inîlieu 4e fa;cp\Ujfev^ ié to i t de 1-Ocdfjent auSud,rjufqu’â ce que je le
perdis d e ' v u e , d e ce côté-là.
Çefeu étoif de Jjgaiç^qgtdf^^iljiqe parut’avçir. enyirpn un -pied de dian
t r e . jJ’aijpt qu’ril fembloit-venir defcla croupe du Pinchincba: j ’en jugeai
ainfiiparJa route qufij tenoit, & il me parut qu’ilts’étoit formé der-
riege Gette Montagne.- Après qu’il eut fait la moitié de fa çourfe vifible,
ilcommença^ pqrcjye confîfiér^blem^itde fon éclat., & ne répandit plus
gue ;for t-p ém d^Jpngiqre. _ ^ ,
n3'Refte^à..parlejvppur terminer,ce Chapitre, 4 e k maniéré dont on court
Jes‘Chevreuils, en p e . P a y s p b j t f f - fgrandplaifir que fon ait à la Campagne
, q& un -kqueLqn/eft forq pafîîontié., .;I1 efi remarquajdejpar
la haiA effe.& l’intrépidité qu’on y fait paraître, & qu.’on.,pourrait
p o m m e r . 4 on ne voypït^fcs'hompies fages s’en mêler aufli,
.après, en, avoir èffayé une Lois, fe cg^fiant à krbonteLde5 Ipurs.qheyaux,
ce qui fait,qu’on né le,]p|ardef.gpe'Commermn^Ôccaflon -,de faire briller
fim adreffe 6t.eômme un,^mpje ^p^tiiTeirient... A eèt. égard pô; pèut dire
que les Chevaux & lt§î Cavaliers dÿByroj5e lesplus fameux ne font rien
.en con$paraifon clemeux 4,43e -Raï s, & quej$égeIetê;la,pîus vantée de
,ceux7là n’eft-que. lenteur au prix_.de la yirafiè.avec kquelle ceux-ci courent
■ au-travers. fdès. ROçhes1& des Montagnqs.^ |
-Céttg'Goune fe.fait entre plufieurs, petformqSfà la fois divifées en deux
dalles, l ’tfnddq ^g>ens, à p ljfal, l’aptr^ d'indiens à pied. Ces derniers
_jqnVâeftines à faire lej^^bête^. & le^auttç^ à,courre.- Les uns & les
autres fe rendent, àja pointe .du jour |u lieudobtofi.oft convenu, & pour
l’prdinaife au h a u te s ,P-aramps,.ou Montagnes. Chacun mène un levrier
en'fieirp’.^ Les Cavaliers lepoftent fur les,'plus hautes, roches,, tandis que
^és Piétons battent le, fond des, goiiléès» faifanyoutle bruit qu’ils peuvent
pour faire partir les Chevreuils^ On embrafle da-cette manière-un efpa-
oqjd|1trpis,ft quatre lieues. fi. .l’on aaflèz de monde, pour delà.; .Dès-que
.la beîe part lq-i^ieyal ,1e plus proche s’en^pperçoit.aùirit'Qt par.fe braît
qu’ellè'fait.,, & parbaprès^elleilàns-.quede^CâyalierpuilTe ni-le retenir, ni
^gopyerner -quelque^eéetqp qu’il faSTe.., ILcourt par des defeentès fi escarpées,
qu’un homme à piedn’^mourroit-pafler qu’ayec'beaucoqp de précaution
& de.rifque. Ujie perfonnequi pour la-premiere.fois verrbît un
'de c-e,sj.|h,evaux porter.jpn Cavalier] à-travers ;cea.gï,écipices,, ne pourrait
s’empêcher^de juger^qu’ilqvaqdrait^jrijeux^lâlaiirer cheoif.de la lëlle &
.couler en-bâsjc|e k defoe^e^, quq.de,confier fa vie, au caprice d’un anî-
i L Tomè'L T A a a’ mal