0 V O Y A G É A U P E R O U .
Philippe jugea .à-propos . d é v o y e r rua 'Gôà^raéür p^ticüHer avecte
inlme titre deLkttintendàflt de cette Mine,' & jetta lés yeux fur unfujet
bien au fait de la manière dont il Faut exploiter ce métal, s’en étant in-
fj-ruit aux .Minés à'Alïnaden o& ii'avoit été longtems. Le: Nouveau Gouverneur
a fl bien rempli les Vues du Monarque, qu’on jie doute pas qu’en
Ïuivaïit fa méthode S p f l *à «table j-da-MiBè neTubfifte bèauéSép plus
longtems & avec moins dë-Lraix.' (|a’4 n-tirë;3è- éétte-Mine'
fe vend en partie fur 'les'liéux aux^Cfdoiteûïsdes Mines'd’atpnt, «SLlg
refie efl envoyé aux Caiffes Royales de tout In •fèrdüy poïftr que ceux qui
exploitent des Mines éloignées puiffent.s’en pourvoir pluscommodément.
VI. Le Corrégiment à’Angaraës efl dépendant ;du Gouvernement de
Guanca-BêEca, fa Jurisdi&iôn commence àenvirdh vingt. lièùes de là Cité
de Gmmanca vers l’Oiiëft-Nord-Ouëft. L ’àir y ëft bbn & le tefroif
fertile len-' Froment, I Maïz f & autres Grains - Fruits, -4t liôurrit beau*
coup d© gros & de menu-Bétail. :
r V IL Lé Corrégimentdè Gàjlro-Plrreyna efl à i ’Gc.eidentde Guanidngdi
& a plus de jrente lieues d’étendue. Le terroir y efl fertile, quoique de
différente nature, Bans les Rfuyeîes, qui font; les dieux, ies!rpM t&oîdi|i
îl ÿ a beaiicoup de; Ce-: Bétail quelèsGens i4ü®a^4iOmÉâent;^Ièm^a:r,
dont la laine fait la Meilleure partie
animal éüoit autrefois commun dans les Pays de ^aù$a\yd&-Guariàco & de
'ÇhtqUiàho i mais depuis la' conquêtë-éhàcun s*étanC më®3êM^libiiftër'la
chafTé pour en;avoir 4a laine, ils fontdevenus fi ïaresdu’M de les-tiiouv©
plus quG fur les Montagnes * fi'eft bieHfdifficile ^M#fôindre.V ;:
VIII. •A" environ vingt -lîetiéS dè fa Ville de 'Gudih&ngiPVèSpii^td^ôâ
enKre * dans: Jg : GofrégiWeùt de Parika-ëocba, ëdnt la Uurîsdîétion
ÿeueS d’étendue, : Q» y- nëurrit -quelques -TiéupëaüX$ •’ St on yr’reSÉIè
des Fruits & des* Grains enabondanCèi * ’11 y a àufïï- plùfieurs Mines d’dr
& d’argent plus abondantes aujourd'hui que- jamais ; éefônLcés deux
■ précieux Métaux qui ^fOnif fa principale-branche deLotf;commerce- aétif;
quant au commerce- palïîf il çft-fux le mçme pied quë’Cêîui du Céfregi-
^ent dont nous àlion6 parfat,
l r IX . A vingt -, cinq à trente -lieues de Gmmanga- entre l’Gccident & le:
■ &id, effc le- GoErégiment de Lue mas ; Lel ebmat y éfl froid ou tempéré..
On y recueille abondammen t des Fruits & ides Gmins ,. &Lr«'’-ÿhOurrit;de
^grands Troupeaux de Bétail gros & mehuf "Ge-Pays ;ëfb três-àbQftdàiïLen
Mines d’argent fi’riches , qù’on les compte path&ç<$é« q&i 'contriLueit : le
> ; ’«plus.
aux richefles du Pérou,,de-là vient que le commerce qui s’y fait eft
des plus confidé^Mês'î ^ ^ s’y tend un grand nombre deCommerpnsar
vec des' Mardiandlfè^ d’autres y appartient. deSj D e p r^ .que ce Pays ne
produit points & ils prennent enéotengedelfargentep barre & en pigneS.,
III; SiUêJe .dè VAudience de Lima,
s» i@u%cps. p
le fù: forid'é&v'ëti" rtêrhe-- :£ms que'Ie é 'ife Empire des par
ïÆ Ê qrn fe r a n g à à t volofltairemait fou, frai
m & a B m m & m * H«nn-Cm», cd i* -d a e , en
mut- Celui-là fht peuplé
â tù é ià töi, i&céluî.'dde'cêi&^
« M des Ü ! m W È Ê B È w jÊ Ê Ë Ë L v f f L ? .
foeft le partie fepteriiio^lè H y t e | & It
aÉK om te . Ü M au
i âes cabanes, mais à mêlWe‘ ÿoeTÉmpires fgOTi“ “ * ’ .
Joit & B W B âemiMere.qae quand les
ques-Jà, ils ne furent.pas peu furpris de trouver
feu6e. 'Ils aamiroieritia foniptuoritïïes Templeadu SeMl,-ia m“S“ a-
tence des Palais des TrïSu & cet air de gfidfâeur^qm annonee une Vilie
Sgne d'être la réfidence i ’m puiffakMoParqae & la Captée d ™ grand
Empirer àm tft’ààktd Ptearro y-entra au mois df-Ombre de 1 m m M &
ën-pritepofTeffionau nom de Charks*QuM ; Empereur & Roi mfpugrni
lientôt ’après PPnca Mmco «ri1 Vint- faire, la redui^prefque
Æute en cendrés, fans pouvoir néüfiiSo&S-vâÔt a .fewd’emctagr entte*
^nerer âx fàormcer-Màrïel‘^retyirer une -poignée ^fem me s dont tontea- ie sT a r^ s p
I fbèmidbblé Armée p ü y ’dans dmeïfe'S d u ra n t^
coursd’ürilong fiêge, 'M Ê
H€ e tté¥ fflé efl fîtS^ddaùs un téïf aiû fo r t in é ^ & fut le pâscbant de pfe-
LoderPn voit ericdP fur uneJde cés èollinH-èu N o Æ l a Vdleles ruin^
deiafeméufeFóïteffe P T e s Incas
Place..CéiTumes fdribiuger quecés Priucffl ^ e m - ^ d é lR ^ ^ oe a
cètte hauteur d’un grand mur taiuté,..pour fe r^ a : le paûàgeal|;pneini.qui