■ danS -lè idîverfité des événemens, la
mffiti^ide &%/difFérgnee^de5!t^ id îis , ; & jes:.-teÿ^6s^4iyers dé Ta Politique*
qui'fe^acçédaat uns.aml autres avec,ïïn eneh^feéient CQdtinv^l, forment
ce beau lpéêtacle que nousvoyons briller dans les agréables Champs
de l’Hiftoire. L ’inconfirincx-que l’onpt>fe*ye même dans les-chofcs les
plus folides & les plus fiables, n’eft fouvent pas un des moindre? obfta-
iCles.qui empêchéqù’on ne retire tout l’avantage qu’onlfe promet dès ouvrages
de qüèlqueriurée. Quelque grands que rcfprities, ait conçus & entreprit
iils tombent ,en décadence, & font ruinés par les viciflîtudes dès terris, &par
l’inconftançe des chofes, qui s’oppofent àJe^perfe^â^vTantôtc’eJlfâàte
de proteftkm & d’appui .qu’on uroforcé d’en abandonner l'exécution ; tantôt
ce font les délais, îesmfficuleés, & miüg%nbattas'qui rebutent l’efprit, le
découragent, & lepiettent dans^ii^oi^âité^^enrinuerir Motte principale
entreprife, ‘qui Confiftoit à mffureries' degrés du Méridien près de
l ’Equateur, confidérée en id%|&dépaa§lée des ip|çultjés dç:$’exécutà?fer
paroifloitâileej mais Inexpérience hqus;ë^büfa,J<5i ridfs fit leconno^é;-
-qu'elle ne demandait pas feulement dfslqïle part du travail & de l’appli*
cation, mais àufli qu’ùn ouvrage de cet-té'imp^tuncé^'^ toutesr:îesi Nattons
étoieppin^reipes, pe manquoit piTd’enAarrag3 ni~|le retardement,
nid’obftaeM, qui dévoient e#augWienter le mérité.- Car oétré- les difficultés,
qui naiflpient de l’entreprife même,, par/apport à fexa^itude né-,
ceflaire dans les'6bfenraïk>ns, le tems qù’if falIÔit pour parvenir aù point
défilé*,-des- interruptions caufées par .les nuages, par les Montagnes &
te terrân, tout cela s’oppofolt -à 4a 'briéveté^de T entreprife, dccolihbit
cfe craindre que, s’il |^ Tioignok.àr .ees 4iffiçultg§.d,S§^Pbit%c\cs,,extérieurs,
ës ne rendïffent la chofe imparfaite, finon tput-àffait,' dumojus
pour quelque ternis, & ne fufient interlompuesde neke part par quelque
accident injpréya. g , : , . ... ... . . « ;■ . | | Ë
i;r0àp-^üc i . qu’étant àttîvêsà
Cuenca, pbür terminer nos obfëFvations Agronomiques à "cette extrémité
de la Méridienne f' nous refînes inopinément des Lettres -par
l^i^UësleM^qffis dé'^&^TO&^Kperoi'dnJlérjiïpBioùs-appellêfit dâ|js
ià îCapk^g* La mamere.preflante dont : M: nous'y- èxfeortoitm’admett$it
pPSîfi feëélaij^^tqtdQurs prêts diaillëiirsra fignder-ffiitte aéle poulfeièr-
-îfcfb&K. M s rUCUs- -me jy-euho® ;.pas .différer .d’^béüdts rions. fiàiies:; donc
, J qMoifi’ il; il! y;;IJianqu&t poiir
^î^sgipipr pS(|a j^çpjî^^b%^ti0n;^fQftodûq^à'la. partie du Mord
qu$nifloit la fuite des triangles.
