du déÇint ; & ceux qui leur, tiennent cqpgagnie,. ne le font guère moins
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diviféffî$&S$Jfàfà&Maladies dmifté®®tfm ftfçt&ÆMxmifê&ns dsmeU
ïJèriient ‘arrivas èH t e ’Âfaÿsï caufes de ces maladies. dutmmaIadM$qui,’àffli~
- geé ëgdîeMnt W-Çfêôkf& leî Ûiapetùnr^ *qï®3 sf fiâ îm %ïm
LE Climat de-Garfyîifïgeneeft exçeffivementchaud; puisque par les..pb?
fçryations que nops.y fîmes au moyen d?un Thermomètre dé jà façon
de Mr. de-ReMmur,le 19 de Novembre 1735,1'ajigueur fe foutint^aux
ip 2# i parties y fans varier dans les épreuves réitérées que nous, fîmes à
diverfes heures, que depuis id&4 jufqu’à 1026. Dans les ebfervation?
faites la même année à Paris avec- un Thermomètre ;dÇj;i’myentiop. du
nieme 'Auteur, -la liqueur monta le 1 6 ûe.JtuiUet,.à. trois heures;- do foir, ,&
le ïo dt Août à 31 à 1025 I, &;çe futlapjus grande, çhalem^qu’op^feit^ à
Paris de foute cette apnée :par;,conféquent la chaleur du j ourle plus chaud
du Climat. deParis eft tmntinuellç à Carthagene..-,
La nature de ee Climat fp fait -encore mieux fentir depuis , le mois de
Mai jufqu’à.la-fin de ^Sovembre^ qui eft la Saffon-qu’il^a^ellmt jliyp r, à
caulè que pendant ce tems-là Içs pluyes, les tonnerres $. les éclaimy fpnt
fi fréquens que, d’un inflant à fautre- omveit les uoràges,fei&ç<ïï|^rj Les
dues fe fondent en. eau, les rues àeCmhagène font .inondées & les .eam.r
pagnes fubmergées. Les hahitans profitent de ces. chconflances pour remplir
leurs citernes. C’eft qne préçautipn que l’on^ebferyq dans tqptes, l$s
maifons, pour fuppléer au défaut de Riviere & de fiomaç?* v_Outre l’eau
ciforqes fu£Jç$,,forfepîeins
des baflions $ e k ;piacg,;-que l’gn- remplit,' p©ut.qiie;j^ -Ville nç
mangiiejamais-d^eau; g e n ’èftpas qu’il n’y~ait auffi des puits dans la Ville
, mais l’eau en eftypgiffo .^j^ppiad^ QnJ’emplpye. aux ufages les pjus
nqjnBUips v
•f4 Depuis la.Mir-Q^ë&ifbre jufqu’à la
dgréableiiçàT; la chîêûr in’êft plus ;fi,^Çùgp9tçî^^aiO|îg}^^ y|$t$.d|
JMoriEU qui régnent alors, rafraudnffent là terre. Cet elpàce de tems
eft appellé l’Eté. Il y en a encore un autre qu’ils nomment le petit Eté
de
3e W : k®y ®*dé tems que'l’EgliTeJcélébre la nativité de ce
'Saint - les plüyé^ tfefleht , & queiqûes -vaiïs de^Nord commencent à fouf-
fler, & cela dure environ un mois.
‘ Comme tes grandes chaleurs font continuelles en ce Pays-là, fans qu’il
y ait ahcune différence fenfible à cet égard entre la nuit & le jour, la
ftânfpirâtiori des corps y eft très-donfidérablej jufqües-là que les habitans
en ont tous une; ébülèur fi pâle & fi livide, qufon diroit qu’ils relèvent
de quelque, grande, maladie, Lem?'aétionÿrépon'dent à leur couleur; tous
leurs mOü^ShèniJbnt jeme fai quof dè mou & de parèfleux ; cela pâffe
jufqu’a lWrofi'âê voix; ils parlent'leritekîerit & bas,& leurs paroles font
ËM M j jH M & portent bien’,1 quoiqu’ils aÿenrtoütes les
apparences du contraire. Ceux qui* arrivent Europe conferyent leurs forces
& leurs çoulbürs\ives dufant l’eftSâce1 de -trois à quatre mois; mais
bienfot â'for'cê'de fiier & de 'trâïifpirer des 'couleurs fe flétriffent , Faür
robufte fe diffipe, & enclin’ mbt dès’ nbuvbUflX-venus n’ont plus rieh
ektéfieùrémentqm leWiftingue d'èsfanciens habitans. C’eft principalement
dans la première jeupëffiF&à la fleur de l’âgé' que l’ôn êft filjet à
ces accident cardes perfpnies plq^apès enTont exemtes, & ont kau-
eoup méiHêiu viîâge,. fouiflant d’tuie faite :fi robufte qu’ils atteignent là-
quatre-vingtiémé-ânnee &;âtf-dfelà,. & cela efimême commun dans; chaque
Cafte?<m êfpeéè ahàbffian&
. -Les fîngnlarité’s^ d^Maladie^ y ont de^pair ayee pelles du Climat. Oïl
peut les çônfidéfor fous deux efpécés differentes ; celles qui n’affe&ent
lés Èuh^ens ri^uvM||fo'edt‘débarques, celles qui font communes*
àJk a9.bn %JaSt^\Cr eohJ^meWâp^h^J^'
' »Les maladies de’jip r^ ie r e ;âpébe fofit nofpfoeéà' vulgairement dans
JlÇays J S ‘ciâpefomaâesy: par a h idM g hom l^Bà dpfailb'aüx p’erfon-
hes^né^- en puropèp Ces^. n^adies font firHangereüfes, qp’ellêî' emportent
une infinité de mondb, & foritjpërir qbâpüté^ digeriS'des équipages des;
yaiffeauxmiïVmfftp^ dbfe-de particulier, qp’élles
n'e fpùt pas languirSigtems'uTO>|s bWq^fo'fôfirs fuffifent pour d;écider-'
du To^üe k u x ’^li èiî fonf attaqués., Ail hout-de ce court dpace, ou<
Tbp*eSmorl; J ou l’omelTJiors ^danger. La.natüfo de cette maladie -
eft"peji connu?: ordinairement elle vient kquéjques pèrfonnes pour s’ê--
tre,refroidies;,à d’autres pprquelqul indigeftioh, d’où sienfuit bientôt le-
'Vmdto pn^to, ou tyomffimént1 viQlçnt ^qai^^p^iêie mafedè dans l’ës,-
pacè de^ems-fosdit ; eprt iirefbtrès-rare qu’réchappe'dès qu’on êft venu.
à ce fyinpt&iet II y eu af'qui dès qii’ill commencent à vomir, entrent