le courant du Fleuve à furmonter.' Après des.fatigués infinies, ils arrivèrent
au Portde Pu-yirnim)le^de J u ia d e l’apnée fiüvanté iSgf*., Ce
lieu étoit de-la Jurisdi6lion;du;Gouvernemeut de Quixos. ' ,ï)e-là Tæxeyra
fe rendit avec les deux %ligieux & lés fix .Soldats ài-Quito *ofc.il fitïon rapport
à l’Audience ,-iquridofinàiavis de tout au Viceroi du. Pérou-,i^’étoit
alors D, Jérôme Fernandez de Gagera Comte .de; Chmhon) \ qui- donna de
nouveaux ordres pour le.fuccès de l’entreprifè.
: Les ordres du Comte deCbinchon portoient que là FlottillePqriugaifexè-
tourneroit à Para, & prendrait à bord des perfonnes d’une capacité reconnue,
zélées pour lé fervice du Roi, lefquelles êxaminaffént à loifir tout
ce qui concemoit le Marannon & les Pays qu’il; ârrofe., & qu’ënfuite ils
paffaffent en Efpagne pour informer direftement Sa ]\|ajefté'par fèn Con-
feih-Royal desy/nder. de tout?<ce qu’ils auraient : obfervé-touchant çes .Contrées,;
afin.-qu’on pût prendre des mefures en conféquen.ce: pour réduire çeS
Nations. Qn choifit avec linapplaudiflement générai; les P. P. \Cbzi[kq^.
vakde. Acmna &L André d'Artieda jéîùites, lesquels .partirent de^aùole 16
de Février de 1639 , & vinrent s’embarquer, fur TArfnadilleentrèrent
dans le Marannon ., & arrivèrent au Grand-Para le-,12 Décembre de lamêmè*
année, d’où ils continuèrent leur voyage en Efpagne,fgù ils;firënt-ame ré-^
lati'oh digne.dé l&confiance .qù’ont^voit eue çmeiùo ; i .
. A la fin du fiécle paffé. on 1 répéta-lereconnoiffement dgqe grand Fleuve;
mais fl é.t©itdéjàfi connu * quelaplus grande partie de fe%.terres, étoient défri-
chéésipâr l’établiffement dés:Mfifions desvP. P. Jéfuites. ^ ^ ’Gouvernement
de .Maÿnàs:s’étend aéluefiemerit fur plufieurs Nations, qui- ayant,
regUo la J^^gm^Catheliipte, graees'.à la ferveur, du-zélé de-cespères, ont
rendu (©fieiffanee aux Rois d’JEfpagne', & -les-fiords du, fleuve hafiites autrefois
par des^Indicns plus féroces! que les "Bêtes, fopt’ aujourd’hui par-
fémés 4e- Villages,,, bien fitués,. fiien réglés, & -peuplés d’hommes r.aifon-
nàblesi Piû de. ceæs qui a lg.plus,Gbntrifiué%ce changement, pta^fi^gP.
Samuel Fritz,' qui .commença .à prêcher ùeesf Peuple^ en avec .tant dq.,
fuccès qu’en peu de tetnsùl convertit plufieurs ;Nations' ; mais mn^çle^ra-
vaux &dq;fatïgues lp ^ufgjeç fe une maladie
porter à Para plutôt qu’à Q ÿ iîo où le.vçyag$ eût. été^ plps cbfficilg. » Il
partit le ^enfigr, & p$E^ik_jp£ra.Ie, i*ÿ .Sppifpn.bre
dejfe-mêrne atytéq.- 3 jj fut qbljgé .de.p’y arrêter ^non, .fepleinçnt -jusqu’à
l’entier;réjufilÿl|em^t déjà
taipe^ affaires, gipi^tp^ntrfprienues^ iesquqll|| ifij^oitj attendis :
l a Ifàkftyfr ■! fiifj zà »//.•: tniriny. fto
- ’ Le § de Juillet: ï f 0 ;i& Père Samuel Fritz partit de Para pour retour-
