C H A P I T R E VI I I.
Continuation des particularités des ïm aos- oiuBruyeres^ Animaux & Oifeam
au’m yjmfue; & autres particularités de:xà.te. Prmncç3 desquelles. .
il n’û points encore été fait mention.
PQur achever les.remarguesquë j’ai encore à faire touchant-les Para-
1jms, & que j ’ai été obligé cTinterromprè ÿour parler des Rivières,
des Ponts & des Chemins , je'dirai que quand4 les Montagnes fènt -affez
peu h&utes pour que; la. congélation n’y parvienne .pas pelles ïonT-tioutes
«rouvertes d’une 'ePpéçe^de pëtit jonc .affeZ femblable à YËJfÉpto *,' mais
plus mou & plus foiiplq, Ieqùef croît en fi grande- abondance que*tdutela
terre en eft couvert^ ‘ Il a,environ trois quarts d’aune" de--hauteur, &
quand â eftcruù ce point‘il a la même couleur quel’Efpaiiù ÏÈÊÏ Là ©à
la neigeTe foutiënt quelque tems fans fe fondre, on ner -voit' aucune-des
Plantes qui çroiflent dans les Climats habitables'^ mais des Plantés fauva-
ges quoiqu’eh petit jaombre, & feüïepient jufqu’à une certaine hauteur de
la Montagne; mais de-là jufqu’.au commencement de la'-^ôhgâifion/cê
pe font que fables & que pierres.
.Danslesjieuxoù il-’ne croît que 3u petit qôriè', &joù la^dfrcNn’éft
pas propre, à la“fèmence,'' on trouvmim Arbre'quelles 'gens dû Pays nomment
Ouinual, dpntlà nature répond à la' fûdëffê-Su xlimàt. - Il elMhé-
(hocrement haut, houpé, d’un ’bois’ fort; laffëiâllë^hïlme dans fâ ’longueur.
eftépaiffe, & d’un vêrd fôrfcë^ -Quoiqu’il noi^ële^ëfcéVnom-qtie
la Graine n iellée Quinua, &nt '■ ailleurs’, 'qfnf er'oft
j:n abondance en,4e Rays^ ' ce m’eftp&ûûtairt' pas c if "àrbré quhîa produit;
& la plante du’-illfe naît n’a rien de commun avec lui.
Le climat propre à l’Arbre de *Ôuimdî, 'Féffc auffi à une petite -Plante
que les Indiens n o m m ë i î f pàlarijk'Iuz f A'Elle eft haute ordinairement
d’environ çteuxjûedç. Ellejrônfifte a i plufieurs tmés^*-qui Mtent&ae^fér-
re & ont là même racine. Ces^tigesfbnt droites^ unies‘ju(qÿàléü¥ fém-
mét£ où elles pouffent'de petits;rameaux, qui portent d'es feuilles'fott
irieûuès. Elles montent prefque' foutes1# une même* hauteur-, f excepté
les plus extérieures, qui font plus petites. On coupe-xette Plante nez-
tesre, où ejlé'a environ trois lignes de diamètre ; -pn l’allume pendant
''V.çc aJ «wisïféM sel i-.. . . . ,,qu’ôlle-
* E fp é c e de G en é te o u d e Jon c p a rticu lie r ,en Efÿagne, d o n t on fait, des cabas & mêm
e des fou îiers. C ’ eft de q u o i l'o n fait,les n a tte s -& les cordes. J f . d . T .
. f Bâton de Lumière.
m
tju’flle.eft verte, & ell«| rép3pdjn|e lumière pareille à,celle d’un. flambeau^
^ cela^diire jufqq’àu^ûtL pourvu quoh'dt foin d’enfépater le charbon
'qu'êfte fait en«brûlant*au-lieu dë lumignoi^.'^
c '(Ai'trouvé, dans les mêmes lieux la Plante que les mêmes Indiens. appela
n t 5 * c° tes peu .différentes de celles de
la Siïfceïïq ou «Sta^mpure qû’elle en produit de nouvelles,Aës premières
yiemifleèt>& fe''deïîechënt. De ces,-cotes îITé forme,ùqe^efpé -
cej|;tr,oncï garni de fouilles hprizontafes ^ & creux. au milieu. Ce,tronc
‘étant petit; eftfoona “manger çomme^ceËTdes Palmites.
J‘"‘ Aû-d’éffus ûm|lea^ ^ cnok le petit jonc oc ou Je froid commencé â être
fplus lenOTe, ou. appeués dàhsf là Langue du
Tqroy<ynmscl’l|në h%xBëdqnt; lë^fo'üillés'font roîïdès & fi
preffée's les' une4s conteedisiaàtfo^ forment comme une bulbefort.
unié^J au QeüaK-fdeWqu^em^hVfa^ ûelës'ràcihés‘;>lësqûèlIes'à'mefure
‘ qu etf^^f^jffent, ' eiatgîïfént. aq" feuilles'j usqu’à^ ce qif.elles foî-.
"ment l^fpblêffa;fe^£d’ûncp a i^m n d i, Tequel amwiron deux pieds ds
:liaût!S àj 'pe'f^r%’.^ a n t ; f | hamëtreAQuand ü^éffbien ûefd ilô t fi dur,
AueA^tÛied .d’uni®mef m Q’iûh'^ ffla fn e , peut l’écrjafêr ^ quand il eft
Tec i^s’egruge'àifement. ^uand il qft^me ■ ÿêrd & feé, les racines jouent
*fc^me Ûef rmliW,*1, ^ f^ e fq a ’ÿ f lë (éomÿ>rimant il ‘s’applatit, «S^VàTron-
iPora'liu^gû ■ mü^cmTriïirwKr preu®..
Là w ir û h If /î'.^raTrqfixx aujE.lhlOEMcMSgTO/bonnuceft
E'ûo^c»ioou.n’^ ‘^ ? tus^. “~~(^Ae^lSé^£ifolfembl£'àux^plusjpetits joncs1 où
niais^ féulëîûènV Sëtla graine
'aux extremfe^^ Elle ;éftlfo|yi^fan^b^ & excdîëhfê pâm^T^gué'rifoh
xes'ëfevre^Elfq eff uû^pëdramêA*, & dd^në lë.inëine'goûttà I’èau, foît
nnlon lifàffëdnfufijr, ? ^llëpmi|||l|^ah§'7 & l’on srèh
^fott^dûr^m’ eme't ,dàhï. Id'îpays énià'cfo^* 'd-’llne“ qualité chauaé.
on emtrouVe parmi aiï-
TeiifsTur ^gibruy^ms ouIrhe fait^fsxft^mMoemîfofdr'5'1"
; J, mfûtë^rtOTOE^i^^ômihmdàbïé' çm '^ OE ^ ju 'e fa ?bû ’ Càlà-
£ual,a, ‘ q u i - ,è & î t s , les lieux que le ff.dîn^lésma^^^Kmt^'iiËlés rëfi-
^ÇL'qp fable. ^Hm^l^ùf^hui^poüces de
haut* corififfe en ~oitîa tfquvëmans le-fâble, ou
< .pàrnujbsl'pietés, pétix's“r a.meatuÇ r dlfo'Ûi'B® raux racines'' des ^autres
‘ ÿ îan l^ | & *nA'cmtxjlié llûeuX lighA 1â’'épkSjel^^ ® “fènt remplis de
moéudsÆpeu dé diffaûce jeF*iniÿWs àAres,,'cS I'®ûvdrt^h’nhe efpéceï de
?!ne|llicmp...alw&,detachë|de Ai-mëVé:|û u^dinëëu fêdie. Ce.tte .plante
Terne /. *v Z z , ‘ eft