Pp* V O Y A G E A U F E R O ü.
vent ces .remèdes à. ceux qui n’ont, joint du tout ce rnai,; lequel ntefo /■ an.f
trechofe ftlonlu^qge^ cqngfénq, qui. fo met an> boyau. xeâèffifaÊ&fy
tant qu’üjétoitteqpinin1 da*{?i$® Climat», &, qq’i l in^rtete» de?le: guérir
.avant qu’il fît; des progrès.,. dès-tqu’il epdfle- réellement •:; o’e il cg; qui
arrivé plus ordinairement qu’en nulle autre oceafion, quand on, ©fi: atteint
de la diffenterié, ou» de quelque infirmité, fejnblable. Mais* comme ces
Peuples fo font mis dans, l’efprit qu’il mfy ; a poiht d© maladie. qui fie fini
.accompagnée dû VtchOi ils ne manquent jamais de prendre! des remèdes
en conféquençe. Ces remèdes» font violens,. & confiftent en de petites
boutes qu’fis,intraduifentdans l’ânteftin par l’anus». Ces liâtes fiffitnconaf.
pofées de Citrons pelés jufqu’aujuy, de~l Poudre à canom, ou »4«
-Phwnt, te tout» pite. éthroyé enfembte. Ils tescfeâîigent trois à quatre fois
parleur, jufqu’àcéqu<fis fe»qroy^t guéris d| èb W .
lies! Maladies Vénérieünes font très-communes dans cëtteCoatréè,. &
il y a très-peu de perfbnnes qui eafcùent exemtes, quoiqu’elle.' faflent plus
d’efièt for tes uns que for les autres , & que dans quelques-uns éfies. ne fè
manifèftènt i pas âu-dehorsc ■ on remarque même que d© petits - En&nsim
capafcles'pàr eux-mêtoes dé contraéter cette mâladfe - k ■ cqüfe-dëTeur
Ms-âgé-, ou d&leurfèsé; oü de leur qualité, rie teififent- paS^i^refientir
fermâmes aCcMeris^quefeiX elle* qui elle eft une fuite- dû îifetifiâgév
On fèÉÉ-qtfil n’eflpas riéeeflàire de cacher ce mal-, ni d’en faire myftere
dans un Pays Comme celui-là. _ Ce qui contribue »!- Ife^rèhdrefi' général,
^iëft4§ péri di- féM qû’èn a de fe guérir quand-omM -eft-atteiéfe. -tee OP
fiait »aft-fêrt fâvorabte â ceux quf Ofiteeté© maladie, e’eW i^s#qi§$
tet^jimtttent^éSlê dâvriftmgê»àlafiâlig#Éé du -veüâ fiteatrès
Pays. 11 ©ft rate: qrtë »ëette- indifoofitiGn‘Obligé a garder- îè fit -, ôt efoeoré
plus qu’on veuille s’affiijettir à c’e qu’il mut faire jîour talé pariait;© guéri*
mm Il n’eft pas dôuteux que eèlâ fiel doive ren quelque manier© abréger
lêur vlef riais îfe y font d’autarit mbif^attefition',-' qrffi ©11 jàlîlzù îA âP
ré de vé#'defegéfisM|Hi «tteigiiënt l’âge de IbixaitÉé ■ êc dÊraSs^ M jkèWs
àu-delà j fànsquela maladie héréditaire , M ëèfiïrââéé dés teuf^plüs bas
âgé , tes sât -quittés un inftahi.- '
Qüarid tes 'vefits de Nord & de Nord-Eft, qui font les ptsdhéids;, ré*
gnentyoftefi: affligé dè Cataires qu’ils appëîl-^tj PÉc^agamrJ', & -toute, là
ViHè refflênt’êé^e^iricômmbdilîé-j^qtai ëft âfifez^ïiéMHfe E’àrieffmlôr-s
nn pétt désagréable I ckr les màtihées font plus Froides qfflà l’brdinaâre, St
fi ïautffe Vêtir ptes $Éèxte çoUtüme ;mais cela celle vers le milieu' du jour.
Totrèttrfrùfteoà rféperivé point.à xuitè-, fri dâns-têûté fêteridriëjd è
■ MÊËË
VOYAGE AU F ER O U Im '.f r r c à . VII. 543
'PJhnMfte Mérîdionàîe, ’les ravages de te Péfte, qui font fi terribles en
Ettrdpe ëc èn diVerfësariefos parties du Monde, de^mome les Chiens riy
font point fiijétfs à te rage. A-la-vérité on y- a quelque idée de la pelle,
puifqii’bn en’dénne le nom à .quelques maladies dont lés effets font affez
fembla&tes ‘à: beux de te Pelle. ! Mais on ne peut pas dire la meme ehofe
de 'te Rage,pmfqù’fis ignorent abfofem'ent'eèqûe e’eft, & les trilles effets
oe&âfienn'és -par le vénin deeerie mafedie leur font entièrement dneonnusl
Au-Heü dé'cëâ îes'Chiens de4eè Pays font -fujets à un mal qufon peut comparer
à la pètite-vérote dès éréatürés raifônnàbles ; car étant encore petits
ils prennent eet'te maladie, &'il'y en-a trés-peu qui én'feient exemts.
S’ils en •échappent fis enfiont quittes pour toujours. <3eéte maladie ôft -auffi
appellée Petlei f t e Chien qui en eft atteint a des convulfions dans toutes
lés parties de-fou eocps,J il mord continuellement autdur de foi-, il a des
vertiges*, il jette des grumeaux de làng par la -gueule. S’il rieil pas affez
fort péüt'réfiûor à eés accicfens, i f ceévë. Ah-rèfte ce -mal léft commun à
tbus: les Gfcterisdès Trdviïriâres /& :Royaimes éë^Mménque Méridional©.
C H A P I T R E VIL
De la FertÛU.èJu Terroir$e Quito:' Æimens.ordinaires des Hakiïans, de
àmr^èmèèei S^dedeur abondance en .tout, teins.
O% jeyoria Sfijlprés âyéîr 'parlé du Climat de c°p Pays jè »vais traiter
dés Fruits- qiie’ié ‘ teripir produit fi ’àbdftdamtnent ; mais comrüe dans
éhaquè Cor-r^iméht il y a’; deà',fruits différeris, j ’ai' p^nfé qu’il fefoit plus
éxaSÊl âe'rériyofér cettematiefe jûfqu’à ce -qèé j’e vienne à 'faire 'riiétitipri
de tâiaqtie Coriéglment' en particulier. Te me contenterai done de parler
îci 'én gén®r aé M be£î.titë"'de 'cés Campagnes,, qui h’ont pas leurs pa*
reîlles^^lf^égâdj cirTilfe'Climat ëfo fotefné'ae changemerit ïèûfible, la
terre riefl point», exppfée àia flériüté ,qué cauferit les''trop grandes çhâ-
îeur^, durant ièsq*âelîéS les Plantes, les Gra'ins, &les "Arbres femblent
foriguir & Techèr" fur pied,, dépolîtes dé leurs plus beaux oXnemens^
& comme épùifés. ’
' 31’fèroit dlfficile'dl^bien rqriréfénter par .des paroles Ta fertilité de ces
Campagnes, & ellVp&ûîtfdït “■ incroyable, tfi on ne refléphiffoit fur tes
•CnétatfflteÈaces déjà râppôrfo^ du ^ijnat; 'car'l^ dhaud- & le fooîd y font
tellement -tempérés, qu'on île faurtfit 'défifeï un plus jufle rinÜéù entre ced
H ir s f - deux