V-O Y AG E AU PE R O ü. Liy, I. Ch. I. 401
p Le Sujet qui porta le Vrcéroi'à nous appeller auprès de M4 venoit de.
ce qu’il avpifi3ceçu-.avi&qul( lac guerre eram dêèlzBézenttéî Efpdgrie & L 4«-
gleterre, ^ il^ ^ é rn ^ é ’avo^^lbliijdefèfprévalpifcdê cette circonftance
pour enÿ<^itdrie;grafide' armée navale dans"ces Mers , avéc des vues fe-
crettes ,«dont la ^jdn@ipale#t©;fede faire quelque entreprife importante ou
fur .fesfcôtes si „ou fur, lesfipqrts. decq Pars. - On avoir .propofé .diverfes pre'-
paurions ^épe^iiigs pour-îs’oppqferjà cfesidefleins ;; &ilé;'Vièeroi' croyant
pppt-êtte "^^ll^ÿ^lpoQi^JpIliêîr^ ^.(peiquecttrilité dans cette, coiijonéhi-
re^wulutibifgc^nÿe'r^ notre conduite une partie desçmèfuresr qtfil Falloir
prendre ,rnous’ faif^&uençetidrefcj^re:re choix',qu’il faifoït de nous, étoitr
Un^pxeuy^d&Xpn qllji^^i^àaujkæ^'ù- laquelle, il fefijkttoit que nous fe.
rions- d’autan^plds, fepfi^lesf|, ^que^qpj: lieues dp diftapce riaveient pas empêché
q^tflQnfoïiejfuffi^gj^réJêpSf a^fgi^qgt^niiç, dqnt il nous*ddnnok
nnê'fi glori|mq parque dans; eett'e’ocC'afiom:
^^LCi24*dé!^%«^^f^y^o.’'d^fLett|Eés du ^içeroijnous furent remifes,-
& i»piédiaÊlÆienÈ apr-èf primes Ja rou*è/de Quito:, "où nous voulions
,noüisfp;®ÙW>Qïr ch^^né,fe%ir,qs pbjar-l^vl^àge.. Mous partîmes de
&L;i^IoM$y®eganj6 , i»r JG^ar«»4s & Gihayatfuil;
i car quqiqujqn puif^ ^ir^q^b^ni^p.af terre, en pafiant par Guen-
^ ^rfey&^rauttirroutea^uscparat plus Gpmmodeÿ .tapt^parce. qu’çn n’y efi; pas'c^dfé à être fi long-ieins rëfliaè par le’s ^ lü vais cheminsqu’à
eamfer'qh|#i a avec;plps d^^-çilitéi <&. de.pqnélüalit'é lèàj montures néceflai-'
res,‘in’i6$à^ pas^c^pofés îâî^^srgtsnus-.^aiis les, différantes Bourgades;,:
gins cpmpterjléf, autt1es^ç^jl^,qu’'|n^pràuYp,communément dans cette
muÆq,;- ,&üqui 'font .caufeg par les.;Rivieres^ les torrens & les déborde-
mcns/dessjeauiü; (f4
'.Le.*3o‘ à’Q,çtobr,s pous arrivâpie^ auyi^Sode^fii ou Magarinsde Baba-hoyo.,
pr-enapt un Canot- léger nous continuâmes: notre route par la Riviere
yjiïc^jàjÇmvaquil, ou nous étant-embarqpq^ fur une petite Fregate qui par-
toit pour-^Çort dezJ£u§a;, nqus y vinmes, donner fqn,é,le. 3 de Novembr'e.
Là nous fretâtng,s u§eIygrande &z_ nous fînies Toute aU-tr^ers de ce
$glfe îiitifl&jMqcfrala. Mais quoique çpmmunément & régulièrement
©njgouvgtne par le Saw^iâe)T^nbe%>.f i nom) fûmes .obligés de dériver, le
5ilpte,n,et qp^piffant ,çp;4Bras de Mer,
qÙ*on» appelle de ;X^^R>.où fe .trouve lejSaut. - Eiifin le $:Novetnbre i 740*
au matin notte ^alze approcha de la plage de Macbala,x,dont le Bourg,
où nous nous rendîmesspar terre j.eft, diftant d’environ deux petites lieues.
'i+s*Eome I. 3Eee ’ Le