*04, V O Y A*G E A. U P E R O U.
lima tout ce Pays efl connu dans, la, partip qui. s’étend depuis lepanchanr
• te.\9r-Çpr/j§I1$r^ la M er, lbus.le.npm 'de. îtallées :i & ,ainfl
©ü Refera :pas furpris s’il en- efl parlé quelquefois! fous qe n o m , dans. diT
vers articles de cette Histoire.. :
, Ce fut à Tumiez quejes EJpagnoh abordèrent pour la prçmiere fois à
pette partie de Y Amérique Méridionale, jféous lj* conduite çjç DfinFmncifco Pi-
zarro en 1526, traitant alors paifiblemeqpavec tes Caciques ^eigneprs de
la Contrée, & déjà Vafîàux dç^jK^a^. Indiens^ furent étonnés de
voiries EJjpagmIs} ceux-ci he.Je furent- p^s”moins de'vpirfeVgrandqsr rf,
çheffés.des habitans, lés Palais v leV,Templ,es, & les FoftereiTçs bâties de
pierre, & dont ibnp refie aujourd’hui aucun ,v^ffige,
Sur les rives agréables de ce Fieuy^' aqjîilloin qu’on peut Tirer des eau
naux pour arrofer <% humq&er la- têr-re ÿ n r^ ê ljîe du Maïz.^abpndam
c e , & les autres Fruits Racines qui croilfent dansJles^Pays chauds.
Dans des à
une efpece, d Arbre légumineux nommé. Algarrob&le y qui porté un haricot
fort réfineux avec quoi "oh nqurrit toute forte de Bétail.jhCe légume"
n eil pas tôut-à-fait femblablé acelrn que l’o i f ^ W e n
deValembi fes çoffes, oniqu|tre à cinq pouces^ ^mng^fur'au vu
ron.quatre lignes de large. 'Sa couleur efl' blancheâtre ,én.tremêlëe dq peti,
tés taches jaunes.? Ç’ef^une nourriture; qui foreihédeSTM’^ ^ ^ ^ g ^
& qui engrajife extr^ejment Igs.troupeaux & dqn’ne' à f o ÿ chair, dm
très-bon goût,, par l é e ^ elle*fe diftingue.^
Le 14. ayant' pouifi^niQ^ ^ jlarrjvai.à la-VilleAe oi'
je fus obligé de m’arrêter ?,tant pour'y atpèndfe DpnGedxge J^mn fquè'pour *
me rétablir de mü chute,; & à cette eccafion, j ’éprouvai Sim-’
pie nommé.,Ca^uéle. dont il a été parié âiïjènrs ,?qu^^ umii;
pramtr fonjagementqueje prouvai que ce" remède méritait bien la reput^-
tion; qù j l :efl en5Efpagne, & dans toute JtMurepe. 1
. De la Bourgade de. Tumbez jufqu’a la^‘ Ville de pjura, il y afoîxahté5
& deux lieues, que nous fîmes, en. cpiquante-quatre heures, nop%ômpfis;
letemsoùnous nous repofâmes. Le-grand pas^ des mules, leur" con- ‘
tinüïté à marcher, font, caufe qu’elles font plus d’une li'eùepar héurfe.t' Çfh,
compte quarante-huit Üieues jufqu’auBôûrg <TAmofdpé,, qui efl le fèulliétt '
habité dans, toute. c,ette, route, le refie étant, entièrement défera:, c èït-pQur
cela qu oq ne donne.que deux ou * trois * narrés de repos'aux montures
quand elles en. ont befoin, du qu’on éflf à portée,,3e leur faite -boire un
; pèur/
V O Y A G E AU PEROU. Liv. I. C a l . 40?
