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lirai, c’eft-à*dire, du Sôd 'aü Sùd-Êft, i tant fur la* terre que Jüflfu’à hhe
certaine-, dïftancêdes -cotes fur la mer. !I1 me par éît; évident • que'ces.
Vents font entre-Sud-& -Sùd-Eft; ;& à l’égard de- cë’ ljùé idifent qdèlquest
Ecrivains, qui prétendent qu’ils-viennent entre le- Sud & de>Sud-Oue:ffiï:
il. me femble qu’ils fe trompent. 'On dpitfèncore'fuppofer, malgré ce:.-qui
aétédât, qu’il eft des? oécafions où-ces*'vents-Me calment tataîettentsi &
qtfalars on fent dùîGÔté düJNord^è. certaine itaoitéur* dahà
qüe très-fdiWe ,' dont.fe forme de- brouillard. Secondement, - lès-v-ventsade.
Sud fouillent avec plus-de violence & de forte en Hiver .qù’en Eté, ce
qtà doit s’entendre-^ l’égard de là terre. Tmftémetnent, ,quoiqu-@n né
Voye-point de plüye formelle dans des Vallées, '-dn y éprouve «ippsriteÿ
brmnds qu’ils nomment Gantas,^Sc^eêlsi. éft prefqùe Continuel en Hiver,* &f
n’arrive jamais en Eté;-: Quatriëmem'ent,: toütes: lesfdisqu'il feitdes’ Ga^
ruas, les images, brouillards , Ioù vapeurs qui-s’éléVeot de là’ -terré Iy res-,
tent comme colés & attachés, t&ie meme -brouillard quiiè r éîbut eoeiGai
mas, commence par la rnoitçmvou* gir-humide, & .peùiupea l’humidité de-,
-vient plus fepfîble,,j.ufqu’à ce-quelefeouillardétant arri vé-:à du plus} ’grand
rie.condenfationy. on .diflingueiesjgontÇlettesjqui s’en. 'féparént. Cela .eft
-fi naturel qu’ on -le remarque dans .teu&iè&rBays froids ,, & par-là meme
i l ne.fau£'pasffiMÈonner; qu’il arrive dans; ledPays- dont i l s’agit ici.-',
IJ’appeUe image y. brquilljirtl, du ™;>rarr,. ce qui.produit la Garua, ou'
petite bruiné icar , :quqiqu’il ipiiiffe y avoirientre :ees trois nipéces desüifV
-férences aceidentelles, jene;erois pas devoir -m’y. arrêter, j En effet*les
quidans fomprincipe fenoxrime vapeur.;’ devient brouillard en* le ’conden-
ftntÿ.^£: le n^gé- meftiqu’tmteouiUardpusjélevë pins denfe:;que la
vapeur &.que.iejbr(iuillard. proprement dit. rDan&le.fond h faut.les regar*
Ber, tous trois comme, ;une. même i chpfe ne - différantnentreeùx.que du
plus.ou du moins de Benfité; 'dc.iT importe peu : à rnqtre fùjet lequel de 'ces
jrbis noms on rlui donne.U ;
Cinquièmement, ;en Eté faction des rayons da.-SôleilCurta terré dans
toutes ces Vallées j ftiü fentir une très-grande' chaleur ; -d’autant -plus qùë
•ces rayons agiflent fur le labié, oùnla reverbération étant-très-forfé, délé
vent, fort faible, la chaleiir augmente de beaucoup. D’où il pàrôît qôé
ifes motifs expofé&’dans la fbcondeppinion rapportëe-ei-dèffüS',né peùv'ènt
avoir^ lieù j du-rmoias'*fquani> à ce&temsdà. *En' ëfifet fid^ feé'è fefàgitâ*.
£ioii dés vents de ud eft ïc#îqui ifeptchélés* vapems‘dé SîélêWrj^i^à
la hauteur uéceffaire pour former la pluyei, * il fuit que- -cette' raifoh'ëef1
1 fant
fant pendant la plus grande partie de l’Eté, il doit pleuvoiifdans cette
iaifon : mais c’eft^foqt ® contraire , puifque la Garua n’eft pas mé-
jnq alors I®* : Vafféè» $~y. a eu des occalions
(^ja^pature du climat fortùntr dg{fon train ordinaire, on a èu des
pluyes femelles, -commejl a été rapporté dans Ie^Chapitre I. de cette le-
•conde Partie, en parlant du Bourg“dçrJ^cô$Çt de TruxiUo, de Tumhez-
& autres lieux: avec cette,particularité que nojn feulement les vents n-a-
yolen|-pf|i|£ var||tf ripais ÿa§,;s’e^ant-ridaintênus au S.ad,, ils, avoienr MrJ*
Beaucoup plus fortsjquand les pluyes^lpryinrent, qu’ils ne le Mont d’ordi-
jiàire en Eté & en Hivers '
r Les fix principes■ quej.S viens,^Rqlêè^fom fipropreslà’ce Climat,qu’où
-peut- ies.-appjiqyer. .à. tqus les lieux dqntjil eft fait mention, dans ce Chapitre.
Ijlç.iîs .pafte?Q'hs maintenaait. aux, railpns pourquoi, il n’y jplçpt. pas a.-
vec la même force .qu'eif tEwoÿe(, , qu -pçur mieux, dirq^( avec, lafarqe ,or-
•dinaire fous la 21onpTtqrridej^QU'Sjjtâclierpns, de donner -uiïe folution, qui
.s’accorde f de],tgup. point aveçft’expéripnce.
| J1 nous paro^ tout fimple.^ fuppofer pour principe confiant*,,-que le
yjent foufle ^pgmlus,, de,force dans certain^ efpac« ou régions de, l’at-
mpfphere que dans d’autres. .On Je,.prQi™ngar fgtpériêncg, qui fe fait
|ous les jours fur les Montagnes élevées^ au fômmet defqpçjlgs Je vent
foufle avec yiolénce,. pendant qu’au bas on s appergop à peine du rnoih-
dre;mo,uvement-: c’eft cequ^- nous expérimentâmes «ioe tontes lés Monta»
gnes de la grande force Mp^oents ayannété. -une dqs mepm*
jncÿités quenôus y fouffrîmes. ^et^expérieneq^pent faire j)ar-toai
<Qn n’a qu’à monter suihaut-dlung t<^r,<|Gniy^jitftaibientdtjaid}^
:en queftionj & quoique plufieurs prétendent- prpuvej; que cela, vient dés
imégàlités*|de la comiqq^piontagnes, collines ■ & autres p>ftades.?
qqi'impêchent- les vents de Ibufler avec lamême fbrçél dans la plaine &
uuterçs lieux baij«que fiir lés Jieux élevés ,r comme ce, que* nous, ayons.dk
la arriye-puffi fur Mer, ^infi qjie ,l’expérience*,1e démontre &
qu’on le voit tous-les jours fur Je$ yaiffeaux, il paraît décidé, quene n’e£
,pa| immédiatement^la furface^e.laTane que le ventr-a fa plus grande
Ce.jpoipt accordé g-npus'pourrons pofepi ce me femble, avec quel-
que c e r tifie quédes vents de Sud^portenUeur plus-grande fprge.par un
S * îoM ém i
•Pdi® î^fpafteîf,c e t e f i ù è l ; l e 8 p â r . t i . c u l g s
M’éa.uqqedg«, ^apenrsi enferrept, 'ie ;founiffant: enfembléMemppftnt^s
A Mvià m P ” ;