pas faffi&mment infbruites. En c o ^ e n oe ^ fut ordonné
& Direaeurs du noble Corps des Gardes de la Manne, de choifir & pro.
m a i s i c o ^ o u r ^ e r
lèmeint à-avec une jufte proportion, les qbfervations & expenences
fé DmGeoïge Juan Commandeurd’^ fo ^ ^derOrdrede^^^, f l E H f
'dierdes Gafdes de la Marine,auffi recoi^nandaUe parfon a p p ^ o n a i a
Mathématiques, que par fes ferviçes, fut un de ceux fur, 91U tomba le
choix de Sa^Majefté & qui parut propre à contribuer au fqcces de 1 entre,
prife. Quoiqu’inférieur à lui à cet égard ,d e ne P p l I d ' T v W
leftination. L ’un & l’autre revêtus du grade de Lieutenans de Vaifleau,
& munis des ordres & ’des inftruétions néceffaires, nous reçûnjes oom,
mandement de nous embarquer fur deux'Vaiffeaux dç guerre W on armort 1 Cadix ^m t x ^ Q n ^ Carthagéne des Indes |^ |h U S H
tems les Académiciens François deyoïent partir a bord d un Batiment de
■ f l inGUsvemr iomdrekCarthagéne, pour:continuerJeV°ya^e .tousenfemHe, ;^; ^-
4 Les deux v lfleau x
barquer, étôieat^Conquérant,deM C a n o n s , & ? V
TOier.commandé par DmEranç$o deLiqnno deLOr^e de Maltbe, & Capitaine
de Haut-bord:; leiecond. par Don Jugujhn Capitaine
de Fregate, lefquels décidèrent,que Don Geçrgejmn sembarquerait fur le
Conquérant, & moi fur ne P ^ s H » | K
Mai *735. jour auquel nous fîmes voile de la Baye.de Cadix; mais Jeyent
ayant changé, ppuS finies forces de yenm jetter i ’ancre à u|e demie lieue
m vvon.de JLas Pivrcas,- & d e demeurera tout le jour-du 27. étant fortj
incommodés du yent & de la mer. £
Le 28.;:le tems s’étant remis au beau & le y.entdevenu Jford-Elt,' oh
îëmitàla yoiley & l’on continua la route de la manière qu on le verra
dans lès deux Journaux fuivans.
TOURx>'
S® scssom» wkk.
J O U R N A L
D E D O N G E O R G E J U A N
S U R L E V A I S S E A U L E C O N Q U E R A N T .
LE 2 de Juin ïjz s on eut connoiflance des liés Canaries, &les vents,
quiforit d’ordinaire fort variables dans cette traverfée , furent ou Nord-
70 ùeft, ou Npfdj où Nôrd-Eft. Don George Juan trouvapar Ibn eflime,
que la Longitude, entre Cadix & lé Pic de Ténériffe étoitde rodégr. 30 min:
- ‘Selonles.obfervations du-Pere EeùUléê,faites à Lorotava, à 6-z minutes à
l ’Orient‘dii Pit, la Longitude’entre ce dernier & l’Obfervatoire de Paris
eft dè r8 çdegr< - 51’min.’ En fouftraÿânt 8 degr. j i^mim. que la connoté»
dance des ferns'couipterentre l’Obfervatoirq & Cadix, h Longitude entré
cette Ville & le.Pfr de Tènèriffe relie à 10 degr. 24 min. & différé par
Conféquéht de 6 minutes de l’eftime de Don George Juan.
« Pôtf’CôHtiü'ua' à naviguer vers
la Martiniquegouvernant au troifiéme Quadrant par les 42 & 45 degrés,
‘dont l’angle s’augmenta chaque Jgur,( jufqilà ce qi^apprechafat de file, on
"continua par fon paralléfé, <5Me->%5 de Juïn, on découvrit la Martinique
& XÂDommique r' au ifiilieü'dèfçpiélles on pafla.
' Lu‘Longitude* britrë’* Cadix- & la Martinique fut, felon î’effîme, de 59
dégn 55 min. ce .qui plus què celle qui le trouve dans
la OafSê'dféfleë pàF lé.'Biidtêife^iéd#Afer<)j, .fiiivie"gènéralement par ceux
'qui fdntcfette route. SèlbndêsObfervation&dtt Péte JLdvdbfàktésé h Martinique,
lifdiÉeterfcë' eàLohgituder-eft • dé 55 degr.' 8| min. & du Pere
Feuiflêe'^s degrf 19 min.
' j -peuvdlfâm^tudede la Ligner de Loi;
puifqûe fi 4è? Piloté déC&nqüërMt, qui eproUvâ-le même défaut , avoit dott»
Ü l à là Ligne de Loi 5$' piés' Jnj^oU>atM/M-àê'f^j^ la Longitude Ælli-
degrés^- t^tteffautéde marquer mal la Ligné
de'À'oFèfi’-pÿelqué-géhéfâle pattmiiéjPi^otes^Jw^gwfru&'ceàx des autres
^Nations: &fè|defàut ainfi que bien d’autres qui fubfiflent dans la Navigation
, n’ëft point côifr%é^S eâufe du peu d’attention qu’oh y fait.
La Ligne de Loi doit, d’un noeud à l’autre, contenir ,1* de mille; en
fuppçlant-que l’horloge ou làblier eft jufte d’une demi-minute : & quoique
Tome L B tou*