ner dànsifesMiffions, -quh’s’étendoienndéjà;a]ors depuis l’embouchure du
Napo jusqu'au-delà -de>.celui. del^gro-, & comprènoient- les Indiens Orna-
gms, Yurimaguas, Aÿfuafes, & aUjêres'-Nations' voifinesdes plusrfômbreu-
fes de mntleMaramon. Le 13 OStobre delà inême:année il arriva au Village
nomméf-Notre' Dameïdes^Nège^ : Chef-lieu de la Nation Yurimagua^Sc
ayant,p'areouru tous les /autres .auunombre de 41, fort grands & bien peuplés
, qui -étoient fous direction ,Uil pafià peur d’autres affaires au
pillage .de .la Lagune, qui-eft Jë Chef-iieu à-oomme-Ja Capitale de toutes les
■ Miffions-du ‘Marannonli p&iéfîdoi't-Je Supérieur- Général. ■ De-Ià il fe rendit
K U m , JpQur infqr-îùqr;ck;rétgt;do, ceîBaysyli^Comte deÛ$Mënchaj
qui^étqit^rs. Viceroi d4- M'èrrni IP fit ^voyagé par la Rivière de Guaïk
laga, ÿoù.ôl, entra dansde- Parjanapma ,d^là ilpaffaà MeyetèaM®, wCïïacha-
poyas 0,jSam^}rça^ iTrûxilM)&.'Lima. , i
• Le P. affaires à Lima, retourna-daris fes Miflionsaù
mois ë'à.QÎL%.Um, &-prit îà •route.pgï- la -Villede jÛiF'ïd'Braâdkbràs^
dans laî.vuei de mieux^s&Ærairefdtf côùrs & 1 dèsifit-uatioiis*tfès- Rîvieres1
qui.viennênt»î^U'S.ud pour fe .joindre lumières qu’iP
acquit par-là (St-^Ues qu’il- ayok., dgju^§imirent en état de dofener au Public
uneiCar'tét dè4ÙeffameuxîFlëü& }daque-ljeÆùtgfaVée à ^&'i^rèhîiij707_.
Elle éfôit moins'.'èxa^iqu'’bh ' ne''-f aèroit- # u&té - ^^-a^càùlfe ' que ce
P.ere n’avoit pas .l^ykfiiiji0éfis héfiefiaires pourlb^^M^'Iàtitùdësi' &
lesdbngMudesjdes principaux ’Lieux', conn@i|i-el'k direarofides-Riviêrés^&
déterminer les-dHÏances«quaîlëurs «aux'parèoùtent-:' tùâlgrë OeîlicefeCar-
tegie laifiLpas d’étreforjt eftimée, parce quhl ii’en- ËvdS-‘'ën!core pômtJ|ià-'
ru d’autr^coud^originé &'le*couïs des Rivières qtii fe jétisèmt dans îe
Marannon,‘Jk le cours dpcelnfici ijusques à fe Mer,fiEfféntmkr^tiéS.','J1
<• S- Owil-eJlHraiï’é des Conquêtes faiiïes^far ïe'Mâtàniï^jJd'ès'Miffioity
qu i ttyi ’JènPi dtcÊWÊgg'.des- Nations-* qaïèbuMi$nvjki*DlMM?dsJête ic"e Fl!euvê4, ddeç"
d'autrey pa^jêmtkxAtgnesidp FatteMiô^duLeB^r}1' 9
La déo^u^erite de^pe fameüxaPfeüve^ùi’è-x^ihën-îdfes'Pàÿs^qu’ïl arrofë",&'
des.N'âtion&Iquif habitent furi^scbords-ffe'rénï- fui vis'de iàcbhqùlireâe'ces
memes Pays & deg Ilesiformoeâ par iesiêàux^du Fleùve. Nqùs avons :vu‘ lé*
’mauvais feoqq^defexpéHitiùh'dé&toÆ/g^,fe^^f&âé^feîle'd’OMàm.-p}fl
fua % et^pra.plus^malheureuxq il ^,péîât|& plufieurs de feS1ébm]pagnonsVi
i^eft, temg.~d|. parlerjiO'peu plus au. lQhg,dè"i>hë«Feùfè\énWéfirîfeide ■ D.
Die g o plaçai ,i dont nous avons, déjà; dfT urî^ô^gn^pkfîànt:.' ® *
Baca d e ^ 4 sayànt1éM,pvêtu:dui:G®vernemen£-dùîMsy«ar & 'duAfa--
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