftongûëarÿ <Sé par aHeleS léslUnes aux ^autres § - de maniéré
formant des-quarrcs de maifons1 dé 1 jo^’âîines1 ehaèun ; • qui ëftlà grandeur
ordinaire: de êeS1 fôrte’s ‘de ' quarrés dans’ toiites ces Contrées ,2 quoiqü’à.
Quito elle riè-foit <jiie de roo’aunes-. Les rues y ’.fotft'pavées okvêrféeS
par les-canaux tifés du ‘ Fleuve, ^ddiit )ës éfiîx^paflënt par des voûtés' ftsùter-
rainés & fta^ént;â’îà pFcpfetédanà caüfë^aUCurië inddidSiôdrté:', ~v
'Les maifons ^quoique* fort bafle^potir'la plupart, .fonltrèn dehors trè;s
agréables à voir*?' Elles iont tdni&'ï&tiés ^è^djarê^ê ; ou de 'Quinehiïï,
& à-les vcfir on les croiroïtr' bâties.' dë'mâfériaux "beàjicôûp plus' foîides ÿ
car par î’épaiffeur dont tes'parois Semblent’être, & par les'Teimefcorni-
ç n â ’ dont“‘ils lés' ornenT, ^bn diroit quelles font m ativès^Voici coiùme
ilsXy prennent pour tromper lp .yep x,l& pour prévenir, epr memé-tems
autant qu’en ,eux eft lesJténiSês effets des.rtémtllemens _dé ferreront
cettè Ville eft toujdiffs^énàc||jt D’abord “ils cbifftTO^ la
mailon de pièces de ,bois emmortoiiees avec les foliyes dû*toit,,; ils couvrent
eriîuite cès piecès.debois Hç. cannes faq^âges {râ; dedans & en de-
KoigOu ÿo&^fi -êour.
pîfféritbîén'lë‘tbut“,L& ymettent uneobucl^
chir, après qqoi ils’peignent'tout f extérieur, imitant autant qp-’^ p è^ e n t
leS pierres dé ^taUlè. Ils en ùfept'de^niêmè aux çormi^çs& gux pertes de
charpente ? leur dohfiant lâ couleur 'de,pierre: r,lDe cette o^aniqre ceux gui
Âéîfènt pas au-faîVle c^ce' trqmbèrle^ çroyent
' l i s m& fonft&tô'plat^ & imiàj ’&
'V o n t
n’ont que l’épaiffem- nécefTaire,.pour ;e^mp,eçhe.r ;sIes .rayons du-Soleil •& le
vent de pénétrer dans-lahnaifon. „Subies ^ga^pSjfliü^pnentceç. td ts4
& qui préfent^nt ep dqdapsun,travail', , des moulures allez curieufes,
ils mettent en dehors pnë couche terre grade, qui eft fufBfante pour
émpujrCTfës tayqns dii.Soleil.; ,<St comme jamais.en ce, Pays il ne pleut
avec.^arce, ni 'abondance,, J s p ’ont^ pas befoin tde plus de précautions,
ni Ravoir d|sttçauverts"plus lblides. De cette manière les maifons ne font
pas' .a Beaucoup prés Fi.d^gerpuffs, que quand- elles, étaient conftruites
de tnâtériàux mphis fragiles ; tp^çe ,qp leu^s parties liëes enfemble cèdent
aux 'fecquÔes des tremb'lemens, & en fuivent tous les mouvemens, &
que faifant^moins de réfatance* ^lles ne font qu’un peu endommagées»
mais ne tombent «St ne croûlêntppas(ft aifément.,,,
i Les cannes fauvage-s dont informent ,1a fuperficie,desparois, font de la
grofleur & dç]^,longueur dé Celles iïEurope, avec cette différence qu’elles
font maflives, & fans aucune concavité;c’en un bois fort & extrêmement
fquple, jpqu fujet d’ailleura à la corruption. L’Oser eft un arbrif*
feau fauvage qui croîffur les Montagnes & fur.lçs bords des Rivières;il
n’eil pjÿoins fojt-ni moins.pjiant que ^lgs. cannes. Op le: nomme dans
le;PayjsXtog^- ; Ç’çA,der ces deu^^qttes df_.matéçiaux que font bâties, le?
maifons de tQÛt.?? ?es bourgades des Vallées, défqueiles.no^ avpn? parlé
çi-devant • :■
Vers l’Ç^fent^|é.]\^dir «& -l’Oceidfntide LijnayÂans les quartiers* recul^;,,;
maw ^- E0^ a j ÿ ,|^^ppe.de fes inuraÿ.es s ^iljy a des Vergers
dans l’enclos
des principales maifons il ya.-des Jar^ius;qu’qnpeut 'toujours arrofer,.l’eau
xxinduite par des £anaux..étant,àportée.\
. X o ^ J a Ville eft partagée en cinq Paroiffes, qui font 1 Xe.Sagmio^
.deffervie; par rtois.Curés,- 2 Santa, A n a ^ s.S^SeMfijkan, deffervies.par
'db t •& éwMtë&a qui 'n’ont 'qu’un Rnré
, j gÇ e d ^ ^ r e j Çatc^Sfe Jq^giendd^aePïéjoût qui- eft entre
gj$gg| ;]a ediftancé d’environ cinq
. f e É ï ;•& lç%y^Sf^oSorobfeufesi,Câmpaghes'. qui
iGSP^^^ÇiS^fV^iÆMfliaWent/ihy- a,‘|es>€hapdles:xaù:les .Prêtres
-de cé|Ç^X?^e^d.font teHus Vallerfdire -]a meiîe,les joiirs dé précepte, afin
-9RÇ ¥.f ^§<fei^î^iénïyi!Édte4 é -^ e :o i t v o y ^ ;pour^atisfitt-
::HeAe^dê®ir.eftyapar©ilip®ert deux Suçcurfales, qui font :Sah SakàâikSc
.Ççinfty A-na ; & ,1^,Chapelle.des Orphelins* dé da Paroille de Sagrafib)& uiie
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