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exercer les. fondions ». les, ligu-X-qui compofoient ce Gouvernement ayant
été les uns détruits dans, le foulévement des Indiens, ^.&: les, autres incorporés
au Gouvernement de $amë deforte qu’il.nerefte au Corrégidor de
Coja, que les honneurs qu’il fomble qu’on ne lui rende que pour conferve*
la mémoire de ce Gouvernement,,;
La Vüle. de ZamnM, .d®xts L Jmhdi&ion de laquelle-% trouvent les. Mines
d’Or dont je parlerai aiüeur^ .fee(#noît ,1e Corrégidor de Loja pour
foin Alcalde Mayor* Elle fu,t une des premieres Vjlles que l’on [fonda dans
cette Province, «Sts’eft vue l’une des plus riches & des plus opulentes?»
mais aujourd’hui elle eft dans un état fort-médiocre» Les pluiS'eonûdéra»
blés Familles Efpagneles s’étant retirées partie à Cuenca, partie à Loj,a, la
Vide & les Mmes font, tombées en décadence * deforté qu’on, ne .compte
pas au-delà de fix mille âmes dans cette Ville. Le dérangement arrivé aiuç
Mines, moins par le manque de métal, que par la négligence dgs. propriétaires,
a fait un tprt infini au Bailliage de Eçja.y &, diminué^ beaucoup
le nombre de fes habitans.
Voilà tout ce qué j ’avois à dire- des neuf Corrégimétis qifi font la -rneil-
leure & la plus riche partie de la Province, dé Quito, Je remets aux Cba*
pitrgs[fuiv^îs à parier des G&uvbrnemeps. ;;Cepé®dànt j ’avertbaPiei en
pariant que la li.tuation des premiers fé pourra voir dans la Carte delà Méridienne
> que nous donnerons ci-après..
C H A P I T R E I I I .
Comprenant la Defcriptioudu Gouvsrnepmit de Bopqyan A.tacamus, apr
ÿarîçmnt à la Zoùince de C^lijo. Comment csJ&jjy®;
çpiis & pqupH* -■
A près avoir traité, dans les,.Chapitres prgeédehs, des Corrégimens
de la Province de Quito, ce ïèroitiie faire cônnoîyie ce Pays, qu’à
moitié,que de ne point faire ,mention des Gouvernemens où les IDecrets. &
lfe? Décidons' dp r Audience Royale ne font, pas moins reïpe.dé.s que dans
le? Çorre'gimens ^ ’deforte: que les uns & les autrea formënt ja Junsdl&iqj$
de' ce *Fribimal^& lâvàue Province de Quito* Je fai bien, qu’ilefiitrèsr ordinaire
aux Qeijs de cê Pays-là d’âppçfiéî province, chaque Gouvernetnent j
ohachaque
Corrégiment, & même :le^Lieutenances dans lefquelks les uns &
les autres font fubdivifes : mais c’efl, un abus que nous ne devons pas foi-
vre ici, qu’jl .n’efl récllenient fondé que fui- ce qu’anciennement
jg r «j^ijences Nations Indiènnes, -dont
chacune ayoit fon Gmaca particulier, qui é toit, une efpéce de Souverain
j& qui même ^rçs que les/»mr ement fùbjugué ces Peuples ,.confer-
verent tous les droits, qui pouvoient compatir avec ,1’autorité fupréîne des
Empereurs, dont ils devinrent plutôt les VafTaux immédiats que lès Sujets.
Si nous voulions nous conformer à^cettç divifion, chaque Peuple de-
yiendroit une Province; puisqu’en effet , du,rems du Paganisme dés ƒ«<&/*
Chaque peuple avoir fen Seigneur, o^^ae&i & quelquefois, comme dans
13 «rême Jurisdi<^iqnde fôgaytm* dans celle feMaynaïç.
& Je long du F l e u v e - n o p feulement-ioes différens Peuples a-
voient chacun fon Curaca revêtu de; toute, l’Autorité So^leraine, rn^ja
partaient même .une jmi§ne ?^ifférente, fe, goaverHOîenr par des Loix <Sf
des Coutumes particulières, & étoient à tous égards indépendant les uns des
autres. Tous- ces-Peuples fe-trouvent aujourd'hui réünis fous le même
Gouvernement, & compofont ûne même^p^nci-î .ainfi. les Gouverné*
mens qui pour la Juftice.rêffor-ti-âént à l’Audience de Quito, doivent être
regardés comme filant ^partie, de cejÆf province, &psr_c©nféqeentje ne
faurois me difpenfér d’en Aire h Defcriptipn.
Le premier . Go^yernemqnt de la' Province de Quito, qui la termine
au N'ortj, c’eft -celui de Popayan.,. Cet^gjivernement n’appartient pôur-
tant qu’gn partie à la Jurisdi&ipn de j’-Audiêncie de.QuM, jc’efb.ce qui e fi
au Sud & à l’Occident ; maiscce qui .eft au Nord & à l’Orient efi. fous; là
Jurisdiélion de j Audience de Santa Féj, ou Mnmtau Royaume ds'Crenade:
çefl; pourquoi auffi, fans omettre les chofes efienfâeUes! qui eonCèrnenii
tout le Gouvernement en général, je parlerai plus en. détail delà partie qui
efl fousJa Jurisdifiüon de rAudieiic%(^e^^'^ÿ^ poliruie. pomt changer.
lordrê,& la çiéthode que j ’ai fùivie jufqu’iCi dans la Defoription des Cor-
régimens.,,
Tout le Pays, compris d&is le Gouvernement dé Ripayah,- ôif du-tSôirtS
te ^ ë raIîdé partie^ fut 'conqùife par tem êm èm im m &M tffiw de
Bttyjfiazar. C e Général fextrouVànt.alors GetoVÊthéur dé iâ-PfSVMCe-de
payant appris que du Côté du„>Nofd il.y âvoit^ des Contrées nôfl
moins étendues ni mokis riches, quevceiles dé fon Gouveiîtemefit , il'forma
la réfolution d’y -por ter' la .guerre, poulie de cê noble-defiff qui dofftî-
-Hoit alors les;E/pâg:?2c>^, d’eténdre lé. bruit de leur nom & la gloire dé leurs
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