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én pierre d5une dmetë pârefM à «elle qûê l 'P Voit i ïfttó -WïSttè d MV
àpâs moyen Bq Mer tëfàity fllmit lfeh#'â^pliqder;®et«e:^kfeiîriôrpho--
fe. ; 'frqüf: tót iê^é^dï^^ÉÉfiè^éôrfô^^à^ÔS/fiir-'Iei lieux, qué
ISS1 rocs ; & tout éë"^ite:;eetké Riviere baigne de les eaux, éft couvert d’M
rtë çrôute auffi dure que -là; pierre même, laquelle ëeagee, augmente le Volume
:des pierres, roes, ou Oaiîkux-,doôt la Couleur eft différente de celle
dë ceftfe èlpéêe d?ëcôreè ^ui ;^ 'jaunâtre i dè-là néûà pèuvöfla'inférer
que les èaüx de cette RiMerefont Mêlées de quelques lèàtieres'Ou parties
fbttfubtiles, pétrifiantes',. vilqueùfes'& gluantes, qàl s%mSènt;adicôîps
qu’eHés, touchent ; êe à-mefu-re que par î& r légèreté-ëllés: s’intrâdülférfk
dans fes pores:, elles occupent la place des fibres-que la Même humidité,
poyrrit, & dët-aehe peu à pqu, jufqu’ à ce qu’-enfin toutce.qui étoit feuil-
le oUlâofs fe K-owè ‘remplacé 'par cette- matière pétrifiante. conferyant.
toujoips ï’pjBföpïqó de la premièrej.^efé-à-dire, les'©sres &ïesj“vdde^;‘
^ ’ëE Éiêrftê tems qpe cëlçdl/intrqdait, îôjM conduits,idi fervent
■ ès moulé & lm fonj prendre leur figure. ' Une obférvation:faite lur cjM"-
ques brancliésrme confirma dans cette opiûîôfl ; câr ’en îe's! lofBpâflï il' en
faqfa quelques feuilles & quelques morceaux de [a luperficie-; tandis '.qtfë
lé dedans-etôlfc-aüfii ferme que s’il, eût etc vciStabferiient 'de pierre-,' fàns
qii’il felfât fieB 'dé leur première fUbftance qüé-’ la
autres; branchés Cë qui étoit déjà confoîïdé par là MStÉÉe -pSrPàdeJlk#Â-
toitr & les fibres qui n’àvoiefirpas eu afilz- dé teiûs'pôur fêéôrfSftipÿê
tout-à-fait pàru^îékt côûüttë1 du bois , 'JfaàaïeJs VÉföjïts'- -p ó tó i^
JaTOfö 'qifelquès-ifétflfiesy qui n’ëtpiefit quô légefémeM d’une:
ëÿëpiûe de M mâtierë pétrifiante, & qui étoient feuilles partout en-dedans;
ëXcépté qu’en quelques endroits elles aVoient comMi'ûçéàfe 'ébrriûnprëi.
' Il ègit ijoÊér 'que-iStteiifetâejè^tÊ^ .& s’unit- avec ‘filés; pltiS :tid* fû*
eilité à tout ce qui eft corruptible, qu’à ce qui éft plus? lbli.de ,eôiftrtté tes
roches $c les pierres ;. & il- n’èft pas douteux, que* ce ne fbït parce que les
cbpps corruptibles opt pSis dé potes, par dû cétte’tiiaia'erérKî^^d !fëffe
fixe',. aû.-ïiea. que' 1er pierres ènr àyaflt peu,elle n’.y pénéted-pbint, f éafe
qtdpaue'cpmmuellement deffus en}eve‘le pëit qûi's’àitathd àleùr: fepérfî-
Çië> deforte que quoiqu’on, y voyq quelques, croûte^ jp e ne làtûo'iti jamais
augmenter de beaucoup Te Volume d’une pierre- Là: coulfeur des
féujUes^pétyifiée^j tafrt: au-dedans qu’audehons’i. eft'd’unjàuffë'ptleVirant
fur le bllfici Bi en eft de-même * à regâr^; dû ,qûl
ve töiyöurs- qüelqüëdMfë dëlt, couleur hkdirélfel, cèftimé qü£fi3 ftéfif fee1.
Bans
VOYAGE AU PEROU. Liv. VI. Cn.XL 39y
Dans toute l ’étendue du Royaume de Ouito du Nord au Sud il n’y a
point à’Indiens guerriers k u ^folâtres qui le menacent d’in vallon; mais
on fait ^gà’is fn ’en font pas forq€oignés du côté des Gouvememens de
'.Quixp&Æe Macas, de Jaè'n, & de Mayms, qui font environnes & en-
trecoupts^de différentes Nations,de ces Indiehs, comme nous l’avons remarqué
ailleurs,- auffi n’â-t-on’qu’à pafier la Cordillère* Orientale des Andes
'de ce* coté-là^-pour voir de -divers endroits de ces Hauteurs la fumée de
lemsfeux^f C’eft furtout de là Cordillère detrieré-laquelle eft Je Village de
'Gayaw.be qu?pn-peut fe procurer ce fpe£kblëf & en fuivant tout du long
-julqu’au nord dû;-Villagq:de Mra-dpûartenant 'a la Jurisdiélion de la Ville
de Wpcheîlilbdrfâ, 'Clquxiqui prennent le divertiffement de la Chas-
fe au Che\T?6ui-lomèfouvenf.o'cqafion de vpir cette fumée, tant de cè côté
là, que. depuis la Jüïisdiétion de Riobmb^jnfqn’k celle de Çuenca dans
la même Cordillère? Dans le Village dé']îkïra on a vu lubitement paroî-
tre quelques-uns de ces Indiens,, ,qui;^ étant venus de leurs Terres fe» font
•retirés avec la memerprpmtitude. Quelques IndiensÇe ces Cojrrégimens
.défêrtent leurs Villages pour fe reti^: cke^ces Barbares, & s’abandonner
à l’idolâtrie, au libertinage, a traite forte dé vices, & à la pareffe, n’ayant
■ d’autre avantage que d’être fervis par leurs femmes, qui font obligées de
les foigner & de les nourfir. - Quanta, eux ils né font rien que chaffer
quand la néceffilqjefy“ Oblige, du^que la fantaifië Jenr prend de Ibrtir de
leur profonde oifiyqfé, Dg-f#e i¥ y iy p t honteufement fans Loi, fans
Refi|io«> exemts éoqt:©: Obligation ÉÉê|tb|r£e egrreâ-ion, ce qui eft
précifément ce- que lei» inclination'c%rompûe défire leqjlus’, & à quoi
leur génie -les porte.
Fin de la, première Parfis.