V O Y A G E AU P E R O U . Liv. I. C h. VIL 469
i .Quelquesjjoùrstàvant.cfe terrible tremblement de terre, on entendit â
^ Lima Un bruit;fou^xam, tajntôVcomm^ dés" mugiflemens, tantôt comme
des cpi4%dè‘ ofnofiSl; -Qu Jes:, entendait -même < après le tremblement
''jdqterig', godant la nuit,- ilprsqtf’ils ft<&powoient être confondus avec
dautre^Mruits : ® W r ï i a t i e r e inflammable n’étoit pas en--
tiéremènt;‘:Qteiflte*, <Sç qu# la caufe des mo-uvemens de" la terre n’étoit:
pas î finie...
T Les,fréqtens:treni'Blemensà'de-terre auxqne>1’A^n^ér méridionale, ôc
fmoutiLfâaîêc les! Pays- dés. ^ à^ p© ^ p îü s fujetté qu’aucdhei autre
Æonfré’eï/ n’êfl; pas un champ moins vaifefatix taifofthemens & aux dé-
cô|;^6©srquede'f^lÈ^ue?ribJu^kvonsrrtrâité^oi-deflus. Les Philofophës
ontrailanné, différemment,fur lesieaufesÿdes'tremblemens de terre. La
plupart s’accordent jiéanmojns-; &;c,e fentiment eft allez vraifemblable,à
^ttribuei; ces(moireemens-.,extrâordinaâres' àiTefFort que les vents font en
le dilatant, tant .ceux qui fênt^riferaie's;dans des matières'fuîphureufiesy
«^autres mineraux-^jque ceux.qui ttnt répanMf dlnS dëslporofités de Ja
terre £ où .étant comprimés, &Jrop, ^ é tro it "daré-Teipace reflerré de
fes' veines, iâéhéntde.jortjr pdüg.ts,?etendre/davafeVk-s&Tt ne paraît àü-
eune contradi€ridnf dàns^ce. fentiment,^&Æoutr e. la^rgJEph- naturelle qui le
perfuâde, il'eft'eÆ'orè^puyé,de.l’êxpëtMeË^ Néanmoins il-feipréièn-
te|ud^^cult(^^ett'quW^'&mpreM p'as corfunèûtf îeé’ ven&S de-lk
^ârê'rÉcümmen’eeàt.à slêmplir ,cpiî qÿzté qû un tremblaient de terre‘eft
fini-y ïeq^èlid,m|^v^Vëpuifé JâVjuàmité t[ui’ y était renfermée &compri-
jrngeqa, eteCorÇe; qu’iL fefehkique de,, longtems * -il rte; devrait pas y avoirs de
trembletpeigxde, terre." »La^queflion. eft^ncpre de favoin pourquoi un Pays
cftrp'liukifqjlt'qu’un Mtrê’jl^i-slb^^ i’accidfens. i Quoique vtput cela ait
;é|ë traité par 3Wçes Au|eprs, ne, me craPpas difpehtéld’en flire mon.
lèntû^elifelonfma pdM^'&.jqé qurimeiparoît le plus problbfek>"ï
;;|Æ<eÿp;érfen(^nqiis montre, &.en tq,eEays-là plus quleqnul autre, par
Jes fréquentVülp^s4pi1font.'tdans les G&MfiëresMontagnes qui letra* j
^erfentj“ |qu£ qus^ ,t^ de cgs Volcans gfé.vepaouvelïemenj: /, il donne une
fyjurieufe,fecqulle à ja. terke;f que,'lesJV|ili^es les plus à portée en font ren-
verfés & détruits, coim^e^qèla arriva àda’Montagne de Carguayrafo,ainfi
ysir^ansiP i. Partie.^ Cette 4IgqoulTe qucf nous pouvons,
£ans Wp^rifque,def,p|rl^lmproprement, appeler tremblement de ter-
fe,, n’arrive pas,fl,ord|n|^reijient dansles;éruptions;foù l’ouverture.eft.déjà
faite j qu s’il_,fe fait alqrs^eptit quelque trémouflement, c’qft peu de cho-
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