peu d’eaû’làlée At- baurbèufé,,- les feules qu’on rencontre dans’toute cet-
te:oeu$e,î Em for tant-dé Tombez onétravérfe. la- Rivierë dans dé? BqP-
2fr,;'oaentr^nfuit,e.dans-''Ûne épaiffefForêt d’Algambafes, & d’autres
» h re s^ u jjw ô , envisonccfeux liéués.;. aprèsr'qubi.oir'coitirüûlî'Ce â cêtô-
yer le^fiÿage- «tel la, M è i^ ^ u ^ 'Mançora $, diflant- dé- Tumbez de- 24
lieuest'.QU environ.... Pô.ib.rhlter-.;ù”.i!jn^ Mangera,, il faut tâcher de profil
ter'du juffant nty reflux? p|,ur/ paffer. un^çqdroit nomhaé- MafyaJJe à (5-Heues
environ, de^MMè^.>&pife^4p,^f^efcaîpé que lwmaté&bat- quand elle
monte c'ommé ihiilyj a-aucuné tracèHdè "chfemîa-amdçjQu^ k Caufe des
lâches-,-df^oeb^aife^ &.?%syp^||3ieés dpfe rihêefî ent-recolp^’b|] fyut:
pafferpa^enbas’dans totrrè-f^îq&g^m^qûiVeïydîdnvirpn -denfîédieuë' '&
ne palat^l^fctle^temsflotki.la ma'féei monte ;parce qi^alofs, cfettélrèié espace
efl^entié^e.ment:.fermé> & mgn d ^ e Æ . i^ ê t i t è r dafigereÉxfâé:-s’ÿ
irduver quand ie-m'ontanfi -ïh effc onéorejmpxopûs- deprofîfer'-dâns
cejmêglé.'voflgeéid^îl’ obca^hî'QÙfllfM^nléffepômti'danâ^brr 'fl&x .eâr
, tput(^.G£m^ojiiq§e y®ÉÊe?dq. duncs^èshmoplurès y enfoncé
roient, | feifatigueioiépt: b.eh^’&nb4 |scies premieies ■ ®e«te|; qiÿelles ne
pquppjen,t, con|jnuer.tep^-0yage.,.. I l faut,,dope; étrer attept jfsàpafTerravan t
quedë. flot,.vienne^ femendre.jim Gh^in/lebplustmoeheqifîî poffible
du rivage-,ï, ©jirtesiondes«fetbr-ifén^ & ©4,ledahlé aft, uné
plustgranderdiflance de»fuîkâïs|^ Manfoeûmît uniliemfmt^êWéw''Hiver
üm petit tuifTeal 4 ’êaup,où|.qe, o l fon^S|^breu^ef4es‘ muîesi/Mâir en
Eté, dan's^f^ll^n; pekd’eau; erjiupifferi.t-m^ faüfflachei "
que la^qel^té^huje peut faire ppû^tànpélleta,umg'®^ defagréable dé
^1- Les bords du ruiffeau, rendus, ferfifes par foni^U'nîi&é,blént' cb'uverts
& eet-arh|e,-qu’on nomme-^Algm^^e, en fi grandeqiianéité, &
çorhine qne fombre|F oiêàitti
| D.epuisKM?»por^ om^hnrinüe ,àîimarcher éneore i4''<]iéùès ‘parmi des
Collipes qn peu éJpigne^tdu'rivagejédefoj^qsfqu’il.faut tantôt; monter &
tantobAi^^dte,, jufgÿà uh|ff|umommé da l>iu$0%âe! ÿmi’gûh'i. qui éfl:
le fecond.féjour, & où il, &ut.obférveï, lainaéme' chofe qiiâ Manpùm* Delà
on fait enqore> dix lieues par des Plaines- dejable jufqû’au -Bourg d’A»,
mÿqpé, toujonrx'a.une petite difla'n^e J^la Mer. | -
. ^?urg, dont, la Latitude Auflrale efl. paroles-4 deg. 5i.min. 43 fees
çfl une annexe de- la Cure de; ’fi^mïïez j.,rSt‘ fait partie !dejfa.,Lieutenan-
-9.uL'|!Q|tb le Qivil en efl, une.-dü TÊorrégiment dé B-îufa. Le Bourg con-
^fte, en. 3p. piaifons de.^ cannes ^aayertes. .de chaume, Si habitées, par
fe-» * ' E e e 3 ' des