autre ëfoffe pefante, fans que^ froid ixicommodey|pux-là3 ni que ceux*
çi fe plaignent d’une, chaleur e^efliye. • 3
. ■ II régne Ç^ntinuell^eftl.à des vents falutaires, fans, être- forts ;
les plus ordinaires,font, ceqx.qui fouflent par le Sucf ou par, le„ NorcL ,11
en vient aufü d’autres cotés fans diflin^ipj^de SaifQn. Cornice ces vents
font conftans de quelque part qu’ils viennent, ils rafraîchiffelt, cqptipuel-
lement la terre, & empêchent l’imprêflion exqqflive $ue Jes ray®nsptdu
Soleil pourrpien,t y faire,^ Si tous,, ©es avantages. n’éÊpjept pas balancé*
par de .grandes inpommo^jtés, ce Pays ypurr^it être, regarcjé^ comme le
meilleur de lfyniy.ejgy; mais qu’on eft obligé ^/ab attre, de ..cette,.idée,
quand on penfe aux, terribles, & continuelles phiyes qu’il y fait.; aux tonnerres,
aux ^éclairs dentelles font ^ccompaggéesi; jmxjjemfelemens dq
terre qui Surprennent, & .arrivent iorfqu on ! y fonggle^moinsi^
^ Il fait ordinairement beau toute la^natinée en^ce-Pa^îà^ Jufqu’à une
oudeu^,heures après-midi; Je Ciel eft-ferein, ie^qf^l fort^ brillant, &
i’Air -çxemt de tout nuage; maisdès-quç4^ett^ Jieure' ef^|)afféef, les,vapeurs
-edr^meneent à s’élever, l’air ,fe couvre dgfjma^|-£ofrs &„ épais*
qui fe convettiffent- bientôt jej& oraged .afo^s. la le^pneife ,n|qs,
4#airs fe Recédant conttpueflement ,Jfqn,t IÇgSfnçi^aW^^frg^jipr^le
le's "Mqmagfips dVlentour . & caufent fouvejit- lÿe&,d^g dan|^.la
Ville, qui eft enfin inondée d’éamj-,es. rues font,cl^ggées e^.ripergs, les
places en étapgs;;malgré leur pente , & cela durp j ufqif a,s;çq que-je: Soleil
étaqt fur le ,point de .terminer fa-garriere dgns qeO î^ iip h^ e ^..lq-teiçs.
redevient ferein, & le Ciel .paroît aufli.beau.qu’aunap.ymt.,."Jd^ u t t out.
dke., ces Solutions qg^font pas fiJtré^ l^ e s jqu’il npp|ge, quelquefg^
que la pïuye dure toute la nuit, & -qiême ^ ^ l a ^ a | ÿ ^ ^ ^ f | e jp g ,
trois-omqinttre joiir^ fe paffent fans qifil ceflq pour ainfi'dire de pjeuvqir.
... Il arrivéiaufli quelquefois .que le terns reftfôbeau fens interruption, pen-
dant tqojsj, quatre, fij:g|& finit *jmoe> û eft cependant plus, ordinaire
■ qu’aprè^qu’il a plu fix eg huit jours de ja rgamere dont^op vient de-le di*
rifj-,qn,ait deux ou troisJqurs fens pluye.q ,Qn, peut copipter a vue dq,
pays „que la quatrième pu cinquième partie des jojKs^gl année^font; de
ceux dans lesquels le.fieau tems eftmyé.de mauvais. -
La diftinôtion qu’on y.feîtde l’Hiver & de l’Eté ,Gonfifte en une fort
petite différenegf Depuis le mois à^j^cei^brcjx^<^‘à'ü1 mois à!Avril, de
Mai, ou de Juin, ,c’eft l’Hiyer^tqut le relie s’appelle Èté;i Le premier
de ccs deux intervalles, eft fe plus orageux^autre;eft marqué de plus de,
jours fereins. Si lespigyes fpptinterrompues au-delàde quinze jours, tou-.
