fon fort rafralchiflkite & fort bonne, qui coûferve toujours les prnpné*
tés- du fruit* .r. |p| pj | «| È HÉÉI ;-hLu.ii:V.';o | ÿ t j ;y ;\
Tous les -autres fmm êe. hêftertôk font -suffi eftHKabtes-qae célui-Ià dans
leur dpééiei Quèîqaesmns ëntfiemême avantagé derépandre une odeur
agréable comme la Gmayave, qui eft outre Cela peaorale & âftringente*
Les Fruits lès plus communs & tes plus atsoMims de tôâs font tes Pkhes m
Platanes > fi connus en Europe* fifion pour là figure & le goût', du-moins
quant au nom. II y en a de trois efpéces, tes Bananes -, qui tes plus-
gros & qui. ont environ un pied de long. Il s’en fait une grahde-conlbim
mation, caï outre qu’on tes mange en guife de pain, on tes met encore à-
toutes tes fàuces... Le noyau en eft dur & la Chair aüfli, mais elle n’eft.
point, malfâifante. La fécondé efpéce eft les Dominiez, qui né. font ni fi
longs ni fi gros que les Baumes >, mais qui font d’un goàt füpëdeto- Qa;
lesmange comme les premiers.
Les GuinéosPont la troiïiéfné èîpéce,plüs petits que les prëcédènsi mai
de beaucoup meilleur goût, quoique moins convenables telavfiynté , aù dire,
des gens du Pays, qui prétendent qu’ils échaufent beaucoup* Leur lot*-
gueur eft d’ordinaire de quatre pouces* Quand ils font mur«, leur écorce
eft jaunâtre, plus luifarate & plus unie que celle des autres, & leur noyau
effi aulïï bon & auffî délicat que la chair*. Les gens du Pays ont coutume
de boire de l’eau après avoir- mangé de ce fruit: mais les équipages des
Vaifleaux <P Europe, gem qui ménagent peu leur fantd-, &. qui boivent
de l’eauTde-vie avec tout ce qu’ils mangent , ne manquent pas , en ufarit
de-cefinit, d’en boire âvéc lé Même excès qèt’ite bftt acCèïfturné -ai tome,
autre occafioft, d’où iéiüîteîd en partie tes maladies dont ife lôftt accablés
dans ce Pays, tes morts fùbirés, qui klk védtë onit'ùh pèd étdàifê-
ceux qui fé portoient bièn-, fanas leiréinïpirér.néatooiHs la pratique dé- te
fbbriëté.. Selon qpe nous l’avons éprouvé,.ce n’èft pas te qualité de l’eau-
de-vie quifaît te mal, c’ëft la quantité. Ën effet quelques perfonnes -dec
notre compagnie eflayerèHt de Poiré modérément de cette Hquèur àprès-
dVGÉc ffiangé de ce Suifcfvfls rékérérént ptefiêmshf0te?c^tê é^en%é, -de
né s’èivtEouvèrent pas plus mal. I Entré’ pîufiëffr^MàÉterés d’apprêter les -
Chènêbs, ceMe qui nous a paru unedes meilfcûrësî :e?éft- ëe lès: faire, rôtir
dans leiir ë Corée ftir de la brâife, & defes mettre enfuke dans unpeu. dteâu-
de-vie Sc de fucre pour les faire renifler. C’eft-ainft qu’ëhten fémur tous -
les jours à notre tablé § dit lés Créoles mêmes lés trouvèrent ûrès*%oôs.
’’ Les Papayes Jônt &x â IndtpOhées dé long, & reftenifeterit -aux JBmons^
Elles font plus groffes à un bout qffà fatltre. Leürtecoree -réfte toujours
: 'verte;
VOYAGE AU FER OU. Lïv. I. Ch* VIII. <$7
yeyte. i^euj. ehair eft blanche, pleine de jus, un peu filaflèufe & d’un
■ goût acide, fans ê*e piquant. rjC’eft un Arbre qui produit"ce fruit, &
non pas une Plante, comme celte qui produit la P.onme-de-pin & le Pk-
tme. Ceux dont nous allGns parter croürent uuffi -fur des arbres. *
La Gumabane reffemtfi ^beaucoup a r meten, finon que fon écorce eft
plus liffe, & verdâtre. Sa ehair eft-un peu jaune* comme-eelle de certains
melons, & leur reftfemble aflbz pourlé goût j maisjee qéi met-,de là
«différence éritre ces dedxffuitsy Vèft êudk0 MP^lx^s odetw'ün
peu rebutante. Lepèpin qtfdîerè»Mî^éii-^^ottd,'ob;fèUri luifant-j &
a éndîon' déni lignes dë cfi^fiétrël 'm fF éèifip^d^nepëtîtë peau fort
minee & tranfparente , & d’une îüëëlle:uh péu Ferme & plëir^ de jus. L’odeur
de cette femence eft plus forte que celle d^ fruit,. & incomparaHe-
ment plus Fade. ïf -Ceux du Pays preiendept qü’enr^ g ë a n t Cette:^nence
on n’a rien % craindre du firuit, qui'y telôh ‘eux,. reft pelant & inaigefte:
mais quoiquete femence-n'ait point mauvais gdÔt, ^ r e b u te affadit
par fcui odeur.
Les Sapotes font ronds, d’environdeux pouces de circonférence. Le-
eorçe en eft fort ;minee & fe détaehefacaeïhènt du fiant* Efie eft brunâtre,
nuancée de rouge. La chair eft-de .couleur de feu, peuvineùfe, s’attachant
au -palais, ffbréMè-' & fôliëè. de n’eft pas un fruit délicat ,
il â aïFez bon gdût.: Elle -rmifer-mëdeùx ou trois pépins rnêriie davantage,
lesquels fontvd:urs & oblèngs. | . j .} .
Quant à la couleur les Maméis ne different des Sapotes, que parce qu fis
font d’-ùn to n plus clair. D’ailleurs leur' êcofce héfe fépâfe' pas fî tefër
ment de »la ehair y à-moins • qu’on me Wpéte *»
-reffembte'beauCoüp-au Erugnon. il a feulement fine'eotfièùr un |léu p ûs
vive , dà-chair un péu plus femie, .& un peu moins de jus. Lé -xioÿad ëft
proportionné à la groffeur du fruit, lequel a entre taois à quatre pouces de
dtemétre, dé figure ^d^ue dretttee, mais ireégufiere. r i.ë%oyaü a un
ptmce^& desfiidë îohg Tëhd-'dânS eet-ïè
partie-quëiqte léfig dâns; ôtâ. Ihpërfiéïé' ■ estfeiieÆë ëft lifte > - dé
couleur 'brunâtre è^oépté d’un ebtê bù èllë eft traverfeè 'verücdèmënt
par unebande'bltelehâtréenfajonde è^téde1 melon; & det-tebande na
ni'la dureté ni le-poli dmrefte defécorçè du noyau, qvfî femble être couver
ten.cet endroit, & un peqiâbdteü^'' -l
■ Lé -Corqeft un fruit fort cdminhh, SJ péu ëftîmë. ,ïoi^il ufa^e qü oti eh
Fâlf^teteftii’en bofie^îë^ic,- pehd^fe qü’ft^ëf^pl^îmt ;
mepeè à fc cailler: Alors il eft plein d’une liqueur bîâricHâtre, æfiïiTîquî'
l 2 . " - de