Le catâ&ere de ees-habitàns quoiqu'un; peuÆêf,;; effiikéanmoins <Jgoe&
le^'râs n’aiment pas à être commandés '-àfeêc; hu&tlpr7 mais p^uih'fteu
qu’on, ménage fleur amour-propre à cèt égard, orâles .tjpqve toujours- dis:-
P°fês àTobéiffâflee; car ils aiment ■ fb#t les ."Maniérés. douées Égfè;,Ma bons
exemples font grande- imprèffiQni fur leufs'elprits. DtvrefleûlsrÇon| scoura-
geux, & ont un certainfpoint-d’honneur quiine Jeun permet ni 'de diffi-
muler un affront; ni d’être" querelleurs ; defortei qû’iîs vivent tranqjjiHp-
-fiïent encre eux, '&-qu’iIsfont fort- fociables." Les *!WècÉ|S|;é|ant:xn0it®
iien élevés, & moins éclairésÿlQnu plus, iujets. aux défauts’ contraires.. ; Ils
lent rudes, altiers, inquiets, ont fouvent- des idémêléa ;lesi jMsiavgd les
•autres , cependant on »’en voit pas rîéifulter dés delaftres, & les malheurs
que ces vices caufent d’ordinaire n’yrfont pas frçquens à proportion de la
grandeur de la Viîîe & du grand nombre de peupie qu’elle contient., a
: Les moeurs de la.J>fobkflè loQt pàrfaitenjeüt convenables.qn rang;.qà’eî-
lp tient. La politelîe brijle dans’ toutes fes actions. 5$. prévenante envers
ks Etrangers eftfans b$£hes. Ellèleûr fait accueil faits fierté & fans baffes-
lè , & tous. les-Ewoçéew quinégocient avec ell£ ne peuvent que feiduek
de fes maniérés^
C H A P I; T R E V I.
De la température dont jouît la Ville deYÀmzamfi que- tout 'le'Pays des V a llée
jpivijloti 'des’iSaifonï ‘SeTAnnèi.
i.Lieroît difficile de déterminer s la- température- -dé là Gjté'jk&Liêia &
; les , changemens-, ' fid’onvdevoit- en- juger "paf »ée»-qm s’éx-periiheiïfè
dans .une égale latitude à la partieNord de l’Equinosal; -car en-é^èa® on
-conclurent que Lima éft-npe autre- Carthagêne, vu que les hauteurs deces
dem? Villes,l’une à l’hémiiphere Bor^qil’âutïe:àd’hé’mifpheïëAidiral, de
•different que. fpiïneu -entre eHes. Mais ©n'feitromperoit-,. car autant "que
k climat de. CartMgém eft ehâud & fâcheux, autant celui de Lim'aibil
. agréable 5 i& quoique Iesr: quatre' faiion^ de farinée y. foiéntfenfibles, ilnn’y
en-a aucuse qin |^t: incommode. •
-Le Printems coipmence-à Lima,. peu dë-tem® avantja fin de l’année--,
à:peu près à. la fin; de jNovemjbrp, ou au commencement""i<&Ltécembrè:. ce
que de Pair.; car alors les valeurs Hnnf.,ft
/ ' a.étd.
a étéxhargé pendant sfout^’Hiven,. venant à fe. diffiper, lé Soleil recom-
ménpé;âi|oe^i0fig^.à |^ol^'kjterr-ef>ar;iæjchdeuiide lès rayons jdonts. la
- ÿtiv^tjoii:3fây.c3jtepk®^qêj^^hS!''unjjétat.dec?aîî®iéû|{' ^ftite-ykntJ’Ejgé,
^iiqi^iqj^TOàudÿp^a^andefimpféffion^ddë §Pküfak:lbr la terre*
;h5eft pourtant; p'oint lej^n^yeux à;l>ex^ès,;'.parce que. la chaleur eft fempé-
çée^har -Jék ; vèttfside StUApqivL foufigpt .quoiqu,’a*v[eg.mpins ’de.’ fqrçe, en
çettelfaj^i4m.j^,’IJi^.r commence^ au ou au commence*
ptent.de dutd'-y’uf^uknfi^^^w,. on '<Décemhtt-% -avec un peu
d’autoidn^entrêfdeuxt ; J^ef^ilaffin/dc; lxEté-quêtes. vents de Sud-com-
mencent. à foufealvacj j>J®sforcé,. & à frépandre-le ffoid;, non pas
un-,froidfl|)hreil’ à celuiqu’il foiWiaîis dfstHeU^'^l^ômyoit la p^jge & la
glaôê jrmds; âffezfbjtt; pOunobligenks .gens: à quitter .leurs habks kggrs v &-
à iè ïvetir .de.; drap;,* ? dm dêi quelquej étoffe femblable^-.
. Il yf^deux.cahfesîquifpfd’duilktïttrkffrdidïqtt’on é&fcamégtos maBa^s^
^ Naturel, toujours‘Age en affigne/ffeux autresjycqui. pr^dutifent kmême
effet éfi<gUito.+ Le produit a- Lim'a^ ,pïextiie]feme-üt\par' les' Vents |
qui ..venant" des.ffroids^in^t&duJPokAuftr-ahVconferventfimpreffion
qu’il® reçoiventde&gjaçes^ des|n^iges„ .de'fn^piere'' qy,’ils la rpildent fenfi-
blegmais .pdk~'être néjl^cop^ryierçientjj-Js naÆ.pendant nn fi grand voyage
qufi^lui. quiilsjfont depuis la-.Zoneuglaei^’ de Ieiiï’héïmfphert, jusqu’à
la^ene-torride,!fi:lalSfaturejn’y-.avoiKTemédié(& c’eft ici lafecôhde^-
caüfe) ,-^^eridant-què^r^i#Bjdufeÿlatôrfîe/éiCQi^ïC d’uü'brddiüârd épais? I
qui eft- co^ne. un s^i^-qui'empêche les ^ayon&dtiï^oleil .de pénétrer jusfquàant^
u&G^vqileiapnfêrvehtle
Qn£ cphtru&é; enqpalîàm par .çef .Pays qui-font naturellement
froids.-,Ce brouillard ne.çomp^end pasffeulemént- tpapleiterroir de Lima 1
mai®1 il;s’étend encor^ ye^s J^ifeçd -dans, toutes fes Vairées-?,& ne-fepbr-
m pas à iaïjteiÿe,-puisqa^^uvre auffi.. Atmosphère maritime^, comme».
nqû§ lu dirons ert fçmJieu^- _
■ Le brotnllard ^maintient lur la tare régulièrement toute la matinée--
^ à dkirOUjOnze heures avannmidiau plut^, nii an plus tard à mitÿ^iL
•commence à s’éleyq&^làns.fe idiffiper entièrement; cependant il n’offusqu^.
plus la vu,e, & caèiél'feujement^é Soleil durant le jour, & les Etoiles
pendant la, nuit; car ‘le OEel-eft. fans-oeffe couvert, Soiù que des vapeurs
s-éléveht dans l’air, fdt qu’ell^ s’étendent fur la'terre. Quelquefois néanmoins
ellesffe diffipeht un peu, &laiffept appercevo^fimage du Soleil,.
fths. laifler fentÿ, la chaleur de fes1 rayons.^;
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