te
'te la’Ville eft "Cm affermes, & 'les habitats eh prières & en oraifons, pour
obtenir leutretêdr; - <^qh$hd élks Continuent fans intermifToh les prières
publiques récdmdfeMcent, pouTfôs faire 0606^ La râifonrde cette con-
duite-eft qùe-la'léchereflc produit dës^ maladies & des accidéns fort dan-
gereux>^&!que la-pluye'c'Ôntinubilç riüne les fefnences & les pourrit, en
empêchant le Soleil de péhétfqr la téttt de fes rayons &• de lui imprimer
fefe adtivité.I Les p'taÿes; fervent; nôri; feulement ■ à^-teftlpèrer-la chaleur des
-rayons du'S©Ml$* mais ; attife âr-üëttoy ëfll'ôS rues dq la.-. Ville, qtie' les gens
du’ tommuirrem|^fën0 <fè tottteriûrtdd’fiafcondKSWiÜCes. gioes; tant hoto-
mes queifetnihes, felliflent cess rues àJ toutet Heure', & -en font un monceau
id%dumier.
La diftofitiol»d*é" çèt Fays aux tre'mbiÊmens de terre n’emeft pas un des
moind'fifes defegrémenS'rliî eft bien vra^^ïeiles .trembiemens n’y fdht pas
fiï fréquèns’que dan^^ielque^Utifes Villes des Indét^ mais ils 'ne feiflent
pourtant paàl^uyâ^^/aire,;®|rtir} der'tems en temS; & quelquefois me- ,
îae d’mte mame^^âê:^^%iI,en.dancj^q6^;féjour à Qu,ît&,'ÏÏu aux envi-
rons; il y en-eut-dèux afle-z<fèrts .ppur renyesfgifeq^Iq'Uès Maifgns'dêfcam-
pa gnfeîgùîplülieurtiper.fpnftes furent en^feli^>tou,tes viÿisS,.^ L
C'eft à‘^fàfaua[$féi,;du w,§]jmat; Étôil :;-faut,,attribuqf une particularité, qui
doitde rehflre-jécommandable : cfeft que-Jfeir y eft fi p,ur &.%eontraire à
fegénératiôn dest Irtfeéfes ,=qiîe non» leulpnient on n’y voit pas dp cesMos-
qfit^ qui^toun%|fèpt^ 1^ hprftrnes. p^ leu^ piquures dan^les Climats
çfiâu^çiais.njê|P#^ «"èafeiit^ns nç,*les connoiflèmt pas: q^n’ÿ eft pas
îfbH; ]^yjfi^omfpôdéfdesÈP,unaifes ; Car eHes^y'font fort rares: les Serpens;
s’Atyif n, aqf ft’.y fpnt pas dangereux: & en général il eftipeu- füjet tyxx In-
fe<%s|^.oxî|mpjd'est, excepté à la Piqua om- Nigm , dontjnous avons
ailleurs^
-... Quoiqu’à, proprement parler il ne foit. jamais queftion en ce PayS-là ni
dgfp'efteljrf^ie Côhüàgron, vu qufil n’y e%asjamais eu dans, toute, l’éten-
due dét| Amérique, il yfenelHmoins'ifes- maladies qui reflemblent-. b'eau-
«pup ^,ce|fs,-l^, & qu%-.courent fous Je nom{ deÿEiétyes.^ -malignes, de Pieu-
ofe' Points iè^Mi’^-|èsquellèx'caufent fouvent de grandes.mortalités;
deforte' qüe quand- elles; régnenttdaüs la Ville ^ on^peut dire, qu’il y à "uné
^pjpe de^Coiitagion'fouS un,nom différent, 11 y a une autre maladie
épidémique qg’ils nomment le-Mal detla dallée,- ou Vicho: elle eft fi commune,
qu’aüifcommencement, d’une autre indilpofition ils appliquent toujours
les remèdes propres à celle-là,,étant .ordinaire qu’elle furvienne après
-deux ou trois jours de fièvre.. Mr,xde JuJJieu afluroit qu’ils donnent fou-
ml.Tomei. H h* f ' ■ vent